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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 11:19

http://www.leblogdeflo.fr/wp-content/uploads/e3-logo.jpg

 

C'est avec plaisir que j'ai observé le duel à distance entre les deux constructeurs de consoles de salon les plus attendus du moment. Si le premier round a finalement été en faveur de Sony à cause d'une précédente conférence trop grand public de l'ennemi américain, l'E3 est le moment idéal pour voir ce que vont nous proposer les deux favoris en cette fin d'année 2013.

 

MICROSOFT RASSURE

 

Mon Dieu que ce fut dur d'attendre cette conférence du constructeur américain. Depuis près de trois semaines l'orientation big brother et le vide en matière de jeu vidéo proposés par Microsoft ont plombé le moral de nombreux joueurs. On rappellera rapidement que la Xbox One en a dans le ventre techniquement mais que plusieurs sujets qui fâchent ont mis la communauté jv en ébullition : restriction sur l'occasion, connexion internet obligatoire toutes les 24H pour pouvoir jouer, kinect 2.0 obligatoire, design étrange, zonage de la console, frustration des développeurs indépendants...Mais où est donc l'esprit gamer si représentatif des machines précédentes portant le nom de Xbox ?


Et bien cet E3 2013 a été consacré principalement aux futurs jeux à venir sur la next gen : du jeu, du jeu, du jeu !

Ceci est très rassurant. Finalement on ne peut que penser que la firme de Redmond a délibérément choisi d'évacuer les sujets difficiles avec la conférence précédente, dans l'unique but de pouvoir nous en mettre plein la rétine pendant une heure cette fois-ci. Une licence gamer (Killer Instinct*), du soldat romain massacreur (Ryse), du FPS de dingue (Titanfall), du jeu japonais (Metal Gear V, Dead Rising III), un nouvel Halo à venir : voilà pour ma part des jeux au potentiel technique et ludique puissant. Ces titres seront semble-t-il réussis, et bénéficieront d'une réalisation clairement supérieure à ce qui ce fait sur la génération actuelle de machines (Wii U comprise).

Avec un tout petit bémol pour l'aspect QTE de Ryse qui pourrait lasser le joueur en cours de route, mais attendons d'en savoir plus avant de nous prononcer.

Très grosse impression également avec le titre d'Ubisoft intitulé The Division qui s'annonce comme un mmo façon tps à la réalisation tout simplement magnifique et au terrain de jeu gigantesque.

 

Pas grand chose à redire donc puisque on a eu de nouvelles licences, une vraie démonstration technique, et pas de kinect ou de tv à chaque fin de phrase : l'esprit gamer a été respecté. Rassurant mais pas non plus suffisant pour nous faire oublier toutes les faiblesses évoquées plus tôt dans l'article.

 

Reste la question du prix. A 499 euros/dollars la nouvelle venue sera accessible, ce tarif n'est pas choquant quand on voit les composants embarqués : on râle un peu quand même quand on pense que le nouveau kinect imposé aux acheteurs participe clairement à ce tarif un peu élevé", ceux qui n'en ont cure auraient souhaité avoir le choix. Dès lors peut-être qu'ils lorgneront du côté du Japon...

 

 

 


 

 


 

 

 

 

SONY ASSURE

 

De trois heures à cinq heures (horaire français) Sony a pu répondre à son principal concurrent. L'entreprise japonaise devait quant à elle montrer enfin sa nouvelle créature, préciser son orientation globale, et démontrer la puissance d'une PS4 très attendue.

La question de la PS3 évacuée rapidement, mais très respectueuse des possesseurs actuels, fut un passage intéressant alors que la Vita a semblé mourir trop vite.

Un passage dédié au cinéma et à la musique (branches de Sony) un peu longuet mais obligatoire.

Et puis le bébé : un joli monolithe noir qui rappelle la PS2 Slim, un design qui reste dans l'esprit console.

Restent les jeux et les choix stratégiques à développer.

Et là c'est : wow !

Au menu un FFXV incroyable de beauté, une démo technique de Quantic Dream bluffante (Dark Sorcerer) et marrante, du Assassin's Creed IV en live (oups le freeze) assez impressionnant mais pas encore bien optimisé, enfin du gameplay de Destiny (made in Bungie et Activision) très intéressant, un peu plus de Watch Dogs avec du in game fort joli, sans oublier The Elder Scroll Online (studio Bethesda) qui sera donc bel et bien jouable sur console !

La démonstration est réussie, et tape dans le même registre qualitatif que ce que l'on a aperçu chez Microsoft quelques heures plus tôt.

Mais là où Sony va faire très mal c'est quand l'esprit d'origine du jv est assuré de perdurer : pas de restriction sur l'occasion, pas de connexion obligatoire pour jouer (on pourra donc profiter de sa PS4 même quand les serveurs auront fermé), pas de zonage de la console, possibilité de se prêter les jeux... La salle commence à frémir de plaisir... Et hurle de bonheur quand le tarif de lancement de 399 euros/dollars est annoncé !

Une console plus puissante, moins bridée, et moins chère ?!?

Des jeux qui s'annoncent superbes !?!

L'esprit gamer au centre des préoccupations du constructeur ?!?

Sony frappe fort, frappe juste, et clôture une soirée très réussie en assommant Microsoft qui jouait pourtant sur ses terres.

 

 


 

 


 

 


 

 

LE BILAN

 

Quelle soirée !

