Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:40



"I was born in the desert
I been down for years
Jesus, come closer
I think my time is near

And I've traveled over
Dry earth and floods
Hell and high water
To bring you my love

Climbed over mountains
Travelled the sea
Cast down off heaven
Cast down on my knees
I've laid with the devil
Cursed god above
Forsaken heaven
To bring you my love

To bring you my love
To bring you my love
To bring you my love

I know he's gonna be here
He know he's gonna be here
Yeah alright

Forsaken heaven
Cursed god above
Lay with the devil
Bring you my love

To bring you my love
To bring you my love
To bring you my love"


Titre extrait de l'album "To Bring You My Love", PJ Harvey, Island Records, 1995.
Partager cet article
Repost0
5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 13:08


KALA est le second album solo de  M.I.A. Enregistré en 2006 et courant 2007 il est sorti dans les bacs en Août de cette dernière année ! Et oui déjà presque trois années !

M.I.A a co-produit son oeuvre avec Switch le partenaire scénique de Diplo. On retrouve d'ailleurs Diplo en featuring sur quelques pistes, tout comme Timbaland ou African Boy.

Si le premier album de M.I.A s'appelait "Arular" en hommage à son père, "Kala" fait lui référence directement à sa mère : les combats de cette dernière sont une source profonde d'inspiration pour notre artiste métissée.

Musicalement "Kala" est un petit bijou capable d'offrir une multitudes de genres qui vont du hip hop à l'électro en puisant dans les musiques indiennes ou jamaïquaines.

Les singles "Boys", "Paper Planes" ou encore "Come Around" et "Jimmy" se sont bien classés dans les charts internationaux et ont propulsé M.I.A au rang de nouvelle égérie de la musique électro. Il faut reconnaître que le talent est bien là !

Vous voulez en savoir plus ? Venez écouter les titres de M.I.A sur son Myspace !

"Paper Planes" en live :


"Come around" :





Partager cet article
Repost0
4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:22


C'était il y a un peu plus de cinq ans. Fatigué, peu enclin à la discussion, rentré tard chez moi, j'allumais la télé et tombais sur l'émission musicale d'Arte : la bien nommée Tracks. Et là tout bascula en l'espace d'une petite seconde. Une cave bien underground, des lumières tamisées, un public chauffé à blanc et un Mc halluciné au flow imparable qui balançait sévère sur des instrus électroniques complètement destructurées. Je venais de découvrir Dizzee, le nouveau phénomène "made in UK",  successeur talentueux à Roots Manuva !

Né en 1985 Dizzee Rascal est originaire de Londres. Adolescent il fourbit ses premières armes à travers les raves renommées d'Angleterre où il impressionne déjà par son côté sombre, son phrasé inimitable, son énergie démesurée.*
A 18 piges le nouveau rappeur fou sort un premier album où il côtoie un autre jeune plein d'ambition, le désormais célèbre Wiley. La musique proposée par Dizzee puise dans le garage, le hip hop, la drum, le rock et les sonorités caribéennes : un mélange détonnant !
Le succès est rapidement au rendez vous dans le milieu hardcore anglais, et le bonhomme assure des prestations "live" complètement barges qui viennent soutenir des albums solides mais difficiles parfois à écouter d'un trait tant ils sont perturbants.
Face à cet artiste montant aux lyrics violents et souvent contestataires la classe politique anglaise s'inquiète et condamne Dizzee avec des propos peu amènes. On parle même d'une guerre ouverte entre Tony Blair et Dizzee. Les tabloïds rapportent régulièrement les critiques acerbes du monde politique à l'encontre du représentant d'une faune qu'ils ne peuvent pas encadrer et qu'ils considèrent comme la lie de la société.
Peu importe Dizzee estime qu'il n'a pas à rentrer dans ce petit jeu de la guerre des médias et continue de déchainer les foules avec des prestations scéniques toujours plus sauvages et puissantes.
En tête des charts anglais assez régulièrement le Mc londonien poursuit sa carrière sur le label XL Recordings et crée son propre label qu'il appelle Dirty Stank.
La marque de fringue Ecko sort une ligne de sapes estampillées Dizzee Rascal en 2005 et Nike se décide même à sortir une édition limitée de chaussures aux initiales du trublion du rap anglais.

