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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 19:46

http://jahtari.org/music/images/JTRLP03_big.jpg

 

Genre : Dub Minimaliste

Année : 2010

Disponible : http://www.jahtari.org/

 

Alors là attention ! Énorme projet musical que l'on découvre à la bourre en  France mais qui doit être entendu.

Nos compères allemands de chez Jahtari (ode à l'ordinateur fétiche des années 90 reconnu pour ses sons digitaux) ont mis la barre très haut avec cette production entièrement dédicacée au peuple fumeur de weed.

On n'avait pas vu ça depuis le Temble Of Boom de Cypress Hill : stictly ganja tunes, run it selecta !

La recette est toute simple : une production réalisée à l'aide de laptops complètement vintage (Atari & Amiga) qui rendent les riddims old school au possible, un flow féminin de petit lutin enfumé et malicieux, des paroles pro-légalisation en-veux-tu-en-voilà, un sentiment de jubilation permanent qui fait bouger la tête et les pieds.

Alors pour les influences il faut lorgner du côté de Jah Shaka, Earl 16, Kenny Knots, Missill, et j'en passe.

Du très très lourd pour les tympans et un engagement pour la fumette de tous les instants.

Le message est clair : pas de drogues synthétiques, seule la ganja provoquera ces accès de méditation, ces moments de réflexion sociétale, ces barres de rire, cette euphorie permanente.

Les flics en prennent pour leur grade, les hommes politiques également, mais quand même le principal c'est de faire la fête et franchement il y a de quoi à l'écoute de cet "Ode to a carrot".

Le son de cette prod' Jahtari c'est juste une grosse boulette...d'Afghan !

On kiffe et vous devriez aussi alors pas d'hésitation foncez écouter tout ça sur leur site et achetez leur un vinyle, un cd ou même des mp3 ; ces gars et ces nenettes là le méritent vraiment.

Peace.

 

Tracklisting :

 

Roll It
Boom Shiva
Saved By A Ganja Leaf
Never Get Caught

Zeb & Scotty - Bring The Sensi
Roll That Shit

Puff The Police
Puff That Weed

I Need Weed

Ganja Ganja
Wee Rant
Jungle Of Peace

Weed Hawks
They Call It Pot
Weed Is Sweeter Than Most

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 10:30

http://cd1d.com/sites/default/files/imagecache/220x220/imageupload/image_square/169330-dub-communication-07092011-1351.jpg

 

 

 

 

 

 

Titre : Dub Communication

Genre : Dub

Artiste : Kanka

Sortie : 10/10/2011

Label : Hammerbass

 

Les murs du Bikini à Ramonville s'en souviennent encore : mais quelles étaient ces basses sourdes qui faisaient trembler des murs capables d'absorber sans fléchir des tsunamis sonores ? Il s'agissait bien d'un live set de Kanka (en prélude de King Shiloh, Dub Station#3/2009), pour une performance inoubliable à base de tracks entraînantes pleines de puissance "roots & electro". Flirtant avec la culture jamaïquaine, les sounds d'n'b, les vocalises ragga, le son de monsieur Kanka écrasait la concurrence et s'éparpillait aux quatres coins du monde.

Depuis Kanka était resté un petit peu dans l'ombre histoire de se ressourcer.

Après des explorations dubstep sour le pseudo d'Alek 6, le master of dub made in France  nous revient finalement avec un nouvel album véritablement dub sobrement intitulé dub communication.

 

A n'en pas douter Kanka s'est un peu posé pour ce nouvel opus. Si les grosses basses sont toujours de la partie, si les invités posent toujours aussi bien (Danman, Singer Blue, Zion-I) il n'en apparaît pas moins que dub communication propose une musique moins frénétique et plus mystique que lors des productions précédentes.

Comme si, alors que la mode est au tout électro, Kanka s'était décidé à revenir à des origines plus tranquilles.

L'exemple le plus frappant est la présence de superbes percussions nyabinghi sur les morceaux Do It et Fade Out (merci Bongo Ben ! ).

On notera d'ailleurs que les chanteurs n'entrent plus sur les instrus comme des guerriers affamés. On penche plus du côté des prêtres rastas distillant des litanies planantes.

Pas de crainte cependant : la production reste très haut de gamme avec des basses bien rondes, des riddims bien entêtants, une cohérence totale alors que l'album se déroule.

 

Alors on écoute, on profite, et on attend la tournée prochaine (dont vous trouverez quelques dates en prévision un peu plus loin) pour s'envoler pendant des heures en compagnie d'un grand monsieur de la planète dub.

