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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 11:16

 

21H00 un dimanche soir à Toulouse. Rien à faire, rien à voir...que vous croyez !

Car en fait un concert fameux s'est déroulé dans une ambiance festive du côté de Borderouge, oui à la salle Le Métronum en cette douce nuit du 05 octobre 2014.

 

Tout commence avec la première sortie de Morgho face à un public de connaisseurs venus profiter un peu plus tard des prouesses du DJ japonais le plus célèbre : Krush sera bel et bien dans la place pour balancer ses mixtures sonores faites d'électro, de hip-hop, de tours de passe-passe et de scratches bien sentis.

 

Mais rendons tout d'abord à Morgho ce qui lui appartient. Elégant avec sa petite chemise noire et son chapeau, le bonhomme a su poser une ambiance vraiment sympathique. Un mix fort bien construit à base d'ambiances aquatiques posées pour débuter, pour avancer doucement vers quelque chose d'un peu plus astral, avec parfois quelques sonorités dignes d'une B.O de jeu vidéo sous acide façon Hotline Miami.

Une prestation solide, parfaite pour lancer une soirée.

On a également apprécié le retour à un hip hop un poil plus old-school en fin de set (merci monsieur le MC énergique qui est entré en scène), ainsi qu'une tentative correcte de flirter avec les compositions de Bjork.

 

Le temps de boire une bière, de revérifier les réglages du petit APN Olympus qui immortalise l'évènement, et hop, de retour dans la fosse pour l'arrivée de mister DJ KRUSH !

 

L'artiste cinquantenaire (putain déjà...) n'a plus grand chose à prouver, et c'est toujours un régal de le voir débarquer dans la ville rose.

Comme à son habitude ce master zen des platines chauffe doucement l'ambiance, alors que la salle est comble depuis un petit moment maintenant et que le public piaffe d'impatience.

Le hip hop digital agrémenté de samples venus d'Asie fait toujours recette en début de performance. Krush enchaine les tracks avec une maitrise hallucinante, le métronome cale son set au Métronum : pour le meilleur.

S'ensuivront quelques sessions bien old-school à base de vieux breaks des familles, un son sec comme une brindille musicale qui claque et s'éclate à rebondir vers nos tympans réceptifs.

Et puis ce sont les morceaux du bonhomme issus de ses albums Jaku, Meiso, et Zen qui viennent percher nos sens.

Mais bien sûr celui qui a révolutionné l'abstract japonais ne s'arrête pas en si bon chemin : Portishead s'invite pour un remix à vous emporter dans le cosmos, la funk la plus jouissive se voit elle aussi remixée pour faire shaker les nombreux booties qui ont fait le déplacement.

Wow : décidément l'énergie est communicative, personne n'a vu le temps filer.

Le maître des platines nous salue déjà après presque deux heures d'un show imparable.

Quelques cris, des demandes répétées et vives pour une prolongation, et mister Krush nous revient toujours en grande forme pour une mini session à base de classiques revisités à sa sauce. Queen (We Will Rock You introduit par une flute shintoïste, qui l'eut cru ?), Led Zep', Deep Purple, Michael Jackson,  les Beatles, James Brown : que du lourd pour terminer en beauté une soirée qui avait très bien commencé.

 

Merci les Prod' du Possible : deux bons artistes, une ambiance énergique pendant trois heures, et une folle envie de ressortir tous ses vinyles pour écouter à nouveau du bon son.

 

Ca c'est un dimanche soir réussi.

 

 

DJ Krush & Morgho live in Toulouse
DJ Krush & Morgho live in Toulouse
DJ Krush & Morgho live in Toulouse
DJ Krush & Morgho live in Toulouse
DJ Krush & Morgho live in Toulouse

DJ Krush & Morgho live in Toulouse

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 18:55

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/3/5/7/4018939201753.jpg

 

Sortie : 23/03/2011

Genre : Hip Hop

Label : Jakarta Records

 

Originaire du Connecticut, Akua Naru est une poétesse des temps moderne qui s'est posée en Allemagne depuis quelques années. Elle a sorti son premier album cette année et en toute franchise il n'est que temps pour les amoureux du hip hop de se pencher sur cette production aux arrangements doux, chaleureux, intemporels.

 

A base de scratches bien sentis, de rythmes soul/rap ensoleillés et flows murmurés The Journey Aflame s'impose rapidement comme une des très bonnes surprises issues fraîchement des bacs musicaux.

Entre un hommage appuyé à celles qui l'ont précédé dans un monde plus que macho (the world is listening), un retour aux racines tribales (tales of men), ou encore des témoignages de son parcours et de ses rencontres sur le globe, Akua Naru nous fait découvrir un univers intime loin des appels rutilants du mouvement rap actuel.

 

Difficile de résister à ce timbre suave mais déterminé venu d'outre-Rhin. Surtout que la belle Mc s'est entourée des meilleurs beatmakers du coin. Pour donner encore un peu plus de valeur à cette création on ajoutera également que si les invités ne se bousculent pas au portillon, ils sont tous de qualité et apportent tous une touche personnelle qui vient se greffer sur le projet avec une déconcertante évidence.

 

Ah oui et écoutez bien le titre mo(u)rning, ode fatale aux titres de Nas et autres Fugees dans les nineties !

 

Tracklisting:

01. