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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 12:26

http://podcasts.portlandmercury.com/files/2007/10/clash~~~~~~_clash~~~~_101b.jpg

 

 


Les Clash ont été un groupe de rock anglais formé en 1976, ils ont été aux origines du mouvement punk en Grande-Bretagne. Le groupe a aussi été l'un des premiers à métisser sa musique avec des influences ska, reggae, dub mais aussi rockabilly.


Le lineup principal du groupe était composé de Mick Jones (guitare, chant), Joe Strummer (guitare rythmique, chant), Nicky "Topper" Headon (batterie, percussions) et Paul Simonon (basse, chant, backing).

 

En 1982 Headon quitte le groupe, suivi de Mick Jones dans le courant de l'année suivante.

Le groupe continue alors avec de nouveaux musiciens mais se sépare définitivement en 1986.

 

Les Clash ont connu le succès en Angleterre dès la sortie de leur premier album (The Clash, 1977, Columbia).

Leur troisième album, London Calling, enregistré en décembre 1979 en Angleterre leur permet de connaître le succès aux USA à sa sortie au début de l'année 1980.

Le magasine Rolling Stone propulsera London Calling au rang de meilleur album des années quatre-vingt.

 

Depuis le groupe est entré dans le Rock and Roll Hall Of Fame, et s'est classé en trentième position du classement des 100 meilleurs artistes de tous les temps du magasine Rolling Stone.

 

Les Clash resteront pour toujours un des groupes d'extrême gauche les plus écoutés et les plus reconnus. Leurs textes engagés, leur musique innovante, leurs déboires : tout est réuni pour en faire une légende musicale incontournable.

 

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le site officiel du groupe !

 

Magnificent Seven :

 

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 00:51
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Moreno Visini est né dans un petit village du nord de l'Italie en juin 1969. Il se présente comme l'héritier du sang gitan qui coule dans les veines de sa mère, puisqu'il part pour l'Angleterre à l'âge de 14 ans où son seul amour est la guitare. Ah la guitare ! Un instrument dont il joue depuis qu'il a huit ans !

Suite au décès de son père il quitte Londres et revient en Italie pour vivre auprès de sa famille. Mais quelques mois plus tard c'est à nouveau l'exil volontaire vers le Royaume-Uni.
Zeb, c'est l'un de ses noms de scène, pose alors ses valises à Landbroke Grove dans le quartier de Notting Hill. Il commence à jouer avec plusieurs groupes locaux, mais des problèmes de drogues surgissent et pourrissent la majorité de ses projets. Un peu secoué le bonhomme se décide à tenter l'expérience hip hop au sein d'un petit studio du coin où il découvre avec intérêt les séquenceurs, samplers, claviers.

 Juste à ce moment là il est sollicité par un groupe de rock américain, The Indians, qu'il rejoint alors qu'il déteste leur musique ! Un comble puisque le groupe a énormément de succès, joue pour des bandes originales de films, mais rien n'y fait : Moreno déteste de plus en plus la musique qu'il joue quotidiennement.
En 1994 le label de The Indians fait faillite et le groupe explose. C'est une vraie grande joie pour Zeb qui s'en retourne vers les machines et commence à puiser dans le dub et les musiques du Moyen-Orient.

Puis de voyages en rencontres, de découvertes en échanges, Moreno va développer un son qui lui est propre. Influencé par le dub donc, mais aussi par toutes les musiques traditionnelles, par le rap, le trip hop, il s'impose comme un navigateur sonore infatigable.

Zeb, Spy From Cairo, Pleb, tous ces pseudonymes permettent à notre artiste de varier ses styles en fonction du personnage qu'il choisit d'incarner.
Parfois lounge, parfois très roots ("Zeb Step", 2008, Rudiments Records) ce fouineur devant l'Eternel reste capable d'éblouir des publics de mélomanes très variés.

C'est un bonheur que de suivre les pérégrinations de Zeb !

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Moreno Visini

Un morceau extrait de l'album "Zeb Step" où Zeb explore le dubstep :







 


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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 03:04
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Originaire de Majorque le collectif "La Puta Opepé" affirme un univers musical oscillant entre hip hop et ragga.
On y retrouve les Mcs El Hermano L, Golpessito, et Paddy Paquito qui posent aux côtés du dj Don Manolo.
Leur producteur se nomme Biyi.

Le groupe se produit également sous les pseudo de "Los Cunaos Del Funk" ou "Raggafla".