Entre une vraie conférence de la part de Microsoft qui a su réveiller les joueurs et les rassurer quant à l'avenir en matière de jeu vidéo sur leur future XBox One, et puis Sony qui a écrasé la concurrence et qui a su provoquer un vrai enthousiasme quant à sa future machine tout a été presque parfait lors de cette nuit la plus longue du jv.

Sony semble prendre de l'avance et risque de faire très mal tant à Nintendo qu'à Microsoft dans les années à venir.

Accessible, réussie, orientée gamer, la petite (au sens figuré) dernière de chez Sony semble bien avoir tous les atouts pour s'imposer et remettre le Japon au premier rang.

Le seul bémol du côté de chez Sony reste la perte du jeu online gratuit puisque un abonnement PS+ sera nécessaire (entre 3 et 5 euros/mois) : pas bien grave ceci dit puisque c'est la XBox360 qui a légitimé ce procédé et que sa soeur poursuivra elle aussi sur ce chemin.

Pour Microsoft le prix, les soucis en matière de liberté du joueur, ou la puissance légèrement moindre seront des freins difficiles à faire sauter.

Restent deux bécannes qui feront bientôt passer nos PS360 pour des antiquités, d'ici un an et demi dirons nous.

 

* Killer Instinct sera finalement un free to play avec un seul personnage jouable (les autres à acheter) ce qui refroidit un peu...

 

VAINQUEUR

 

SONY

 

 

 


 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 17:16

asia-argento-total-entropy-2013-cover-twitter-1.jpg

 

Titre : Total Entropy

Genre : Rock Indé

Année : 2013

Distributeur : La Baleine

 

 

Total Entropy n'est pas véritablement le premier album d'Asia Argento, égérie fatale pour de nombreux hommes et pour de nombreuses femmes, mais plutôt une compilation des aventures musicales de l'actrice italienne.

 

Incroyable mélange des genres de la part de cette brune sensuelle qui s'est entourée d'artistes d'horizons divers (Anton Newcombe, Antipop, Toog, etc) afin de nous plonger dans une ambiance assez sexuelle et atmosphérique. Avec ce Total Entropy on plonge, même si l'approche reste très différente, dans un nouveau Music To Make Love To Your Old Lady By. Souvenez-vous donc de cette galette hyper chaude où on retrouvait notamment un Mike Patton au sommet de son art. Impossible à l'époque, et encore aujourd'hui, de rester de marbre face à un tel déferlement d'hormones musicales faites pour s'envoyer en l'air.

 

Asia nous envoie en l'air au sens propre comme au figuré : en se laissant emporter par les douceurs électro-rock des 16 pistes (17?) on peut tout autant laisser vagabonder son esprit qu'entretenir tout en délicatesse un désir charnel qui saisit chaque pore de la peau à peine l'enregistrement lancé.

 

Très bonne surprise que cette sortie estivale donc, il serait dommage de se priver d'un disque un peu surréaliste et totalement intemporel.

 

Une vraie réussite !

 

Tracklisting :

01 Ours
02 Ugly duckling
03 Le mépris
04 Il tempo
05 Life ain't enough for you
06 Je t'aime moi non plus
07 Cheeseandeggs
08 A radical bravery
09 Someone
10 Vampy
11 Indifférence
12 Live fast! Die old!
13 My stomach is the most...
14 Liebestod
15 Le sacre du printemps
16 Aziapella

 


 
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 09:51

http://www.journaldugeek.com/files/2013/05/New-XBOX-ONE-016.jpg

 

 

Le monde du jeu vidéo est en ébullition : après une conférence somme toute assez moyenne réalisée par Sony concernant sa future PS4, c'est au tour de Microsoft de s'offrir au public afin de dévoiler sa future "console".

Il s'agit donc de la XBOX ONE, nom que personne n'avait vu venir, et qui colle parfaitement à l'objet all-in-one (tout en un) que la firme américaine va tenter de nous refourguer comme prévu d'ici la fin d'année.

 

Exit l'approche traditionnelle de console de jeu, finies les approches du gamer international avec les XBOX et XBOX360 du passé : la box conceptualisée à Redmond sera cette fois-ci une interface globale de salon, dédiée à la télévision, aux réseaux sociaux, à l'interconnection multimédia, et aussi au jeu vidéo. Si ce dernier était le moteur des générations précédentes il ne devient maintenant qu'un simple produit d'accroche, un peu comme dans une grande surface où les marges principales se font sur d'autres produits mais où le jv reste un premier achat essentiel.

 

Une conférence bien triste pour les joueurs donc, car si l'on s'en tient aux bonnes nouvelles c'est l'heure des vaches maigres :

- 15 exclusivités promises en première année

- un hardware solide et puissant (même si inférieur à celui du concurrent principal)

- une manette qui a l'air agréable où l'on nous promet des gâchettes avec retour de force localisé

 

Pour le reste c'est avec rage que l'on a pu écouter parler à n'en plus finir de télévision, de technologie kinect servant notamment à jongler entre tv, internet et jv, de séries tv (la série Halo pilotée par S. Spielberg), de transferts mobile-console-pc, et de réseaux sociaux...

 

Mais alors qu'en est-il du jeu vidéo ? Déjà il s'agira d'attendre le prochain E3 pour se faire un avis plus objectif, mais au cours de cette conférence nous avons eu droit à du Call Of Duty Ghosts (comme c'est original), des trailers d'Electronic Arts sans intérêt aucun (EA prête ainsi allégeance à son confrère américain et tentera de mettre un terme au marché de l'occasion et au prêt entre joueurs...sic), ainsi qu'à une seule exclusivité du studio Remedy qui met malheureusement elle aussi l'accent sur l'interconnection tv-jv.