 

Tracklisting :

 

1/ Fade In

2/ Friday's Club

3/ Rasta Children feat. Danman

4/ Zokya

5/ Dub Along

6/ We ah warrior feat. Zion-I

7/ Do It

8/ Borderline

9/ Dub is dub

10/ Golden Wings feat. Singer Blue

11/ Mafia Dub

12/ Fade Out

 

Dates (à confirmer) :

 

05.02.2012
Ax les Thermes (09) /
Festival De l'oxygène pour les oreilles /

10.02.2012
Castres (82) /
Lo Bolegason /

11.02.2012
Perpignan (66) /
Le Médiator /

17.02.2012
Paris (75) /
La Maroquinerie /

18.02.2012
Besançon (25) /
La Rodia /

25.02.2012
Gènes (IT) /
16.03.2012
Calais (62) /
Centre culturel Gérard Philippe /

31.03.2012
Chateaulin (29) /
Run Ar Puns /

05.04.2012
Toulouse (31) /
Le Bikini /

06.04.2012
Ste Croix Volvestre (09) /
Art'Cade /

27.04.2012
Grenoble (38) /
Festival Roots and Culture /

28.04.2012
Avignon (83) /
Les Passagers du Zinc /
 
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:16

http://crocnique.files.wordpress.com/2011/06/invasion-of-the-mysteron-killer-sounds.png?w=480&h=543

 

Genre : Compilation Dub Digital

Année : 06/2011

Label : Soul Jazz Records

 

On a connu, rendons grâce à Diplo, un Major Lazer venu défier les créatures de la nuit avec des munitions dancehall harcore. Franche réussite qui donna envie de voir plus de projets un peu fous éclore dans l'univers reggae-dub.

Et bien ça y est ! Et c'est le célèbre label britannique Soul Jazz Records qui s'y colle.

 

"Le Seigneur Alien Sound et ses Ravisseurs essayent de reprendre les âmes humanoïdes restées sur la planète et les Digital Defenders sont arrivés en force pour les protéger ! Les aliens se profilent à l'horizon ! Les forces centrifuges ont navigué jusqu'à Kingston, Jamaïque, terrain de bataille potentiel et un bouclier sonore permanent a été mis en place..."

C'est sur ce constat alarmant que Kevin Martin (aka The Bug) et Stuart Baker viennent détailler la structure moléculaire de ce fameux bouclier : King Jammy, Diplo, Roots Mavuva, Prince Jazzbo, South Rakkas Crew, King Tubby, et bien d'autres en sont !

Une vraie réussite donc, à ne manquer sous aucun prétexte d'autant plus que le petit plus collector est une mini bande dessinée qui met en image cette bataille sonore et galaxique sous nos tympans ébahis.

 

Tracklist
CD1
01. Steely & Clevie — Street Sweeper
02. Redrose — Now Thing
03. Roots Manuva — Doogoo Dub
04. Dave Kelly — The Return
05. Harvel 'Gadaffi' Hart — Summer Bounce
06. Max Glaser — Flatlands Dub
07. Steven 'Lenky' Marsden — Diwali
08. Matt Shadetek — Yoga Rhythm
09. Steroetyp — Alleycat
10. Da Grynch and Tippa Irie — Agony
11. Fresh Ear Productions — Hummer
12. Diplo — Diplo Rhythm
13. Mark Pritchard — Bazooka Riddim
14. Marlon Williams — Pitbull
15. Redlight — MDMA
16. The Bug — Aktion

CD2
01. Fat Eyes — Clothes Pin
02. Steven Ventura — Throw Your Hands Up
03. Sly Dunbar and Christopher Birch — Corners Boy
04. David Jahson — King of Kings
05. Fat Eyes — Steel Plate
06. South Rakkas Crew — Red Alert
07. Parara and McCoy — Them Can't Hold Yuh Girl
08. King Tubby — Fat Thing
09. World Beat — Goldmine
10. Andre 'Suku' Gray — Sign
11. Henfield and Shadowman — Babatunde
12. Firehouse Crew — No False Hair
13. Computer Paul — World Talk
14. Fat Eyes — Overdose
15. Prince Jazzbo — Great Dub
16. Kickin' Productions — What You Gonna Do
17. Pliers — I'm Your Man Dub
18. Wiz Kidz Team — In My Heart Version
19. Jammys Jam2 James — Peenie Peenie

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 10:23

http://www.90bpm.net/media/redaction/640-51e8-bjork.jpg

 

Genre : Electronica

Sortie : 10/10/2011

Label : One Little Indian

 

 

Qui n'a pas entendu parler du dernier projet multimédia et ambitieux de la chanteuse natale des terres islandaises ?