Aujourd'hui Dizzee poursuit sa route serainement, fidèle à ses valeurs il continue de créer des sons toujours plus étranges. 2009 a vu la parution d'un nouvel album intitulé "Tongue'n'Cheek" où l'artiste explore des sonorités plus proches d'un hip hop matiné d'électro que du grime d'origine.

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace Officiel de Dizzee Rascal !!!

Mangez ce live de "Jus' A Rascal" dans les dents :


Le clip de "Sirens" tiré de l'album "Maths + English" :


Partager cet article
Repost0
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 12:30


Une galette de reggae latino incontournable, voilà qui devrait intéresser bien des rastas de la planète entière !
Fidel Nadal n'en est pas à son premier essai en 2007. Il a déjà plusieurs enregistrements à son actif et son aura ne cesse de monter dans le monde sud américain.

Quand sort "Emocionado" c'est la claque attendue, un album de la confirmation diront certains. Au delà d'une réalisation impeccable et d'une cohérence rare dans les productions roots aux origines latines c'est surtout la variété des sons abordés qui laisse pantois (roots, new roots, dancehall, digital dub, cumbia). Fidel sait chanter, toaster, murmurer, charmer, rentrer dedans : toujours avec classe !
L'album est bourré de tubes qui s'enchaînent sans perdre de temps : "Tiempos Del Reggae", "Mucho Por Hacer", "Emocionado", "Mundo Maravilloso" sont quelques unes des tracks les plus impressionnantes de l'album.

"Emocionado" marque bien l'entrée de Fidel Nadal dans le hall of fame du reggae international, enfin l'amérique latine possède un chanteur reggae talentueux et persévérant. Fidel est capable du meilleur (rarement du pire). Son activité débordante pourrait rappeler les incessantes productions d'un Sizzla, il y a bien sûr des choses à prendre et à jeter face à une telle frénésie créatrice. Cependant avec "Emocionado" Fidel réussit à pondre une production sans faille, pleine de vie et d'espoir, aux tonalités chaleureuses et enthousiasmantes.

Le soleil d'Argentine nous réussit ! Empenadas y cerbeza para todos !

Vous voulez en savoir plus ? La fiche complète sur Fidel Nadal !!!

"Emocionado" en live :






Partager cet article
Repost0
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 13:05






Dj Vadim est un artiste natif de Russie qui a émigré très jeune en Angleterre. Poète, dj, animateur radio, peintre, collectionneur de vinyles, il touche un peu à toutes les formes d'expression avec de se consacrer plus encore à la musique.

En 1995 il sort deux super Ep sur son propre label qu'il choisit de nommer Jazz Fudge.
Il rejoint rapidement l'autre label Ninja Tune, fer de lance du mouvement abstract hip hop et électro en Europe au milieu des années 90'. Il sort alors plusieurs albums où l'on retrouve de célèbres Djs' qui remixent certains de ses morceaux. On retiendra à l'époque des collaborations avec Kid Koala, Dj Krush ou encore Mark B & Blade : que du lourd donc !

Parallèlement à ses investigations musicales solitaires Dj Vadim cherche également à diversifier ses partenaires de scène et de studio. On le verra par exemple aux côtés de Antipop Consortium sur l'album "The Isolationist" puis, plus tard, avec la chanteuse Yarah Bravo (sa compagne de tous les jours) et de Mc Blu Rum 13 au sein du collectif One Self.

On note aujourd'hui une inspiration marquée par les sonorités reggae, dancehall, funk et soul plus que véritablement hip hop même si le bonhomme reste toujours capable de balancer un beat sec bien old school de temps en temps !

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le site officiel de Dj Vadim !