 

Microsoft a fait une conférence pour la ménagère américaine avant tout, provocant la déception d'un grand nombre de spectateurs. Surtout qu'après cette conférence des informations (rumeurs ou infos?) ont circulé sur internet concernant des connections internet obligatoires pour jouer, la mainmise par la firme sur le marché de l'occasion en le rendant quasi obsolète, l'observation des moindres faits et gestes des utilisateurs de la console via le kinect (si si vous savez cette caméra qui filme votre salon 24/24, même la nuit maintenant), ou encore la possibilité de faire gagner des trophées avec des publicités de partenaires, voire une optimisation technique des jeux pour ceux qui jouent en ligne (osef des joueurs offline?) : les démentis ou précisions se succèdent depuis dans la presse mais le mal est fait.

 

Si SONY suit ce mouvement avec sa PS4 (ce que nous saurons très bientôt) on ne pourra qu'être triste et malheureux face à ce que sera devenu l'industrie du jeu vidéo. Quand on a connu l'évolution de ce média ludique à travers les époques on ne peut qu'être fondamentalement choqué par l'orientation qu'a choisi Microsoft pour sa machine. Certes la multinationale est cohérente avec son projet de mettre à mal les japonais, en entrant de prime abord dans le monde des consoles de jeu, en s'y incrustant solidement, et en les faisant passer maintenant pour quelque chose d'obsolète face à des box all-in-one.

 

Au risque de passer pour un "vieux con" je regrette l'époque des Dreamcast, PSII, Saturn, PSONE, Game Boys, Game Cube, XBOX (première du nom) : des machines où le jeu restait le moteur, dotant les développeurs d'une orientation gamer propice à l'imaginaire et au dépassement de soi.

 

Quand on voit qu'EA, un développeur qui salit ses licences fortes en en faisant des objets commerciaux sans saveur (Crysis, Army Of Two, Dead Space) est un fervent défenseur de la XBOX ONE et que ces messieurs crachent sur la WiiU de Nintendo on comprend mieux leur stratégie globale : faire débrancher le cerveau aux joueurs, provoquer une dépendance à un seul objet multimédia, et verrouiller un marché qui ne leur appartient pas mais qu'ils convoitent.

 

J'ai moi même abandonné la XB360 depuis l'avènement du kinect, la casualisation des jeux, le peu de sorties de titres originaux, la mise à mal des studios indépendants.

 

L'orientation que prend l'univers du jeu vidéo me déplaît fortement à l'heure actuelle, je reste un fervent défenseur des consoles contre les box tv améliorées : ça n'est pas le même monde, ça ne relève pas des mêmes attentes !

 

Attendons l'E3 afin d'en savoir plus sur les stratégies définitives de Microsoft et Sony mais restons vigilants : le jv est un loisir convivial à la base et à l'heure d'aujourd'hui chez les grands constructeurs seul Nintendo semble avoir gardé ce cap avec sa WiiU sur laquelle les titres se font trop rares aujourd'hui pour faire décoller les ventes.

 

Wait & see !

 

BATKILL


 

 

 


 


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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 18:08

jaquette-fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3-.jpg

 

Titre : Fist Of The North Star : Ken's Rage 2

Genre : Beat Them All

Testé sur : PS3 (existe également sur XB360, Wii U)

Sortie : 08.02.2013

Développeur : Tecmo Koei

Editeur : Tecmo Koei

 

 

PRESENTATION

 

Plus connu sous nos latitudes sous le doux nom de "Ken le survivant" voici venir une série japonaise violente et sanguinolente sous la forme d'un jeu vidéo d'action. Cest le développeur de Dynasty Warriors qui s'y colle et qui devra effacer la déception énorme du premier volume sorti sur console un an auparavant.

La recette est éprouvée : un chemin balisé, des ennemis par centaines, et des héros quasi invincibles à manier.

On reprochait au premier Ken's Rage sa laideur, sa rigidité, son manque de charisme (un comble), et l'on s'attendrait presque au pire en allant découvrir sa suite. Pourtant c'est le coeur du fan qui parle et qui attend un vrai jeu vidéo cette fois-ci. Le désert façon Mad Max made in Japan où Kenshiro de l'école du Hokuto roule sa bosse (avec les autres protagonistes dont le terrible Rei)  s'ouvre enfin à nous !

 

LE POSITIF

 - La trame principale : très fidèle au manga (mise en scène, développement scénaristique) le titre de Koei possède un atout majeur. L'univers de Ken's Rage 2 est fabuleux : apocalyptique, violent, sadique, désespéré. Or c'est grâce à Ken que certains pourront entrevoir une lueur d'espoir dans ce tourbillon de sable et de sang.

- L'amélioration globale : en résumé tout est ici mieux réalisé que dans l'opus précédent. Du coup même si cela reste parfois insuffisant (cf. Le Négatif) au moins le joueur ne se sent pas totalement floué par son achat. Les païens idolâtres comme moi y trouveront même leur compte.

- La durée de vie : Avec son mode principal conséquent, ses missions annexes (qui permettent d'incarner certains méchants), et sa coop' en ligne voilà un point sur lequel les adeptes du Nanto ne pourront pas attaquer gratuitement les concepteurs de Fist Of The North Star.

 

LE NÉGATIF

  - Les graphismes : le genre ne se permet que rarement une beauté à toute épreuve. Ici c'est même un sommet qui est atteint tant on sent que les développeurs ont privilégié la quantité sur la qualité visuelle. Décors vides, personnages moyennement modélisés, modèles uniques multipliés à l'infini... Heureusement le tout sait rester ultra fidèle à l'ambiance du manga et de l'anime. Pour les fans cela sera suffisant, pour les autres les yeux vont saigner.