Applications pour iPad, instruments conçus sur mesure, concepts écolo-technologiques : tout ceci fait partie d'un plan marketing géant (de par sa taille, pas forcément de par sa réussite) qui devra appuyer une tournée de trois ans avec des spectacles grandioses en perspective.

Loin d'être un fan admiratif de Steve Jobs et de ses inventions ou un client régulier de prestations scéniques plus proches de la chorégraphie que du concert j'ai choisi de faire abstraction de tout ce tintamarre médiatique afin de me pencher sur l'essentiel : la musique.

Exercice casse gueule puisque depuis Verspertine en 2001 la demoiselle (pardon aux féministes !) a déçu : si dans l'absolu les concepts furent séduisants au niveau purement sonore ce fut la déconvenue. Mais où est donc passée la créatrice de l'inoubliable Homogenic ?

 

Et bien fidèle à elle même Björk a décidé de se caler sur les rythmes et les énergies de l'Univers(al) en s'entourant de scientifiques, programmeurs, créateurs, pour nous faire plonger dans une nouvelle vibe galaxique. Une sorte de folie des grandeurs qui nous place au pied du mur : face à un tel projet nous oreilles n'en seront que plus exigeantes.

 

Bon inutile d'y aller par quatre chemins, Biophilia est une vraie pépite d'or de laquelle se détachent quelques morceaux encore plus réussis que les autres.

Hommage donc à Thunderbolt : un composition hallucinante qui décolle vraiment à partir de la troisième minute (sur six) et qui perche totalement. Une montée en puissance soutenue par un clavier sourd et organique, qui donne vie à des rythmes syncopés sublimes.

Surprise à l'écoute de Crystalline: cette piste oscille entre influences électro, breakbeat et d'n'b, de manière décalée cependant grâce à ses saccades et virevoltes accrocheuses. Étonnant de la part de Björk, et plutôt jouissif au final.

Bonheur doucereux avec Hollow : une orchestration symphonique de toute beauté, puissante et magistrale. Un vrai puits d'émotions brutes et brutales.

Pour le reste on pourrait parler d'influences de Murcof (et son son si cosmique), de clin d'oeil appuyé à Homogenic, ou encore d'électro-pop soyeuse, voire de rave de luxe sur un morceau (je vous laisse le soin de le trouver) plus faible que les autres.

Biophilia s'en tire donc mieux qu'avec de simples honneurs. Loin d'être une déception il permet même à Björk de réussir la prouesse de se renouveler tout en faisant une franche allusion à l'époque des débuts d'une vraie artiste qui ne laissa personne insensible.

 

Quant au projet multipistes qui entoure la sortie de cet album on ne se prononcera pas dessus tant il apparaît démesuré (provocateur ?) dans une période où les gens galèrent un peu partout sur le globe : peut-être veut-il mieux que cela vienne d'une Björk perchée plutôt que des Gaga et autres Mado' dont on se fout éperdument ?!?

 

Tracklisting :

01. Moon
02. Thunderbolt
03. Crystalline
04. Cosmogony
05. Dark Matter
06. Hollow
07. Virus
08. Sacrifice
09. Mutual Core
10. Solstice

Edition Digipack

11. Hollow (Original 7 Minute Version)
12. Dark Matter (With Choir & Organ)
13. Náttúra

 

En écoute :

 

 

 

A voir :

 

 


 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 18:55

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/3/5/7/4018939201753.jpg

 

Sortie : 23/03/2011

Genre : Hip Hop

Label : Jakarta Records

 

Originaire du Connecticut, Akua Naru est une poétesse des temps moderne qui s'est posée en Allemagne depuis quelques années. Elle a sorti son premier album cette année et en toute franchise il n'est que temps pour les amoureux du hip hop de se pencher sur cette production aux arrangements doux, chaleureux, intemporels.

 

A base de scratches bien sentis, de rythmes soul/rap ensoleillés et flows murmurés The Journey Aflame s'impose rapidement comme une des très bonnes surprises issues fraîchement des bacs musicaux.

Entre un hommage appuyé à celles qui l'ont précédé dans un monde plus que macho (the world is listening), un retour aux racines tribales (tales of men), ou encore des témoignages de son parcours et de ses rencontres sur le globe, Akua Naru nous fait découvrir un univers intime loin des appels rutilants du mouvement rap actuel.