La musique produite par "La Puta Opepé" mérite vraiment le détour tant elle est authentique, rappelant avec délice le hip hop des nineties. Presque minimaliste l'ensemble est entraînant, le flow des rappeurs en impose et se montre virevoltant.
Ça pulse sec à coups de scratches bien sentis et de beats simples mais terriblement efficaces.

Et puis il y a cette influence ragga qui fait partie intégrante des productions, ce qui n'est pas si étonnant quand on voit le parcours de monsieur El Hermano L sur ses derniers albums.

Un groupe à découvrir donc en écoutant la playlist ci-dessous :



Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de La Puta Opepé
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:00
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House Of Pain est un groupe de hip hop made in Usa carrément incontournable, à l'époque des Cypress Hill et autres Wu-Tang Clan il semblait difficile de se faire un nom tout en haut de l'affiche et pourtant les Irish boys l'ont bien fait.

House Of Pain c'est surtout la rencontre entre Everlast, Dj Lethal et Danny Boy. Les trois compères signent sur le label Tommy Boy, et sortent un album sobrement intitulé "House Of Pain" en 1992. Produit par Dj Muggs (Cypress Hill) le tube "Jump Around" va carrément entrer dans la légende : le titre se classe 3ème des singles Us, 6ème en Irlande, et 8ème en Angleterre.

B-Real de Cypress Hill vient régulièrement poser avec le crew 'irlandais', et en 1993 pour la bande originale inoubliable du film "Judgment Night" House Of Pain joue aux côtés du groupe Helmet.

Le second album du groupe ("Same As it Ever Was", 1994) ne connaît pas le même succès que l'opus précédent même si les ventes restent conséquentes. Cette mini contre performance semble s'expliquer par l'absence de véritable hit comme le fut "Jump Around" deux années plus tôt. Pourtant le côté underground de la production et sa qualité irréprochable en font un album réputé dans les cercles des initiés du hip hop.

1996 verra la fin d'House Of Pain. Alors que viennent se greffer des artistes plus métissés à ce projet (Guru, Sadat X, Scheme Team) pour y insuffler des vibrations clairement ragga-hip hop Everlast décide de quitter le groupe et de se consacrer avec plus de conviction à sa nouvelle religion, l'Islam. "Truth Crushed To Earth Shall Rise Again" ne marchera vraiment pas et se contentera d'un succès d'estime.

Dès lors Everlast se consacrera à sa carrière solo faite d'albums très prenants où il mélangera hip hop, blues, country, rock, et un soupçon de reggae.

Dj Lethal fera lui partie de l'aventure Limp Bizkit.

En 2006 Danny Boy avance un nouveau projet appelé "La Coka Nostra" qui verra se réunir Everlast et Dj Lethal, plus tout un tas d'autres artistes.


Le retour des enfants terribles du hip hop :



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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:59
http://www.blindiforthekids.com/wp-content/uploads/2009/07/nas.jpg


Nas est un rappeur né à Long Island le 14 septembre 1973, il grandit ensuite dans le quartier du Queens où il deviendra une des figures du mouvement hip hop.

Nas gravite dans une famille de musiciens tous inspirés par le jazz. Il commence d'ailleurs son initiation à la musique sous les ordres de son père qui lui fait essayer la trompette. A quatre ans Nas joue parfois dans la rue...afin de récolter quelque argent supplémentaire.

Il quittera le milieu scolaire très tôt et participera activement à l'émergence du phénomène hip hop avec d'autres artistes eux aussi originaires du Queens comme Mobb Deep, Marley Marl ou Capone.

En 1994 Nas sort un premier album intitulé "Illmatic". La plupart des morceaux sont alors produits par des artistes reconnus comme Large Professor, Pete Rock, ou Dj Premier.

Deux ans plus tard son nouvel album lui fait vraiment prendre de l'ampleur. C'est surtout sa collaboration avec Lauryn Hill sur le titre "If I Ruled The World" qui marque les esprits, mais aussi le superbe "Street Dreams".

Le début des années 2000 verra Nas affronter Jay-Z afin de savoir quel Mc domine la Côte Est américaine. Les deux rappeurs balanceront pas mal l'un sur l'autre, mais les auditeurs radiophoniques New Yorkais soutiendront en masse leur prodige Nas et en feront le vainqueur absolu. Ce qui n'empêchera pas les deux artistes de se réconcilier plus tard, Jay-Z s'invitant sur le "Hip Hop Is Dead" de Nas et Nas sur l'album "American Gangster" de Jay-Z.

La carrière de Nas continue encore de fort belle manière aujourd'hui. On pourra souligner ses invités de marque qu'ont été KoRn, Alicia Keys, Eminem ou encore les Beastie Boys et Dr Dre.