- Le gameplay : bourrin et répétitif à souhait. Les combos sont peu nombreux, les protagonistes sont assez rigides. On matraque sa manette comme un demeuré afin d'occire ses assaillants par vagues entières. L'esquive ou la défense fonctionnent très (trop) facilement mais n'apportent aucun sens tactique supplémentaire à des affrontements bourrés d'hémoglobine. Là encore seuls les fans pardonneront cet écart, les autres retourneront jouer à Sengoku Basara.

- L'IA : Mêêêêêêh...ou quand le syndrome du mouton suicidaire frappe vos ennemis.

 

 

AU FINAL

"Hatatatatatatatatatatatatata Hataaaaaaaaaaaaa"

Si cette expression philosophique vous dit quelque chose vous pourriez bien apprécier cette seconde rage de Ken.

En y jouant avec parcimonie vous ne vous en écoeurerez point, et le plaisir sera au rendez-vous.

Pour tous les autres il y a l'abstinence, tout simplement.

 

 

UNE NOTE ?

 

11/20

 

DES IMAGES

 

fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3-ps3-13602.jpg

Il a tué le Sergent Pepper !

 

fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3--copie-1.jpgOeil pour oeil...

 

fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3--copie-2.jpgMon corps n'est pas un cendrier.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 10:11

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Titre : Ni No Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste

Genre : RPG (jeu de rôle)

Testé sur : PS3

Sortie : 01.02.2013

Développeur : Level 5

Editeur : Namco Bandai

 

 

PRESENTATION

 

Attendu, et présenté, comme le sauveur du RPG made in Japan ce Ni No Kuni n'est autre que le bébé issu de la collaboration entre un développeur réputé pour la qualité de ses derniers titres sur console de salon ou sur portable (Level 5) et le studio d'animation Ghibli à qui l'on doit notamment l'anime Princesse Mononoke.

Il arrive après une version DS remarquée, mais malheureusement sortie uniquement au Japon, et s'appuie sur la même trame, les mêmes mécanismes, le côté tactile en moins.

Ni No Kuni a pour ambition de plonger les joueurs dans un univers féerique où un petit garçon voyage entre un monde onirique et la réalité afin de sauver sa défunte maman.

Peuplé de créatures loufoques, de protagonistes attachants, le jeu mise avant tout sur le dépaysement et la poésie afin de nous séduire. 

A mi-chemin entre un Pokemon et un Final Fantasy (il associe capture de familiers et combats en semi temps réel) ce Ni No Kuni est-il la perle tant attendue ? 

 

LE POSITIF

 

- Les graphismes : une franche réussite technique qui montre que la PS3 est une console de haut vol. Le cel-shading (rendu dessin animé) offre des environnements magnifiques aux couleurs enchanteresses, ce qui permet des transitions logiques avec des cinématiques d'animation assurée par l'un des meilleurs studios du moment. C'est beau, coloré, fluide : bref on en redemande.

- La musique : bien qu'un peu redondants les thèmes musicaux de Ni No Kuni tapent tout de même dans le haut du panier. Tour à tour mélancolique, enthousiasmante, rigolote, la bande originale de ce jeu mérite franchement le détour. On pense aux grands classiques du rpg (Final Fantasy, et oui encore)  mais aussi parfois au cinéma et aux envolées lyriques de La Guerre des Étoiles. La classe à tous les étages.

- Le sens de la finition : les menus, les cartes, l'inventaire : tout est lisible, clair, et précis. On navigue avec bonheur dans l'interface du jeu qui bénéficie d'une lisibilité digne des plus grands. La localisation en français est excellente, la vostfr parfaite... Décidément quand les japonais y mettent les moyens leurs productions se révèlent accessibles et pointues : RAS.

- La durée de vie : en faisant l'aventure en ligne droite le joueur lambda pourra compter sur une quarantaines d'heures ce qui est déjà très correct. Mais si l'on s'amuse à faire évoluer tous ses familiers au maximum tout en jouant à fond la carte des quêtes annexes, alors on peut raisonnablement multiplier ces quarante heures par trois !

- Le scénario : plutôt convenu, même si touchant, au premier abord le titre évolue au fil des heures pour nous offrir une histoire très attachante. On replonge dans l'enfance, avec cet optimisme naïf face aux difficultés et à la cruauté de certains moments de notre existence. Une chouette aventure donc, pour un dessin animé que l'on prend plaisir à découvrir une fois le pad en main. Un petit bémol tout de même : les puristes du jeu de rôle à l'occidentale trouveront certainement tout ceci beaucoup trop édulcoré pour prendre leur pied.

- L'animation : au même titre que les graphismes elle est quasi parfaite. Le mot qui revient encore une fois est la fluidité : tout coule de source sans anicroche. Chapeau bas !

 

LE NÉGATIF

 

- Le système de combat : trop brouillon pour être satisfaisant. On dirige principalement les familiers et leurs maîtres sur de petites zones ouvertes où l'on combat en incantant des magies ou attaques via un menu. Les règles des affinités (terre, électricité, feu, eau, lumière, ténèbres) impliquent un peu de stratégie. C'est très classique mais surtout terriblement redondant.Et puis il y a cette IA des coéquipiers qui frise le lamentable. Si l'on peut donner des directives (improvisation, soutien, attaque ; attaquer l'ennemi le plus faible, attaquer le même ennemi que le capitaine) et que les partenaires les appliquent tant bien que mal, la propension à gaspiller les PM (magie) est hallucinante. On se prend à pester contre cette bêtise crasse de nous adjoindre deux "idiots" tout au long de l'aventure.