 

Difficile de résister à ce timbre suave mais déterminé venu d'outre-Rhin. Surtout que la belle Mc s'est entourée des meilleurs beatmakers du coin. Pour donner encore un peu plus de valeur à cette création on ajoutera également que si les invités ne se bousculent pas au portillon, ils sont tous de qualité et apportent tous une touche personnelle qui vient se greffer sur le projet avec une déconcertante évidence.

 

Ah oui et écoutez bien le titre mo(u)rning, ode fatale aux titres de Nas et autres Fugees dans les nineties !

 

Tracklisting:

01. Intro
02. The Ride
03. The Backflip
04. Nag Champa Prelude
05. Nag Champa
06. Run Away
07. Tales Of Men (feat. African Footprint)
08. The World Is Listening
09. The Wound (feat. Blitz The Ambassador)
10. The Block
11. Mo(U)Rning
12. The Flame (Narulude)
13. The Jones (feat. Mic Donet)
14. Poetry: How Does It Feel?
15. Find Yourself
16. The Journey
17. Rhyme-Writer’s High

 

En écoute:

 

 

 

 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:47

http://mmcdn3.hosting-media.net/jpg343/u0602527851198.jpg

 

 

Sortie : 03/10/2011

Genre : Hip Hop

Label : Island

 

S'il existe un dj dont chaque album est en soi un vrai évènement à sa sortie c'est bel et bien monsieur Shadow.

Peu prolixe, sa dernière galette date de 2006, cet artiste qui déchaîne les passions avait déçu avec The Outsider qui reçut à l'époque un accueil plus que mitigé de la part de la presse et des fans. C'est donc avec un peu d'appréhension qu'on se met à écouter The Less You Know, The Better.

 

Alors qu'en est-il de cet enregistrement ?

Et bien on a l'impression que Shadow revient aux sources, que le virtuose de la platine s'est décidé à renouer avec les meilleures recettes musicales qui ont fait son succès. Une multitude de genres musicaux sont abordés (hip hop, rock, électro, funk, soul) pour le meilleur tout simplement.

Les arrangements sont d'une propreté hallucinante, des beats variés s'enchaînent avec une facilité déconcertante.

Shadow nous trimballe dans une ballade urbaine réjouissante, pleine de vie, où le mot d'ordre est l'éclectisme.

Entre deux inspirations enjouées et dansantes notre pionnier de l'abstract hip hop n'hésite pas à nous forcer à atterrir tout en douceur avec des pauses délicates.

Quel talent !

Incroyable de voir avec quelle maitrise le dj explore tous ces styles.

Entre les riffs acérés de guitare, les beats construits de manière explosive, les scratchs dont on reconnaît la patte immédiatement, les samples fabuleux et les invités de luxe (Talib Kweli, Tom Vek) on nage vraiment en plein bonheur.

 

Moins rap, plus moderne et inspiré que son précédent opus, ce The Less You Know, The Better est donc un vrai bon album.

Et la tâche s'annonçait d'autant plus ardue qu'il n'est jamais facile de donner vie à un album touche à tout sans essuyer les critiques acerbes des fans absolus.

Mais justement Shadow nous donnait l'impression de tourner en rond, de ne plus trop savoir quoi faire. Et la réponse est là, devant nos petites oreilles avides de nouvelles mélodies : Dj Shadow est bel et bien de retour, et il va tout déchirer sur son passage !

 

Tracklisting:

01. Back To Front (Circular Logic)

02. Border Crossing

03. Stay The Course (Feat. PosdNUOS & Talib Kweli)

04. I've Been Trying

05. Sad And Lonely

06. Warning Call (Feat. Tom Vek)

07. Tedium

08. Enemy Lines

09. Going Nowhere

10. Redeemed

11. Run For Your Life

12. Give Me Back The Nights

13. I Gotta Rokk

14. Scale It Back (Feat. Little Dragon)

15. Circular Logic (Front To Back)

16. (Not So) Sad And Lonely


 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:44

http://3.bp.blogspot.com/-sUmycvVB7U4/TWEVkV3auvI/AAAAAAAAAYA/rCEphtDAtT8/s1600/Yom%2Bwonder%2Brabbis.jpg

 

Sortie : 18/03/2011

Genre : Jazz ?