Vous voulez en savoir plus ? LIEN VERS LE MYSPACE DE NAS

La collaboration entre Nas et Ntm :





 
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 17:28
http://userserve-ak.last.fm/serve/_/10746611/Clarence+Gatemouth+Brown.jpg


Clarence Gatemouth Brown est né le 18 avril 1924 au Texas dans la ville de Vinton.

Il grandit dans la ville d'Orange, toujours au Texas, et à l'âge de 21 ans il débute comme batteur au sein de différentes formations de San Antonio.

En 1947 c'est lors d'un concert de T-Bone Walker qu'il se fait remarquer. Mais  c'est alors à la guitare que s'est mis notre bonhomme.

Après avoir enregistré quelques singles de blues et de country, après avoir monté un show télévisé, Clarence Gatemouth Brown devient shérif adjoint au début des années soixante.

Et c'est au début des années quatre-vingt que l'homme au chapeau de cowboy retourne sur scène. Le succès aidant Clarence assure plus de 300 concerts par an et parcourt la planète. Chanteur, guitariste, violoncelliste, et amateur d'harmonica il sera récompensé d'un Grammy pour l'album "Alright Again !" en 1982.

Il refuse un traitement pour son cancer du poumon diagnostiqué en 2004 (il souffre déjà d'un emphysème et de divers soucis cardiaques) et décède le 10 septembre 2005.

On sait qu'il aura influencé Johnny "Guitar" Watson, Albert Collins, J.J Cale et bien d'autres guitaristes talentueux.

Sa guitare fétiche était une Gibson Firebird datant des sixties.


Clarence comme on l'aimait :



"Dollar Got The Blues", un titre vraiment excellent :



Un mini docu en v.o :




 
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 11:31
http://www.dr.dk/NR/rdonlyres/6A0C5342-E5F3-4A89-879E-FC521FA30DCC/422422/Natasja.jpg

"Natasja, l’étoile filante du Dancehall est née au Danemark en 1974 d’un père Soudanais et d’une mère Danoise et est tragiquement décédée dans un accident de voiture en Jamaïque en juin 2007…

Natasja a grandi en écoutant la collection de disques de Bob Marley et Dennis Brown de sa mère. C’est le début d’une longue épopée musicale qui s’est intensifiée au fil des années. Elle débute sur scène à l’âge de 13 ans, se produisant alors avec le sound-system jamaïcain Sky Juice. Elle fit une apparition remarquée lors d’une première partie de Macka B and Joe Ariwa Posse, Mad Professor lui-même fut époustouflé par son talent.

En avance sur son temps, elle fut une des premières artistes (avec Miss Mukupa and McEmzee) à introduire le dancehall dans le mouvement Hip Hop danois en 1990. Le groupe s’appelait « No Name Requested ». Les trois filles ont parcouru de nombreuses scènes et joué au côté d’artistes comme Queen Latifa, Das EFX, A Tribe Called Quest et Massive Attack. On retiendra également ses premières parties avec Ninja Man, Charlie Chaplin ou encore Lexxus.

Elle se fait remarquer durant l’été 2006 lors de sa participation au Big Break Contest organisé par la radio jamaïcaine Irie FM. 700 participants, 12 finalistes…1 seul gagnant : Natasja. Elle fut la première non-jamaïcaine à remporter cette compétition, ce qui lui conféra une énorme exposition médiatique sur place.

Natasja est remontée au classement de la super league du reggae en enregistrant avec les célèbres Sly & Robbie dans leur studio Jamaïcain. De plus elle s’est entourée de l’ingénieur du son légendaire Bulby qui « remixa » une nouvelle version de l’album ‘‘Release’’.
Natasja et son groupe « The Ragga Pack » ont tourné dans de nombreux pays en 2006…Red Stripes Reggae Sumfest (Jamaïque), Popkomm Reggae Festival (Berlin), Uppsala Reggae Festival (Suède), SPOT, Rockside (Danemark) et le légendaire Sting Festival (Jamaique)…pour ne nommer que les plus célèbres.
Le remix de« Calabria » avec Dj Enur s’est placé dans le haut du classement Dance/Electronique & pop à travers le monde. C’est son titre le plus populaire et son premier single numéro un des « chart » US (Billboard’s Pop 100 chart).