- La durée de vie gonflée artificiellement : préparez vous à faire un nombre incalculable d'allers et retours inutiles. Si quelques uns servent la trame scénaristique, l'immense majorité d'entre eux est quant à elle superflue. Retourner sur ses pas pour trouver une potion qu'il faut ramener, pour ensuite repartir confirmer que la livraison à bien eu lieu : voilà qui est énervant. Les quêtes secondaires sont nombreuses, et autorisent ainsi le level-up, mais sont d'un ennui terrible. Et il y a pire que ça : l'évolution des familiers. Arrivé à un certain niveau ils peuvent évoluer vers une autre forme si on leur fait manger la gemme adéquate. Tout va bien jusque là. C'est alors qu'on se rend compte qu'à chaque évolution (permettant d'apprendre des sorts plus nombreux et plus puissants) le familier retombe au niveau 1 ! Imaginez donc le temps qu'il vous faudra pour remonter tous vos familiers jusqu'au niveau de la zone qui vous a permis d'évoluer... En sachant qu'il y a deux évolutions possibles par familier, et que l'on peut en croiser plus de deux cents. A moins d'être un amoureux du farming et du level-up on ne peut être que consterné par cette mécanique de jeu...pour ne finalement garder auprès de soi que les premiers familiers rencontrés.

-Le manque de charisme des méchants : ces derniers n'apparaissent que trop peu au fil du déroulement des aventures. En plus de ça ils ne sont pas très développés psychologiquement (contrairement aux protagonistes), même s'ils s'apparentent clairement à ceux créés pour les films d'animation de Ghibli. Un peu déçu donc, car on s'attend à les voir prendre une ampleur qui n'arrive jamais.

-Le rythme trop langoureux : c'est dommage de voir qu'on applaudit des deux mains quand un climax pointe le bout de son nez, mais que finalement ils sont très peu nombreux, et peinent à arriver. L'attente parait souvent très (trop?) longue avant de pouvoir bénéficier de sensations plus énergisantes. A titre personnel je me suis même retrouvé à me dire au bout de 30 heures que le jeu n'avait pas vraiment démarré, alors que si le jeu était déjà bien entamé. On ferait bien un petit somme devant Ni No Kuni par moment, et ça c'est juste impardonnable pour un rpg qui se veut être le porte étendard d'une génération.

- Le système de craft loupé : dans Ni No Kuni on peut mélanger des ingrédients, des objets, des gemmes, afin d'élaborer des potions ou des artefacts plus puissants. Pour ce faire il faut collecter des recettes, lire le grimoire, ou tenter sa chance aléatoirement. Oubliez la dernière, ça n'est que perte de temps (les artefacts restent heureusement dans l'inventaire si le mélange échoue). Par contre les formules que vous lisez dans le grimoire ne sont pas notées comme acquises : il faut donc revenir en permanence lire dans le grimoire pour se souvenir des composants adéquats pour la réalisation d'un objet. C'est très pénible, énervant même, dommage dès lors de ne pas avoir joint un grimoire papier avec le jeu...

 

AU FINAL

 

Très difficile de rendre un verdict pour Ni No Kuni sur PS3. C'est un peu comme si on vous vendait une jolie maison de campagne, mais qu'au bout de peu de temps vous vous rendiez compte que la tuyauterie est bouchée, que l'humidité dégouline le long des murs, et que le mauvaises herbes ont envahi le jardin. Pourtant en apparence tout était magnifique, et le chant des oiseaux vous ferait presque avaler la pilule.

L'enrobage frôle la perfection, quand le contenu déçoit par son manque de finition : un jeu de console portable transposé sur console de salon doit bénéficier d'améliorations majeures, autres que le seul graphisme, pour pouvoir s'imposer pleinement. Ça n'est pas le cas ici.

Certes les plus patients, les amoureux de l'onirisme, en ont pour leur argent. Mais tous les autres passeront très rapidement leur chemin.

Un peu comme pour FFXIII la question qui reviendra souvent pourra être : tout ça pour ça ?

 

UNE NOTE ?

 

13/20 

 

DES IMAGES

 

ni-no-kuni-wrath-of-the-white-witch-playstation-3-ps3-13298.jpgAu coeur du désert j'ai cru voir un Psykokwak

 

 

ni-no-kuni-wrath-of-the-white-witch-playstation-3--copie-1.jpgUn des meilleurs moments du jeu : le monde des fées

 

 

ni-no-kuni-wrath-of-the-white-witch-playstation-3--copie-2.jpgUn des premiers donjons du jeu : comment c'est beau !

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 11:09

 

Spec-Ops-The-Line-JPN-PS3-MOEMOE.jpg

 

Titre : SPEC OPS : THE LINE

Genre : TPS

Testé sur : PS3

Sortie : 29.06.2012

Développeur : Yager

Editeur : 2K Games

 

 

 

 

PRESENTATION

 

Le TPS : un genre bien représenté avec les Vanquish, Gears Of War, ou autre Uncharted.

Il y a de ça presque un an un jeu est arrivé dans une indifférence quasi générale, où quand les joueurs s'attendent à un énième third person shooter sans identité...

Pourtant le majorité des avis issus de la presse ont reconnu que la création originale du studio Yager bénéficiait d'une réalisation somme toute plus que correcte, et surtout d'un univers plus fouillé (plus mûr également) que bon nombre de productions estampillées AAA.