Le clip du terrible "Black Is The Night" :





Si vous aimez Dj Vadim vous aimerez également Olive Oil, Missill, ou encore Ghislain Poirier !!!
Partager cet article
Repost0
30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 10:25


Date : 18/11/2009
Lieu : Le Phare, Tournefeuille
[Plan d'accès au Phare]

Le retour de Cedric 'Congo' Myton avec son groupe fétiche ne doit surtout pas vous échapper !
"The Congos" est un vrai groupe de légende qui fut fondé en 1977 avec pour nom un hommage au pays qui fut le plus pillé en êtres humains pour fournir des esclaves en Jamaïque.
L'album "Heart Of The Congos", enregistré au Black Ark Studio de Lee Perry, reste une référence reggae internationale de grande envergure encore aujourd'hui. Le concert méritera le détour rien que pour entendre le public reprendre "Fisherman" avec le trio vocal le plus classe de la planète roots.

On retrouvera également ce soir là un musicien d'origine indonésienne ayant passé son enfance en Allemagne. Ce sera bien à Sebastian Sturm d'ouvrir le bal aux côtés du légendaire Pablo Moses. Venu du punk Sebastian Sturm est une des figures montantes du reggae occidental avec Groundation ou Gentleman. Il croisera le fer avec Pablo Moses qui fut l'une des voix les plus célèbres du fameux Studio One.

Une grosse soirée reggae au Phare en perspective donc !

Une alléchante mise en bouche pour Sebastian Sturm :


Du très très lourd avec les Congos en live & direct :


Partager cet article
Repost0
30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 09:43


Sortie : 28/10/2008
Label : Makafresh

McAnuff s’est fait connaître en France grâce à des collaborations bien accueillies par le grand public. « Paris Rockin’ » en 2006, puis « A Drop » l’année suivante l’ont vu côtoyer  les groupes Java et Bazbaz Orchestra. Si les prestations de Winston étaient assez convaincantes, les puristes attendaient le retour d’Electric Dread à un vrai son roots, à du reggae bien pur. C’est chose faite avec ce « Nostradamus » » !

 

Avec Clive Hunt à la production, Chinna Smith à la guitare, ou encore les Faya Horns à la section cuivre le ton est donné. McAnuff revient avec force aux racines de sa musique, comme à l’époque où il cherchait à se faire enregistrer, accompagné d’Hugh Mundell et Earl Sixteen. Les arrangements, très propres, mettent en avant le chant de Winston. Son timbre rock, sa prononciation légèrement étouffée font de McAnuff un artiste qui séduit immédiatement. Dans ce « Nostradamus » il balance un groove reggae vraiment classe, soutenu parfois par une flûte, un accordéon ou une guitare sèche qui viennent se poser avec grâce sur les dubs malicieux de Clive Hunt.

On appréciera particulièrement « Mix Up moods » pour son riddim sec et ses envolées d’accordéon, « Sunday Morning » pour sa simplicité magnifiée par les cuivres de Faya Horn, « Love Is The Song I Sing » pour sa production qui transpire le Inna De Yard ou encore le très africain « The Bait » où le chant de McAnuff atteint des sommets de tristesse et de mélancolie.

Hormis « Vain Imagining », qui se révèle être très soul music, tout l’album dégage une maturité et une vague de chaleur reggae, qui prouvent qu’aujourd’hui encore Winston McAnuff est capable d’envoyer des gros tubes par tiroirs entiers.

 
Dès sa sortie en fin d’année 2008 l’album « Nostradamus » est devenu un incontournable, qui a permis (et qui permettra) à tous ceux qui ne connaissaient que la musique métissée de McAnuff  de découvrir une facette plus authentique de ce Monsieur du roots.

 

Tracklisting :

 

1/ Mix Up Moods

2/ Nostradamus

3/ Slave Driver

4/ Vain Imagining

5/ Taking It All

6/ Love Is The Song I Sing

7/ Sunday Morning

8/ The Bait

9/ Pick Up

10/ The Pack

11/ Set Us Free

 

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Winston McAnuff !