 

Alors que des hordes de zombies déferlent sur la culture moderne (comics, séries tv, soirées, films) on cherche aujourd'hui un vrai super héros qui saura nous protéger et qui saura également nous faire penser à autre chose... Que dis-je ? On cherchait un super héros, car ça y est maintenant il nous est arrivé un vrai super clarinettiste dont le talent brut va redonner un peu de couleur à ce monde qui sombre radicalement dans la putréfaction et la douleur !

 

La recette miracle est toute simple : du jazz soutenu par un vent d'est, du rock psyché plein de force, et des compositions magnifiques. Cet amalgame sonore est bel et bien capable de mettre en sourdine les cris des morts vivants qui tenteront coûte que coûte de vous embrigader au sein d'une de leurs hordes.

Tout au long d'un super périple Yom et ses Wonder Rabbis balancent une tripotée de morceaux cultes, oniriques et planants. Qu'on longe le Danube, qu'on déjeune sereinement à Tchernobyl (croquez dans mon sandwich à la kryptonite) ou qu'on prenne l'autoroute pour Constantinople, Yom nous protège ! Avec tout son amour il élève la musique à un niveau médicalement recommandable, un super niveau anxiolytique, sans aucune molécule nocive pour nos cerveaux abîmés par le mainstream à tout prix que certains labels super vilains veulent imposer au monde entier.

 

Difficile donc de classer cet album dans un genre musical précis tant il emprunte à des univers très diversifiés. Tout se mélange pourtant avec brio, sans aucune faute de goût, et au final le slap sur nos fessiers est irrémédiable. On a chaud, on transpire, on plane à 10000 pieds et on en veut encore.

 

Quel panard de survoler la zique en compagnie de musiciens aussi doués : mais bon on nous avait prévenu, avec des super héros on ne pouvait s'attendre qu'à ça ! Sauver le monde leur est tellement facile...

 

Tracklisting :

 

1 Picnic In Tchernobyl

2 Highway To Constantinople

3 Landscape

4 The Wonder Rabbbis

5 Saving The World Is Easy

6 Along The Red Danube

7 Killing A Gypsie

8 Landscape

9 The Arrival

10 Kaddish For Superman

11 With Love

12 Once Upon A Time

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 17:37

http://blogspotmag.files.wordpress.com/2011/05/image-2.png

 

Artiste : David Rodigan

Genre : Reggae

Année : 29/11/2010

Label : Fabric Records

Lien commercial pour se procurer la galette !

 

Mister Rodigan, l'homme qui domine les sound clash depuis un moment, débarque dans l'institution électro Fabric afin de faire découvrir l'univers reggae/dub au plus grand nombre.

Pour ce faire ce grand collectionneur hyperactif compile des inédits old school ou modernes comme il en a l'habitude lors de ses prestations en live. Car on sait que ce Dj anglais réussit régulièrement à séduire son auditoire à grand coup de tracks éclectiques, et c'est encore le cas ici !

On croise donc du vrai dub roots avec King Tubby (Roots Of Dub), Augustus Pablo. On passe également par du new roots made in Alborosie (Kingston Town) ou des nouveaux classiques (Come Around de Collie Buddz). On n'oubliera pas non plus les incontournables dancehall (Ghetto Story) voire le remix dubstep de la ganjah tune Police In Helicopter reprise avec classe par Million Stylez.

Que du bon donc tout au long de ces 21 pistes. Les amateurs avertis seront comblés par les petites touches originales de mistah Rodigan, tout comme les novices qui seront aux anges de pouvoir mettre la main sur des standards aussi facilement.

Le reggae a le vent en poupe depuis quelques mois : avec cette compilation le label Fabric en rajoute une bonne couche pour alimenter nos derniers jours d'été de bonne musique bien roots.

Peace.

Batkill.

 

 

 

 

 

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 09:49

http://www.yinmagazine.com/wp-content/uploads/2011/02/Young-Prisms-Friends-For-Now.png

 

Groupe : Young Prisms (Myspace)

Titre : friends for now

Genre : Shoegaze

Label : Kanine Records

Année : 2011

 

 

S'il est un genre qui est bien revenu à la mode dans le rock moderne c'est le shoegaze.

Sorti de presque nulle part l'album friends for now s'apparente clairement à ce mouvement musical fait de rythmes hypnotiques, de saturation extrême, de mélodies mélancoliques et éthérées.

Et ce n'est que pur bonheur de découvrir l'univers des Young Prisms originaires de San Francisco en Californie : pas d'entourloupe adolescente ici, mais une musique cohérente, mature, pleine de sens, ultra planante qui saura provoquer en tout fan de shoegaze l'excitation des débuts.