Tout se déroule dans une ville de Dubaï ensevelie sous le sable, alors que le 33ème de l'armée US doit s'occuper d'extraire les civils mais que tout semble avoir dérapé. On incarne le soldat Martin Walker, de retour de Kaboul, leader de la Delta Force chargée par le commandement d'aller voir ce qui se passe dans ce désert urbain. Accompagné par deux fidèles compagnons (Lugo & Adams) Walker va plonger en plein cauchemar.

 

LE POSITIF

 

- La B.O : mes tympans ne s'en remettent toujours pas. En plus de proposer une vostfr de très bonne facture, des bruitages réalistes, le titre de Yager se permet d'inclure des musiques vraiment extraordinaires pour un "simple" jeu vidéo. Jimi Hendrix, The Black Angels, Deep Purple, Mogwai, Bjork pour ne citer qu'eux : c'est du très lourd, surtout que les thèmes collent parfaitement à l'atmosphère militaro-apocalyptique du jeu.

- Les graphismes : l'Unreal Engine a été utilisé par de nombreux studios avec plus ou moins de succès. Ici les jeux de lumières sont superbes, les textures ne s'affichent pas avec trop de retard, les particules de poussière volent en toute quiétude, et on a droit à  une ville de Dubaï sous le sable totalement réaliste. Pas grand chose à redire si ce n'est au niveau de certaines textures un peu limites, auxquelles les joueurs de cette génération de console sont maintenant habitués.

- Le scénario : on peste parfois devant la bêtise de certains jeux d'action, surtout lorsque on est en présence de militaires prêts à en découdre. Ici tout n'est pas aussi manichéen que chez bon nombre de concurrents. La guerre y est présentée dans toute sa brutalité, son horreur. Pas de frappe chirurgicale mais plutôt des cas de conscience pour des personnages fort bien développés : certains passages sont dignes d'un bon film, et qui dit bon film dit bon scénario.

- Le gameplay : pas de quoi sauter au plafond, mais pas de quoi se plaindre non plus. Ce Spec Ops reste dans la lignée des jeux de shoot à la troisième personne avec un système de couverture efficace, des alliés qui ne sont pas des truffes, des armes dont le recul pourra en surprendre plus d'un, et la possibilité de donner quelques ordres (tir de couverture, élimination) à ses coéquipiers. Pas mal du tout au final.

- La durée de vie : comptez entre 7 heures et 9 heures de jeu pour le solo. Le rythme est assez soutenu pour qu'on ne s'ennuie pas, certains passages sont assez difficiles, d'autres sont difficilement supportables (la guerre quoi). Ceux qui veulent trouver tous les indices afin de comprendre tous les rouages du scénario seront plus proches des neuf heures de jeu, ce qui est amplement suffisant pour couvrir les évènements tragiques de Spec Ops : The Line.

 

 

LE NÉGATIF

 

- L'IA ennemie : si elle est du genre à ne pas vous laisser en paix, elle n'en reste pas moins assez stupide. Les soldats restent souvent à couvert  sur le même spot, ils se retrouvent aussi devant vous sans tirer assez régulièrement. Heureusement de temps à autres certaines unités donnent plus de fil à retordre. Leur nombre est finalement leur plus grande force.

- Le multi : trop classique et pas assez fréquenté pour présenter une réelle alternative au solo. Le multi est bel et bien là, mais c'est vraiment pour remplir le cahier des charges.

 

 

 

AU FINAL

 

 

Disponible dans toutes les boutiques pour une bouchée de pain SPEC OPS : THE LINE est un jeu de tir à la troisième personne de très grande qualité. Du fait de son approche traumatisante de la guerre et du caractère très fouillé de la psychologie de ses protagonistes, le jeu ne s'adresse certes pas à tous les publics. On le conseillera plutôt aux joueurs confirmés, amateurs de films comme Full Metal Jacket ou Apocalypse Now, qui seront aux anges s'ils plongent dans cette vision un peu futuriste d'une descente aux enfers façon militaire à la conscience tiraillée.

Ceux qui s'attendent à un blockbuster façon CoD seront certainement déçus, alors que le jeu sera carrément déconseillé aux âmes sensibles ou aux joueurs trop jeunes.

En tant que trentenaire routard du JV, fan de rock psychédélique, grand lecteur de romans SF, cinéphile j'ai pour ma part été comblé, et très agréablement surpris.

 

UNE NOTE ?

 

15/20

 

DES IMAGES

 

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Des hommes face à leurs consciences...

 

 

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La technique du Haut Couteau !

 

 

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Le phosphore blanc fait des ravages

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 14:35

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Titre : Mauve

Artiste : Ringo DeathStarr

Genre : Noisy Pop / Shoegaze

Sortie : 01.10.2012

Label : AC30

 

 

Le revival du shoegaze continue !


Après les découvertes de talents bruts à l'instar des Young Prims, plus la confirmation de la réussite d'un groupe comme The December Sound, les amateurs de ce genre musical un peu trop vite enterré ont même eu une énorme satisfaction en voyant revenir My Bloody Valentine dans le giron des retours réussis.

C'est au tour d'un nouveau collectif originaire d'Austin (Texas) de monter au créneau, en sortant son premier album après une longue tournée où ses membres ont accompagné les Smashing Pumpkins et assuré leur première partie.

