11 avril 2010
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Les Peacocks c'est un groupe originaire de Zurich qui brasse les influences punk, rockabilly, et rock depuis le début des années quatre-vingt-dix.
Le lineup des origines voyait Hasu assurer la guitare, Adi la batterie et Michi la contrebasse. Le groupe était alors clairement orienté rockabilly, mais le départ de Michi mit un coup d'arrêt aux débuts du trio. Un an plus tard c'est Simon, le frère de Hasu, qui prit la place de bassiste.
Malgré quelques autres évolutions au niveau des musiciens le groupe connait le succès et assure des tournées au Canada, aux Etats-Unis, au Japon, et en Europe.
Discographie sélective :
2010- After All (CD, Prison records)
2004-It's time for (CD, Leech Records)
2000-Anger and Demand (CD, On The Hill)
2001-Angel (CD, Asian Man)
1998-In without knocking (CD, Almo)
Les Peacocks en live :
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Punk-Hardcore-Metal
7 avril 2010
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The Brian Jonestown Massacre est un groupe de rock indépendant d'origine américaine qui doit son nom à un hommage au membre des Rolling Stones disparu trop tôt (Brian Jones) ainsi qu'à un suicide collectif ayant eu lieu à Jonestown à Guyana.
Le fondateur du groupe, Anton newcombe, est un fan avéré de Brian Jones qui sut apporter des influences mystiques au rock en son temps mais le BJM s'inspire également du Velvet underground, de My Bloody Valentine, ou encore des Spacemen 3.
Le groupe est connu pour avoir collaboré étroitement avec les Dandy Warhols, et certains de ses membres se sont projetés au sein d'autres formations de grande qualité comme le Black Rebel Motocycle Club ou The Warlocks.
En 2004 le groupe a été au coeur d'un documentaire qui mettait en parallèle l'ascension du Brian Jonestown Massacre et celle de leurs amis des Dandy Warhols, puis leurs différences lorsque le choix du succès commercial ou de la continuité dans l'indépendance s'est offert à eux.
Discographie sélective :
1995 : Methodrone
1996 : Take it From The Man
1996 : Their Satanic Majesties 2nd Request
1999 : Bring It All Back Home-Again
2008 : My Bloody Underground
Le titre Anemone en live :
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Pop-Rock-Indie
1 avril 2010
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Attention à la perle rare !
Swan Lake est un groupe de rock indie canadien dont les membres sont Cary Mercer (Frog Eyes, Blackout Beach), Daniel Bejar (Destroyer), et Spencer Krug (Frog Eyes, Wolf Parade).
Le trio voulait s'appeler Thunder Cloud mais comme le nom était déjà utilisé ce fut finalement Swan Lake qui s'imposa le plus simplement du monde.
En 2006 sortit l'album Beast Moans sur le label Jagjaguwar, et c'est avec cette compilation de superbes compositions éthérées mêlant pop-rock nostalgique et folk un peu barré que le groupe imposa son style. On appréciera particulièrement le morceau All Fires aux envolées légèrement dépressives, capables d'emporter tout un chacun dans un tourbillon d'émotions douces et amères.
Début 2009 c'est avec Enemy Mine que le groupe se rappelle à nos bons souvenirs. Les neufs titres de ce nouvel album ont été enregistrés à Victoria (British Columbia) début 2008. Les membres de Swan Lake assurent que lors de cet enregistrement le travail fut plus porté sur l'écriture et une collaboration plus intense que lors de Beast Moans, premier album qu'ils estiment plus être un mélange improvisé de toutes leurs influences.
Vous voulez en savoir plus ? Lien vers la fiche artiste du label Jagjaguwar !
Le titre All Fires :
Un autre titre tiré de l'album Beast Moans :
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Pop-Rock-Indie
30 mars 2010
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Encore ces fichues années 90' et leurs évolutions sonores incontournables !