« Shooting star » est un album posthume…la production s’est achevée après sa mort alors que toutes les voix avaient été enregistrées. L’album est sorti au Danemark sous le nom de « I Danmark er jeg fodt » et s’est vendu à plus de 80 000 exemplaires.
Un an après elle sort son second album « Shooting star ». Parmi les autres « dancehall hits » on retrouve Beenie Man, Lexxus et son amie de longue date Karen Mukupa. On retrouve également Mad Professor à la production de "45 Questions" et "Jamaïca Too Nice" ! Natasja c'est également la voix du « Calabria 2008 » hymne des « dancefloor » internationaux de Copenhague à Kingston en passant par Paris."

texte : Makasound

Un titre roots de Natasja :


RIP Natasja :


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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 21:56
http://c2.ac-images.myspacecdn.com/images01/89/l_637d103017d0bcb82ae7a0f120f42fc9.jpg

Découvrez la playlist Joe Ariwa inna dub style avec Joe Ariwa



Joe Ariwa tient son nom du simple fait qu'il a été le disciple de Mad Professor dont les sessions d'enregistrement se déroulent principalement au studio Ariwa.

Il rencontre le fils de Jah Shaka en la personne de Young Warrior avec qui il sort un album excellent dans le courant de l'année 2009.

Auparavant on avait pu se délecter de ses talents de dub master lors d'une collaboration entre Mad Professor, Faya Horns et lui même. C'était en 2008 avec l'album "Faya Horns meet Mad Professor & Joe Ariwa" sur le label français Makasound.

Joe et Mad Professor ont également assuré la production d'une série musicale intitulée "Rewired For Dub" où se retrouvèrent notamment Horace Handy et U-Roy.

l_c2055e575f874daa8166bd4caf06eee1.jpgCes derniers temps Joe Ariwa travaille avec The Trixsters (Karmelody, Mazaruni). Il explore le nouveau son issu de la scène dubstep tout en essayant de conserver une certaine vibration du dub classique. Ce mélange hypnotique et hautement addictif est décliné à travers quelques perles au sein du nouvel album disponible depuis novembre 2009 qui s'appelle tout simplement "Dubstep Dub".



On a pu apercevoir le bonhomme au festival SoundFest lors de l'édition 2009 où il a partagé l'affiche avec les Congos, Groundation ou encore des membres du groupe Seed.

Un titre extrait de "Dubstep Dub" :



Vous voulez en savoir plus ? LIEN VERS LE MYSPACE DE JOE ARIWA !



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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 18:43
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Sortie : 2005
Genre : Funky reggae pop
Label :
Import/Virgin

La rencontre entre deux figures de la musique japonaise contemporaine. Voilà comment on peut se représenter la collaboration entre Spinna B-ill et Kenji Jammer, le premier étant l'un des artistes reggae les plus prolifiques du pays du Soleil Levant et le second l'un des guitaristes japonais les plus reconnus aux influences blues bien marquées.

Ca commence sur les chapeaux de roues avec un titre qui porte bien son nom. "Funky Fish" est un morceau justement très influencé par le funk, avec une basse aquatique bien sonore, quelques paroles susurrées façon 'sexual powa' et un groove vraiment sympa aux claviers. N'oublions pas la guitare de Kenji Jammer qui, bien qu'assez discrètement pour cette ouverture, vient soutenir cet assemblage avec la grâce qu'on lui connaît.
"Bitter feeling" succède tranquillement au poisson funky en restant dans la même tonalité, bien qu'étant quand même plus orienté soul. Le phrasé se fait plus langoureux, chantant, léger. Le synthé ferait presque penser à celui qui accompagnait  Bill Withers à la belle époque. Un bien bon morceau en somme !
Par la suite Kenji Jammer et Spinna B-ill s'orientent naturellement vers du bon blues ("Searchin'"), une ballade pop tranquille ("I'll be watching you") et du rock plutôt efficace ("City connection").
Les guitares acoustiques et électriques se mêlent dans des envolées bien plus marquées que sur les premières pistes, et c'est alors que les deux compères nous gratifient d'un pur morceau reggae-dub du meilleur acabit.
La passion de Spinna B-ill s'allie à l'expérimentation de Kenji pour un superbe morceau qui n'a rien à envier aux références jamaïquaines dans lesquelles ces messieurs puisent leur inspiration.
Pas si étonnant quand on connaît le penchant naturel des deux artistes pour se poser sur un petit reggae roots de temps en temps...
La galette made in Japan se termine sur deux titres très calmes, où l'esprit s'apaise et vagabonde sereinement.
Rien de révolutionnaire et pourtant "Letter from Africa" séduit pleinement avec son esprit tribal véritablement marqué, fait de calme (de zen plus exactement puisqu'on évoque le Japon) et propice à la méditation.