 

Tout commence avec des guitares sales et saturées, un chant pop susurré de manière angélique par la jolie voix d'Alex Gehring, et des montées rageuses de batterie appréciables grâce sur le titre titre RIP. Entame réussie, grâce à une fin planante à souhait qui vient se greffer avec bonheur sur cette composition.

Juste après c'est un titre rapide, bourré d'énergie qui pointe le bout de son nez avec BURN. Les calories fondent, la chaleur monte, les voix éthérées nous emmènent très haut pour encaisser les distorsions de guitares au bout du roulot et des ces rythmiques infernales.

Ca continue encore pour deux tours de pistes avec comme point d'orgue l'énorme SLACK aussi court que barré, revigorant à souhait mais toujours aussi saturé jusqu'à la moelle.

 

BRIGHTEST STAR fait doucement retomber la pression, la présence des nappes de synthé se font plus présentes, le poul ralentit nettement, le corp de calme et l'esprit s'envole. Une chanson assez sucrée, très vaporeuse, digne de figurer dans la b.o d'un très grand film (l'auteur de l'article s'excuse d'avance pour la phrase qui suit): "Allô Sofia Coppola ? Tu ne mets pas Ringo DeathStarr au générique de prochain long métrage ? Non mais allô quoi ?".

 

Retour à la réalité ? Pas vraiment avec une autre pause sur le titre DRAG et l'hommage un poil plus rentre dedans aux MBV sur le correct mais pas inoubliable FIFTEEN.

 

Puis c'est une grosse claque. Une espèce de titre tellement réussi qu'on arrête au bout de 20 secondes chrono pour se repasser une compo que l'on sent être d'anthologie. Waouh ! Ce GIRLS WE KNOW a un quelque chose de très spécial : c'est peut être ce tempo faussement ralenti, ces choeurs répétitifs à souhait, cette hypnose totale, qui nous font adorer d'un coup tout ce qui nous a amené jusque là. Ca enchaine sur un titre d'une noirceur peu commune dans le shoegaze, surtout qu'on sort à peine d'un cocon douillet même si psychédélique. Grosse rechute dans les limbes de son esprit avec l'entêtant NAP TIME.

 

WASTE fait passer gentiment le temps mais reste un titre trop générique pour marquer vraiment les esprits, même s'il faut reconnaitre qu'il reste efficace. Ceci dit il assure une trèss bonne transition vers les 3 chansons qui viennent clore ce Mauve.

 

DO YOU WANNA? revient à quelque chose d'aperçu au début de l'album : une pop crade maitrisée avec style, aux riffs de guitare excellents, et ce petit côté qui fait penser à certaines réussites de Juicifer.

Et tout se termine en beauté avec le terrible WAVE, qui vient succéder à un PLEASE DON'T KILL YOURSELF qu'un Lou Reed des beaux jours n'aurait pas renié, véritable hymne shoegaze qui reprend tous les éléments qui font de cette branche du rock un amalgame de sonorités tellement uniques : on a vraiment l'impression de revenir à la belle époque des RIDE et compagnie...

 

MAUVE est donc plus qu'une pale copie de ce qui se fait de mieux dans le shoegaze. Les Texans réussissent le tour de force d'imposer leur style dirty dans un genre ultra planant sans choquer les aficionados. On aime ce premier disque, il le mérite amplement, et on se prend à espérer que la route continuera sous les mêmes auspices !

 

 

Tracklisting :

  1. Rip
  2. Burn
  3. Drain
  4. Slack
  5. Brightest Star
  6. Drag
  7. Fifteen
  8. Girls We Know
  9. Nap Time
  10. Waste
  11. Do You Wanna
  12. Please Don t Kill Youself
  13. Wave

 

 


 


 


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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 14:46

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Titre : Tomb Raider

Genre : Aventure

Testé sur : PS3

Sortie : 05.03.2013

Développeur : Crystal Dynamics

Editeur : Square Enix

 

 

PRESENTATION

 

Lara Croft !

Rien qu’à l’évocation de ce nom les joueurs vibrent, tremblent, jubilent, s’angoissent.

Cela fait un bail maintenant que l’aventurière arpente les différentes générations de consoles (et d’ordinateurs de salon) pour des résultats plus ou moins satisfaisants. La reine du genre aventure aura tout autant séduit que déçu ses nombreux fans lors de ses aventures. L’héroïne ultra populaire a même vu un concurrent de poids s’installer dans les chaumières puisque Nathan Drake (Uncharted) est venu marcher sur ses plateformes, et Dieu sait qu’elle n’est pas si plate notre Lara…

Le reboot de la série débarque donc en ce début d’année 2013 pour un épisode qui nous fait vivre les débuts des aventures de la jeune héritière Croft. Plus sombre, plus mûr, plus action : le studio de développement a puisé chez les concurrents (Uncharted, Far cry, Metroid, Castlevania : LoS) et dans le meilleur des productions précédentes pour nous offrir un blockbuster digne de ce nom.

 

LE POSITIF

 

- Les graphismes : attention les yeux. Tomb Raider est une vraie réussite visuelle tant au niveau des textures, du level design, de l’animation, qu’au niveau des cinématiques. Chaque environnement est séduisant, la carte est vaste et procure une vraie immersion.

- L’ambiance sonore : que ce soit lors des tempêtes, de la chasse dans la jungle, de l’exploration dans des grottes tout est impeccable. On entend les animaux, le vent, la pluie comme si on y était. Les doublages sont convaincants et l’on a même le luxe de pouvoir choisir son langage audio ainsi que celui des sous-titres.