 

Une session bien old school avec MONSIEUR McAnuff :

 


Partager cet article
Repost0
29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 12:06






Sortie : 05/2008

Il y a peu de temps on découvrait la version hip hop de la pièce Hamlet grâce à Robert le Magnifique & David Gauchard dans l’album intitulé  « Hamlet : thème et variations ». Il faut reconnaître qu’à l’époque le timbre et le flow du rappeur Arm contribuaient de manière classieuse à ce projet un peu fou. Et bien ne baissez pas les bras car Arm revient aujourd’hui avec son collectif rennais habituel, qui s’appelle Psykick Lyrikah, pour nous faire plonger dans un univers sombre, mélancolique, puissant…

 

Tout commence avec la photo qui orne l’album. On y découvre un champ doré à perte de vue, qui est dominé par un ciel orageux, très noir, et beaucoup plus vaste encore que le sol… Cela laisse bien envisager la tonalité de ce « Vu d’ici » où la colère, l’espoir, la tristesse et le lyrisme n’attendent que le moment où aura lieu leur fusion.

Oh non, ne cherchez pas le hip hop classique que vous connaissez déjà, penchez vous davantage du côté des canons du rock français, des bidouilleurs sonores inconnus qui travaillent à en crever dans leur cave, des clowns mélancoliques qui vous content des histoires si tristes et qui gardent pourtant ce sourire inoubliable au coin des lèvres…

Etrange non ?

Etrange comme ce mélange de beats minimalistes, qui sont savamment saupoudrés de nappes de guitare électrique, de basse, de batterie et de textes intemporels, poétiques, chargés d’émotion contenue.

 

« Vu d’ici » c’est un homme seul au bord d’une falaise, qui songe au monde qui l’entoure, à sa condition d’être humain solitaire, et qui laisse vagabonder son esprit au grée des rafales de vents qui bercent ses sentiments.

 

« Vu d’ici » c’est une tempête qui couve sous un crâne trop plein du malheur quotidien.

 

« Vu d’ici » c’est une quête intérieure.

 

Partez au loin, laissez vous accompagner quelques nuits durant par Psykick Lyrikah, et découvrez une écriture talentueuse prête à vous faire redécouvrir le hip hop et vous-même…

 

 Tracklisting :

 

01 -       Nulle part      

            02 -      Vu d'ici          

            03 -      Un point dans la foule (Feat. Dominique A)           

            04 -      Le premier soir (Feat. Robert Le Magnifique)         

            05 -      De plein fouet           

            06 -      Anonyme       

            07 -      Ne regarde pas          

            08 -      Comptez les heures (Feat. Iris)         

            09 -      Le chant d'une nuit   

            10 -      Toutes lumières éteintes        

            11 -      Une étoile (Feat. Laetitia Sheriff)    

            12 -      L'éclair (Feat. Gaël Desbois)

            13 -      L'aube, enfin 

 

 

 

"L'Aurore" en clip :

 


Partager cet article
Repost0
28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 01:24



Sortie : 06/2007


L’émergence d’un courant frenchie d’abstract hip-hop, représenté avec talent par Wax Tailor ou encore Dr Flake, confirme l’attrait que portent nos compatriotes aux nouvelles musiques électroniques. Lilea Narrative se pointe avec un album noir, musical, suffocant et moderne…mais tient-il la route face aux concurrents ? C’est ce que nous allons voir !

 

 

Dès les premiers morceaux deux évidences nous sautent aux oreilles. La première est ce souffle résolument hip-hop, avec des beats secs, des scratches omniprésents, un son qui nous fera penser en vrac à Cannibal Ox, Alias, ou encore à Dj Phantom. Deuxièmement c’est l’avalanche de samples furieux tirés de films, de séries et d’où que sais-je encore.