On se souvient encore des premiers pas de la musique électronique, des premiers sounds bien jamaïquains, et voilà que les anglais prenaient tout le monde de court avec une fusion inédite jusqu'alors ! La jungle tout droit venue des clubs de l'underground londonien voyait alors ses djs s'affronter lors de battles incroyables avec de nombreux dubplates originaux.
Une musique speed et festive sur laquelle vient se greffer un flow bien rasta dans l'âme : rien à ajouter, la recette évoluera avec la technologie mais les bases étaient jetées.
Si l'on se remémore les performances de DJ Hype ou du Mc Jamalski avec enthousiasme, l'encyclopédie Wiki nous rappelle aussi que "le Ragga Jungle est un genre musical apparu en Angleterre vers 1989-1990, initialement principalement incarné par la production de Michael West (Rebel MC, Congo Natty Label). Parmi les pionniers du genre, également Leenie De IceRagga Twins. Aujourd'hui le terme Ragga Jungle correspond à deux genres distincts même si la frontière entre les deux est mince. Le Dubwise drum, genre de musique électronique s'apparentant à de la Drum and Bass avec une forte présence de culture reggae. Voix dancehall ou roots, reprise de riddim, breaks reggae pitché avec des effets, sirènes, samples spécifique au reggae y sont employés. Des producteur actuels comme Terry T (Congo Natty labels), Serial Kilerz, Visionari assurent l'actualité du style.
Le Ragga Jungle à proprement parler est composé des mêmes éléments reggae que le dubwise. Mais la version est jungle : breaks torturés, basse lourde et sèche. Le reggae y est encore plus mis en avant que le Dubwise avec des breaks reggae qui se prolongent. Les leader actuels sont l'Americain Tester, Psychofreud, Dj K, Twinhooker & Paulie Walnuts, Jacky Murda et plusieurs petits producteurs méconnus."
Voilà pour ce mouvement excellent dont vous pourrez déguster un aperçu sonore en écoutant la playlist suivante.
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Electro
23 mars 2010
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Tony Tuff nait en 1955 sur la petite île de la Jamaïque. Il commence à chanter vers l'âge de 15 ans, et c'est à cete période qu'il commence à côtoyer Sugar Minott et Derrick Howard.
Les trois compères forment alors le groupe The African Brothers qui signera un nombre de tubes hallucinant entre 1971 et 1978.
Tony Tuff suit ensuite une carrière solo plutôt sympathique en Jamaïque, alors que Sugar Minott décolle pour de bon dans les hautes sphères du reggae et que Derrick Howard se consacre à la production. On l'aperçoit lors de collaborations avec Henry Junjo Lawes, Yabi You, ou encore Ranking Joe.
Le début des années 80 signe le début du déclin pour Tony Tuff, il part enregistrer quelques titres en Angleterre où les fans de reggae lui réservent un bon accueil, mais on est quand même loin d'un succès retentissant.
Pourtant le bonhomme n'a pas déposé les armes pour autant, on l'a retrouvé il y a peu sur l'album How Long produit par Jah Shaka himself. Sur cette galette de bonne facture on peut redécouvrir le timbre si particulier de Tony Tuff, aussi à l'aise lorsqu'il chante que lorsqu'il pose un flow plus nerveux.
Vous souhaitez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Tony Tuff !
Le clip de Fullfilment Time :
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Reggae-Dub-Ragga
17 mars 2010
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22:21
Le ska français se porte bien avec la Ruda, Jim Murple, Marcel, mais il faut aussi parler de Skarface. Ce groupe issu de la région parisienne joue un ska engagé et festif depuis pas mal d'années. Voici comment les Skarface se présentent : "SKARFACE existe depuis 1991. Au rythme de 1 CD bien rempli par an (comme au bon vieux temps du Rock'n'Roll) le groupe tient sans conteste le devant de la scène Ska internationale.