- L’armement : il est customisable, et jubilatoire. Assez restreint finalement il n’en reste pas moins très efficace et assez varié pour résoudre certaines scènes de manière plus ou moins subtile. Le pompe, le fusil d'assaut, le pistolet, le piolet et l’arc forment l’équipement parfait pour une Lara plus active que jamais.

- L’équilibre action/aventure : le titre de Crystal Dynamics est vraiment plus énergique que les opus précédents. Cependant les amoureux d’exploration pourront toujours se déplacer rapidement à leurs divers campements afin de visiter intégralement les différentes zones qui composent le jeu. Ils en retireront de l’expérience supplémentaire, des pièces d’armement rares, ou plus simplement des matières premières qui servent à modifier l’équipement.

- Lara Croft : le personnage de Lara est attachant à plus d’un titre. Cette jeune femme va connaitre une aventure hors du commun. Face à des situations dramatiques elle devra faire preuve de courage, d’abnégation, d’inventivité, mai aussi de violence et de bestialité, afin de survire. Le joueur grandit avec Lara, et ça c’est fort dans un jeu vidéo.

- La durée de vie : ils sont nombreux les titres AAA à nous proposer des durées inférieures à 6 heures. Et bien ici comptez entre 9 heures et 10 heures pour faire le tour du solo en ne fouillant pas les zones à 100%. On peut y ajouter un multi sympathique, très classique, qui permettra de s’amuser malgré quelques faiblesses.

- L’IA : les ennemis se mettent à couvert, se cachent, chargent. Ils sont plutôt dynamiques, assez agressifs. C’est du tout bon pour avoir envie de les castagner !

 

 

LE NÉGATIF

 

- Les Q(uick) T(ime) E(vent) : s’ils ne sont pas très nombreux ils n’apportent pas grand-chose au gameplay. Très basiques, ces séquences restent toutefois assez rares et c’est tant mieux.

 

 

AU FINAL

 

Quand on a entendu parler d’un énième Tomb Raider on ne pouvait qu’être méfiant tant certains épisodes ont été des désillusions, et ce malgré tout plein de signes encourageants. Les mauvaises langues l’auront dans l’os puisque Tomb Raider est une réussite à tous les niveaux. Avec une production aussi réussie les gars de Crystal Dynamics dépassent leurs concurrents actuels et posent ainsi les fondamentaux des jeux du genre action/aventure du futur. Beau, fluide, prenant, nerveux et adulte, voici donc l’un des jeux qui viennent prouver que le jeu vidéo sait être autre chose qu’un bête divertissement. Une des franches réussites de ce début d’année 2013, tout simplement.

 

UNE NOTE ?

 

17/20

 

DES IMAGES

 

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De quoi faire (un peu) travailler ses neurones

 

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L'arc est décidément à la mode par les temps qui courrent !

 

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Le charme du Tyrol ?

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 20:06

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NEWS ÉLECTRO

 

Il est tout frais le dernier tube de Diplo.

Un peu comme lorsqu'il endosse le rôle de Major Lazer le beatmaker le plus prolifique du moment envoit du lourd.

Admirez, et écoutez !

 

 


 

 

 

 


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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 13:59

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Année d'enregistrement : 1974

Artiste : Etta James

Label : CHESS

Genre : Blues, Funk, R&B

 

 

Attention à la perle rare !

 

Cet album, le douzième enregistré en studio par Etta James, est de ceux qui ne laissent pas de marbre. Il est même plutôt du genre à figurer en très bonne position dans une collection léchée de blues teinté de funk, et de jazz New Orleans.

 

En pleine période d'auto-destruction avec ses abus de substances interdites, Etta a le moral au plus bas lorsqu'elle s'apprête à enregistrer Come A Little Closer.

 

Pas évident d'être pleinement concentrée sur la musique alors que son corps réapprend à vivre de manière plus saine, que le manque se fait sentir, que l'âme subit des tourments profonds et déchirants.

D'ailleurs le projet a failli tomber à l'eau à de nombreuses reprises pour finalement sortir sans avoir le succès qu'il méritait à l'époque. La raison est toute simple : la mode musicale à cette période allait plutôt vers un jazz souple et calme. Or Come A Little Closer transpire les émotions brutes (brutales?) et l'énergie d'une chanteuse qui trouve finalement un support où faire rejaillir toutes les frustrations qui l'assaillent.

 

Les arrangements sont magnifiques, carrés comme jamais, et ce qui aurait pu être un exercice casse gueule en perdition devient une pépite de justesse. On sent qu'autour d'Etta ça ne rigole pas, le niveau est tellement poussé à son paroxisme lorsque la chanteuse laisse parler ses émotions que le backing se doit d'assurer totalement.

Un peu comme si les musiciens soutenaient Etta dans sa furieuse tempête intérieure.

 

Il y a de tout dans cet album. De la bonne funk bien rythmée, du jazz mélancolique, du blues, et du R&B au sens noble du terme.

 

Et puis il y a la voix d'Etta. Ce tymbre inoubliable, cette rage sous-jacente, cette tristesse presque euphorisante tant elle est puissante : rarement on aura tant perçu le malaise chez une artiste capable de nous secouer dans tous les sens avec une intensité de chaque instant.

 

Un disque cinq étoiles, c'est certain.

 

Tracklisting :

 

Out On The Street Again

Mama Told Me

You Give Me What I Want

Come A Little Closer

Let's Burn Down The Cornfield

Power Play

Feeling Uneasy

St. Louis Blues

Gonna Have Some Fun Tonight

Sookie Sookie

Lovin' Arms

Out On The Street Again (sigle edit)

 

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