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On ne peut pas détacher l'histoire de Sonic Youth de celle d'un de ses membres fondateurs. Thurston Moore, puisque c'est de lui qu'il s'agit, cherche à rejoindre les Sex Pistols à New York en 1979 et va croiser le chemin de Kim Gordon, alors étudiante, Cette rencontre sera très importante tant au niveau sentimental que musical. Les deux vont fonder une famille, ils ont une petite fille du nom de Coco Hayley Gordon Moore, mais également un groupe du nom de Sonic Youth influencé par le punk où se joindra un ami du nom de Lee Ranaldo.

Le groupe se produit à New York et balance de la saturation à tous les étages. Difficile d'assister à l'un des concerts de Sonic Youth sans avoir d'acouphènes !!! A cette époque (juste après 1981) le trio sort un mini album éponyme, puis deux albums complets dans les années suivantes, Confusion Is Sex en 1982 et Bad Moon Rising en 1985.
Un an plus tard débarque Steve Shelley à la batterie, lors de l'enregistrement d'un album qui va propulser le groupe au rang d'icone du rock indépendant américain. Evol, Sister, puis Daydream Nation sont enregistrés successivement, la notoriété de Sonic Youth est dès lors maximale.

Les années 90 sont marquées par trois albums (Goo, Dirty, Washing Machine) bien crados et un peu fous. Kim Gordon est une nouvelle égérie sexuelle, le groupe surfe sur la vague du succès et enchaîne les prestations dans des festivals toujours plus importants.

La cinquantaine passée les musiciens qui forment Sonic Youth continuent de créer et d'enregistrer sans cesse de nouveaux projets, tant en solo qu'aux manettes d'un des groupes de rock les plus expérimentés et les plus barrés qu'aient connu les Etats-Unis.

Sonic Youth devrait son nom à l'addition du nom d'un des membres du groupe de punk rock MC5 (Fred 'Sonic' Smith) et à celui du rastaman Big Youth.

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Winston Hubert McIntoch (aka Peter Tosh) est né en 1944 dans le quartier défavorisé de Trenchtown à Kingston. Il forme rapidement un duo musical qui oscille entre ska et reggae avec le futur très grand Bob Marley. C'est en compagnie de Bunny Wailer que le socle des Wailers prendra forme, assurant rapidement une production irréprochable pour les trois albums majeurs que sont "Soul Rebel", "Catch A Fire" et "Burnin". On retrouve Peter Tosh à la composition et au chant sur de nombreux titres de cette époque, et déjà le côté revendicatif et engagé de Tosh semble bien plus profond que chez ses acolytes.

C'est lorsque Bob Marley se met plus en avant en rebaptisant le groupe Bob Marley & The Wailers que Peter lâche la bande. Il ne pardonnera pas au groupe de s'éloigner du combat politique dans lequel il s'était investi corps et âme. Quelque temps plus tard, en 1976, Tosh sort son premier album solo intitulé "Legalize It" qui reste un disque incontournable encore aujourd'hui pour tout fan de reggae roots.

Il est amusant de voir que Keith Richards, le guitariste des Stones, a posé quelques riffs de guitare sur le troisième album solo de Tosh. On y retrouve également Mick Jagger sur le titre "Don't Look Back".

Tosh marque aussi les esprits en interpellant les politiciens jamaïquains lors d'un concert pour la réunion nationale (la guerre des clans faisait des centaines de morts chaque année) avec un gros joint au coin des lèvres...

La carrière de ce grand monsieur du reggae prend fin de manière tragique en 1987 puisqu'il se fait assassiner par un yardie énervé qui lui réclamait de l'argent.

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Le tout premier concert de Princess Superstar s'est déroulé à deux heures du matin, dans une petite salle new-yorkaise, devant une douzaine de personnes. C'était en 1994 et depuis notre princesse adorée a enregistré cinq albums, tourné à travers le monde entier, toasté avec les plus grands du hip hop, et hissé deux de ses titres tout en haut des charts US.

Née au début des années 70 de parents affiliés au mouvement hippie Princess Superstar baigne dans une culture musicale faite de rock, de jazz et de soul durant toute son enfance. Elle achète une guitare et un petit sampler, puis commence à raper sur ses propres compositions. Quand on sait qu'aujourd'hui la Princess a partagé le mic aux côtés de Kool Keith, Prodigy, Prince Paul, Moby, ou encore Grandmaster Flash on ne peut qu'être convaincu par son talent et son ambition.