"Stay Longer" est un album vraiment chouette au final, les deux artistes laissent parler leur talent sur des genres divers qui se marient agréablement. Certes il n'y a pas non plus de quoi sauter au plafond en criant au génie, mais le tout est tellement bien ficelé qu'on se laisser porter par les compos' avec attention. On ressort de cette écoute plutôt rafraîchi et content d'avoir pu (re)découvrir ces deux bonshommes.


Tracklisting :
01 Funky fish
02 Bitter feeling
03 Searchin'
04 I'll be watching you
05 City connection
06 Free Style Caffé
07
何度も…
08 Letter from Africa

Le titre "Bitter feeling" :




Le titre "Free Style Caffé" :







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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 01:19
http://www.punkrockcds.com/images/StreetDogs-StateOfGrace.jpg

Sortie : 08/2008
Label :Import/Hellcat Records
Genre : Punk rock

Boston est la ville qui a su reconquérir le titre NBA au nez et à la barbe des L.A Lakers de Californie. Les Celtics qui affrontent les Lakers en finale ça avait un bon parfum old school. Quant à la musique on connaît tous très bien la scène punk de Los Angeles (Green Day, Rancid, The Offspring…) et peut-être un peu moins bien la scène Bostonienne. Voilà de quoi réparer cette erreur avec le quatrième album des Street Dogs, paru sur le label Hellcat Records de Tim Armstrong (Rancid !). Let’s have a music road trip from California to Massachusetts!

 

Jusqu’à cet album votre humble serviteur que je suis ne connaissait pas du tout les Street Dogs. C’est la pochette de l’album, un peu façon This Is England, qui m’a d’abord sauté…aux yeux. De plus le label Hellcat Records ne m’était pas inconnu car j’y avais retrouvé deux super groupes, The Aggrolytes et les Slackers, très reggae/punk à l’ancienne.

Donc il s’agissait d’abord pour moi de bien m’assurer qu’il n’y avait pas arnaque. Je m’explique : une pochette qui sent l’underground, le vécu et la contestation ne doit pas proposer un contenu lisse, formaté, standardisé. Et bien de ce côté la pas de soucis à se faire, la musique est bien authentique et les paroles dès le premier morceau  mettent l’auditoire dans une réalité assez noire : « For as long as I remember I ran a life of crime, Harmed everyone that I know, Stolen what’s not mine… ».

La rue reprend ses droits d’expression comme qui dirait !

C’est avec une grosse énergie que le groupe distille sa musique, les chœurs et la guitare timbrée de « Into The Valley » devraient vous convaincre sans soucis. C’est le morceau qui lance complètement l’album. On entend presque les Guiness tinter, on sent presque le cuir du blouson de cet inconnu aux cheveux hirsutes qui veut vraiment pogoter avec nous…

La Rebel Song qui suit porte terriblement bien son nom, c’est un pamphlet contre l’organisation capitaliste de la société:  “They say to stay calm, we know better – The rich staying rich the upsetter – Organize you working poor – What are you are you waiting for”.

Puis arrive un hommage à Joe Strummer, membre des Clash et des Pogues, bien ficelé et énergique.

Elizabeth, Two Angry Kids, sont deux titres super sympa et très  celtes dans l’âme, avec un petit harmonica bien cool sur le dernier cité. Guns envoie la patate grave et même si sa construction est assez classique il s’avère hyper efficace, pugnace et prépare bien le terrain pour le métissage musical qu’est San Patricios où le Mexique s’invite à la fête !

 

Les deux derniers morceaux sont deux belles claques. A State Of Grace est lui aussi empli d’énergie rebelle, et nous envoie au 7ème ciel musical. Et c’est un morceau beaucoup plus folk qui vient clore l’aventure. Dans Free on flirte avec l’héritage de Bob Dylan avec un texte fort et introspectif.

 

Bien nous voilà déjà à la fin de ce très bon album, peut-être un poil court, mais qui s’écoute en boucle sans aucun problème. Donc ce n’est que du bonheur de vouloir écouter du punk du Massachusetts comme un basketteur qui met sa chaussette…Désolé…Hips !


Tracklisting :

1. Mean Fist

2. Kevin J. O'Toole

3. Into The Valley

4. Rebel Song

5. The General's Boombox

6. Elizabeth

7. Two Angry Kids

8. Guns

9. San Patricios

10. A State Of Grace

11. Free


LIEN VERS LE SITE OFFICIEL DU GROUPE

Les Street Dogs en concert :


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