Plus de 1200 concerts les ont mené de Moscou à Tokyo, de Bratislava à Prague, en passant par de grandes tournées en Allemagne, Espagne, Italie, Suisse, USA, Canada, et bien d'autre pays... délaissant à 80% du temps le leur (la France) ou ils ont fait naître malgrès tout pas mal des vocations actuelles. Dès leur début le choix de l'indépendance et de la liberté s'est imposé. Jamais aucunes maisons de disques, jamais aucun promoteurs ne les as intéressé, préférant vivre dans l'Underground bien à l'abris des média et de leurs stupidité. Résultat: un dénigrement et un black out presque total autour d'un des groupes les plus prolifique et les plus intègre de France. Et pourtant, malgrès tous les problèmes rencontrés et les embûches volontairement provoquées,... ça marche fort ! Des milliers de fans à travers le monde viennent les voir et achètent leurs disques. Ne bénéficiant d'aucunes aides, et surtout n'en voulant aucune, ne demandant aucune faveur, ils vont même jusqu'a réinvestir l'argent qu'ils gagnent dans la production d'autres groupes, sans jamais se payer eux-mêmes.
SKARFACE c'est un esprit, une famille. Critiqué injustement dès leurs début sous tous les prétextes parce que plusieurs membres du groupe sont Skins, chez certains jeunes crétins ce rejet continu aujourd'hui, ne voyant pas que c'est eux-mêmes qu'ils enfoncent en prolongeant les idées reçues de leurs aînés réactionnaires. Et pourtant si SKARFACE à toujours refusé tout militantisme, c'est bien des valeurs d'humanité, de partage et de non-violence qu'ils défendent dans leurs chansons. Car si certaines sont effectivement légères, ils ne faut pourtant pas passer à coté de celles qui traitent de sujets bien moins drôle. Ce n'est pas parce qu'on se revendique apolitique que l'on n'a pas d'oreilles et ce n'est pas parce qu'on ne se prend pas pour des donneurs de leçon qu'on n'a pas d'yeux. SKARFACE a fait un paquet de concerts engagés. Père du slogan «le Ska c'est la fête» en 91, le bilan en 99 serait plutôt «le Ska c'est la merde». Une poignée de cons font des fanzines de merdes et se croient les maîtres à penser du monde, un paquet de groupes crachent sur les Skins (qui furent pourtant les premiers adeptes de cette musique jamaicaine) et parfois même quelques débiles du public croient voir des fascistes dans des concerts de musique black. Un peu de culture, merde ! On a aussi besoin de respirer et un groupe comme SKARFACE c'est un bol d'air frais dans ce monde d'injustice et de pression sociale. Alors... ne prenez pas tout trop au sérieux et sachez surtout rire de vous même. Personne n'est meilleur que quelqu'un d'autre, tout a déjà était fait et tous les durs tomberont tôt ou tard sur un os. Nous mourrons tous un jour alors profitons du moment présent pour ne pas faire chier les autres et penser aussi à s'amuser. Pour soi, sans arrière pensée."
Quelques vidéos sur le net :
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Punk-Hardcore-Metal
17 mars 2010
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Neil Fraser est né en 1955 dans la ville de Georgetown (Guyana).
A l'âge de 13 ans il achète son premier magnétophone semi-professionnel et commence ses premières incursions dans l'univers du dub dès l'année suivante.
Grand bidouilleur il prend le nom de Mad Professor afin de souligner l'importance qu'a l'évolution technologique dans sa musique.
En 1979 il crée le studio ARIWA, dont les origines Yoruba signifient communication, où le dub londonien va prendre ses marques et ses lettres de noblesse.
Les collaborations avec des artistes renommés jamaïquains et anglais propulsent Mad Professor au rang de maître du dub. On le voit ainsi côtoyer Buju Banton, Jah Shaka, Horace Andy, Lee Scratch Perry ou encore Massive Attack.
Côté français on le voit bourlinguer avec les Massilia Sound System en 2000 sur l'album Marseille London Experience.