 

Cette mixture musicale se révèle tout à fait digeste, et reste assez variée grâce aussi à d’autres influences comme le beat box et des refrains anglo-saxons bien calés.

 

Là où cette production se différencie bien de ses prédécesseurs c’est en minimisant un peu le côté électro pour se focaliser davantage sur le rap, au bon sens du terme !

 

Il semble qu’en France la fracture musicale se creuse de plus en plus entre ces dj’s et ingénieurs du son aux  productions originales et créatives, et les rappeurs classiques, sans personnalité, dont le but n’est pas la musique mais l’argent facile. Or cet opus intitulé « Nouvelle Chair » se trouve sans aucun souci du bon côté de la barrière, celle du bon son.

 

A tous ceux qui trouvent le rap sclérosé, morne et sans saveur, je leur recommande de se pencher sérieusement sur cet album d’un super artiste qui gagne à être connu…

 

 

 

 

 

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Lilea Narrative


 

Un extrait de concert :

 

 


 


Partager cet article
Repost0
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 09:55


La technologie ne nous sauvera pas. Ce n’est pas le slogan du nouveau parti des Verts pour les Européennes mais bien le titre du quatrième album du groupe londonien Sophia. Sous l’influence du leader charismatique qu’est Robin Proper-Sheppard, ce groupe pond une noisy pop-rock bien noire, qui nous colle à la peau et qui reste en tête grâce à des mélodies du genre inoubliables.

 

Avec Sophia vous allez manger du rock anglais. Mais attention il ne s’agit pas de soupe musicale anglo-saxonne pour ados à mèche et jeans slim. Non, ici vous avez droit à l’essence de ce qui fait le bon son de l’autre côté de la manche : des textes brumeux et noirs, des compositions parfois sucrées et douces, mais parfois nerveuses et tourbillonnantes, une voix angélique qui se morfond, des cordes, des flûtes, du cor, de la trompette…tout un amalgame de sonorités variées qui s’entremêlent avec talent pour produire de la belle et bonne musique ! 

Je comparerais un petit peu la démarche de Sophia à celle de Mark Gardener (ex chanteur de RIDE) qui passa du shoegaze à une pop-rock beaucoup plus sage en solo. Après les turbulences (le groupe The God Machine pour Robin Proper-Sheppard) arrive le temps de l’analyse, de l’introspection, bref de la maturité.

Tout commence avec le titre éponyme, et sa douce montée de fièvre saturée qui nous prend doucement aux tripes.  La seconde piste, Pace, on tombe sur un single puissant et presque joyeux. Le rythme est matraqué et les chœurs suivent de manière doucereuse : un bons gros tube. S’ensuit une chanson beaucoup plus mélancolique aux arrangements frôlant la perfection, au refrain si entêtant, « where are you now ? ».

La musique de Sophia lorgne plus du côté sombre de la Force. Il n’y a rien de lugubre, on a juste le cœur assailli d’émotions confuses, on se sent lourd, triste, et heureux en même temps. Parfois c’est dans le dépouillement que l’on arrive à ces sensations. Big City Rot en est un très bon exemple, la guitare et le chant suffisent amplement à nous submerger.

D’autres titres sont touchés par la grâce, Birds notamment, et l’on arrive à la conclusion de l’album avec la satisfaction d’avoir parcouru une œuvre complète, sincère, brillante, émouvante.

Les hommes et femmes meurtris ne seront certes pas sauvés par la technologie, mais la musique de Sophia pourra accompagner leur quotidien en leur délivrant chaque jour un peu de bonheur.

Tracklisting :

1. Technology Won't Save Us

2. Pace

3. Where Are You Now

4. Big City Rot

5. Twilight At The Hotel Moscow

6. Birds

7. Lost (She Believed In Angels...)

8. Weightless

9. P.1/P.2 (Cherry Trees And Debt Collectors)

10. Theme For The May Queen No. 3

 

  Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Sophia où vous pourrez découvrir leur tout nouvel album !

 

Un morceau du tout nouvel album de Sophia :

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0