Végétarienne, adepte du yoga, sexy et provocante, talentueuse au micro, Princess Superstar n'a pas attendu le prince charmant pour s'accomplir et défoncer les barrières musicales.

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Cedric Myton grandit à Sainte Catherine, c'est pendant son adolescence qu'il commence à chanter dans le groupe des Bellstar. C'est ensuite avec les Tartans (aux côtés de Lincoln Thompson et de Lindberg Lewis) qu'il commence à faire parler de lui. C'est après être passé par la case des Royal Rasses qu'il connaîtra une évolution majeure, car dans les années 70' il forme les Congos avec Ashanti Roy Johnson et Watty Burnett.

Produit par Lee Perry le groupe des Congos possède en son sein une voix mystique et spirituelle avec Cedric Myton. L'album "Heart Of The Congos" est une référence incontournable pour tout amateur de reggae, l'utilisation du Congo n'est pas fortuite puisqu'elle fait référence au pays le plus pillé humainement par les colons occidentaux.

Grand chanteur Cedric Myton est régulièrement sollicité, on a ainsi pu le voir en collaboration avec Groundation, Bingui Jaa Jammy, ou encore en acoustique sur le label Inna De Yard. Un album réunissant des artistes roots et dancehall de toutes les générations a été réalisé en hommage au titre Fisherman des Congos.

Si vous aimez Cedric Congo Myton vous aimerez également Winston McAnuff (Reggae-Jamaïque), Stranjah Cole (Reggae-Jamaïque), ou encore Ijahman Levi (Reggae-Jamaïque) !

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Voici à  mes yeux l'un des albums les plus sous-estimés de l'histoire du rock. Les critiques présentent souvent "Their Satanic Majesties Request" comme la réponse ratée des Rolling Stones au "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band" des Beatles.

Comparaison étonnante car en dépit d'une période de production similaire le contenu n'a vraiment rien à voir. Si les Beatles ont su capter l'air du temps, s'inscrire en tête des charts mondiaux, révolutionner la pop, et bien les Stones eux sont partis explorer les sonorités psychédéliques et planantes d'un rock certes moins grand public mais tellement jouissif qu'il serait dommage de s'en priver.

L'album est d'une richesse inouïe tant au niveau des influences (rock et pop bien sûr, mais aussi musiques orientales, blues, expérimentations électriques voire électroniques) que de la production irréprochable capable de faire partir à deux mille années lumières le cerveau le plus sain...
On retrouve des titres classiques, agréables, bien composés, à l'instar de "She's A Rainbow" qui fut l'un des rares morceaux à être accueilli favorablement par les critiques et le public de l'époque.
Mais il y a surtout les perles que sont "Citadel", "2000 Light Years From Home", "In Another Land". On sent que les Stones le sont véritablement (stones !), que leur créativité n'a pas de limites hormis le ciel et les étoiles. Trois titres majeurs qui structurent un album apparemment soumis aux règles d'une anarchie musicale très en avance sur son temps.
D'ailleurs "Sing This All Together", "Sing This All Together (see what happens)" ou encore "Gomper" sont des compositions bordéliques, riches d'une multitude de sonorités très diverses où le mot d'ordre semble être l'improvisation. Certes ce n'est  pas du tout mainstream mais c'est tellement bon !!!

Des trois titre qui restent "The Lantern" est le plus psychédélique avec ses effets barrés et son côté bluesy-pop très accrocheur, "On With The Show" est génial de par la nonchalance de Jagger au micro mais également par son euphorie second degré, et "2000 Man" s'inscrit beaucoup plus dans la tradition des compositions qui suivront celles de cet album un peu maudit.

"Their Satanic Majesties Request" devait peut être connaître un tel sort (mépris des fans rock des Stones, incompréhension du grand public, critiques dures) pour devenir bien des années plus tard la référence psychédélique de quelques allumés. Hypnotique à souhait cet album des Rolling Stones mérite vraiment d'avoir sa chance auprès de tout amateur d'expériences musicales inavouables tant elles sont perchées.

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