Son disciple et fils, qui n'est autre que Joe Ariwa, prolonge aujourd'hui l'aventure en rendant régulièrement hommage au paternel avec des productions roots mais en puisant aussi dans le son plus moderne comme sur le terrifiant Dubstep Dub.
Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Mad Professor ! Mad Professor is so strange :
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Reggae-Dub-Ragga
11 mars 2010
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Film incontournable qui aborde le sujet de la guerre au Vietnam de manière décalée et hypnotique, Full Metal Jacket est surtout une oeuvre majeure pour les amoureux du cinéma et des bandes originales de grande classe.
La bo du film de Stanley Kubrick propose d'un côté des musiques d'ambiance extraordinaires composées par Abigail Mead (à qui Kubrick demanda de composer des titres étranges, plus atmosphériques que mélodiques), et de l'autre côté des chansons de l'époque (Nancy Sinatra, Rolling Stones, etc...) devenues des références, ou plutôt des symboles.
Comment ne pas rester béat devant la sélection des titres, leur pertinence, leur logique implacable, surtout lorsque l'on a pu se délecter du film ne serait-ce qu'une seule fois ?
Full Metal Jacket : un film incontournable, une bande originale majeure ! Extrait d'une scène du film (pas en vost malheureusement) :
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Etrange
10 mars 2010
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Artiste : Rhymester
Titre : Egotopia
Genre : Hip Hop
Origine : Japon
Sortie : 25 juin 1995
Label : File Records Inc.
Lien pour achat : HMV JAPAN Voici l'album majeur du groupe japonais qui a porté la vague hip hop au Japon dès le début des années quatre-vingt dix. Et oui rien que ça !
Clairement influencés par le hip hop ricain de la même époque on découvre dans ce disque des instrumentaux très jazzy, aux sonorités claires qui rappelleront aux puristes des groupes comme
Cypress Hill, Gangstarr,
House Of Pain ou encore les éclairs géniaux de monsieur
Jamalski.
Le hip hop crée par Rhymester est limpide, prenant, et groovy. La basse bien ronde nous caresse les tympans pendant que les Mcs' se démènent au micro pour poser des flows excellents.
On retrouve sur certaines pistes des influences soul, funk et ragga énormes.
Cet amalgame de cultures variées, dédiées uniquement à un hip hop sobre et efficace, étonne par sa vigueur et sa fraîcheur.
On se demande encore comment personne n'a pu se décider à distribuer cet
Egotopia dans nos contrées depuis sa sortie au Japon un beau jour d'été 1995.
Un peu comme une molécule musicale ultra puissante cet album peut réveiller en vous le démon du hip hop qui sommeillait depuis quelques années du fait de l'appauvrissement généralisé de ce courant coupé de sa source de par sa course effrénée vers la rentabilité.
Tracklisting :
1/ Intro
2/ 20世紀 ~ 開け心
3/ 悪趣味節
4/ 知らない女
5/ 口から出まかせ
6/ 知らない男
7/ あしたのショー
8/ エゴトピア
9/ the GOD / the MAD
10/ 君の瞳に映るオレに乾杯
11/ Return of Funky Grammar
12/ And You Don't Stop
Lien artiste :
La page de Rhymester, vous lisez le japonais ? Tant mieux !
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Hip Hop
8 mars 2010
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12:02
Voici un groupe anglais complètement fou, capable de proposer une musique incontrôlable qui puise dans l'électronique, la world, la littérature classique, le rock, le métal....et on est encore loin de la réalité.
Les membres principaux du groupe sont Boorman, Umney, Sargeant et Al-Badri.
Autour d'eux gravitent des musiciens qui viennent poser leurs flûtes, xylophones, claviers, mélodicas, platines, comme ce fut le cas sur leur dernier album incontournable : The Wooden Horse Of Troy, SKAM records, 2005.
Non vous n'en saurez pas plus chers lecteurs, plongez vous simplement dans le myspace du groupe si vous cherchez à comprendre mieux ce projet.
Des vidéos en rapport avec le groupe, vous n'en croirez pas vos yeux :
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Etrange