Pourtant les musiciens du band sont du genre jeunots, 22 ans en moyenne, et on pourrait dès lors s'attendre à une pop un peu noisy à la Pains Of Being Pure At  Heart.

Mais non c'est l'essence même du shoegaze qu'ont digéré les cinq zicos du groupe.

Plus qu'un hommage aux Slowdive, Ride et autres Jesus & Mary Chain, l'alchimie proposée par les Young Prisms est une véritable bijou sensible dont il sera difficile de se séparer dès lors qu'on y aura gouté ne serait-ce qu'une seule fois.

La galette est courte (36 minutes). Les dix titres qui la structurent sont tous sublimes. Ils nous emmènent dans un univers fabuleux duquel se détachent quelques perles encore plus jouissives.

Impossible d'oublier la montée acide et légèrement sucrée d'un if you want to dont la redondance finit par accrocher les synapses à la manière d'un stupéfiant surpuissant. Impossible de ne pas frémir face aux envolées embrumées d'un fell fine, titre tout simplement magique qui évoque le génie d'un Ride lorsqu'ils enregistraient leur meilleur album à ce jour (Nowhere). Impossible également de ne pas se laisser bercer comme un romantique névrosé par la douceur de stay awake, une piste qui exhale des relents de molécule du bien être.

Bref, friends for now est une réussite totale.

On attend la suite avec impatience et l'on se gardera bien de ranger trop longtemps l'album dans un bac de skeuds poussiéreux : il ya trop de talent chez ses jeunes pousses pour qu'on les remise au placard dès lors qu'un autre joyau nous parviendra...

Oui il s'agit bien d'un joyau que l'on peut classer sans hésitation comme l'une des meilleures sorties de l'année 2011 !

 

Extraits :

 

 

 

 

 

 

Tracklisting :


1/ friends for now

2/ if you want to

3/ sugar

4/ eleni

5/ in your room

6/ all day holiday

7/ breathless

8/ feel fine

9/ i don't get much

10/ stay awake

 

Vidéo :

 



 
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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 21:49

http://perso.ovh.net/~rootsandi/images/stories/yogi/takana%20zion%20rasta%20government.jpg

 

Sortie : 13/05/2011

Genre : Reggae

Label : Soulbeats

 

C'est une sensation étrange qui nous assaille lorsqu'on se plonge dans ce nouvel album de Takana Zion. On a l'impression que ça fait un moment déjà qu'on n'avait perdu sa trace...

 

Et pourtant depuis la sortie de sa première galette (Zion Prophet, 2007) ce rasta guinéen fait parler de lui par son engagement et son talent...mais principalement sur le continent africain où ses concerts connaissent un succès franc et massif.

 

Il semblerait même que Takana ait décidé de franchir un cap en allant enregistrer sur les terres jamaïcaines et non plus auprès de Manjul au Mali.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'effectivement le changement est radical si l'on parle des arrangements : tout est plus rond, plus carré, plus pro' mais sans la magie dub-griot des débuts.

 

Une autre école donc, classique pour les fans de reggae moderne, qui permet à Takana de se poser sur des instrus enjoués. Notre artiste est toujours capable de chanter, de toaster, d'une manière roots ou dancehall en abordant des sujets sérieux. 

 

La démarche ferait presque penser à celle d'Anthony B, qui voue une admiration sans borne à Peter Tosh, tant Takana est cohérent dans ses propos : l'identité noire, l'esclavagisme, les prières rastas sont les thématiques les plus présentes sur l'album.

 

Un album trop court (10 titres c'est peu !) mais vraiment réussi, qui devrait ouvrir les portes du grand public reggae à Takana qui d'ailleurs ne chante plus en français à cette occasion.

 

La langue de Molière serait-elle un frein à l'éclosion d'un chanteur reggae de nos jours ?

 

Il n'est pas question de répondre encore à cette interrogation, on a tout le temps. Rho, et puis en fait l'écoute répétée de ce Rasta Government plein de sagesse procure tellement de joie qu'au final l'égo franchouillard on s'en tape !

 

Tracklisting :

01. Give Thanks To Jah
02. Stolen Family
03. Glory (featuring Capleton)
04. My Music
05. Rasta Government
06. Love Fire
07. Rise Up
08. Khoule
09. M’Bife
10. Three Six Clash

 

Vidéo du gros tubasse Glory :

 

 


 

 

 

 

 

 

 

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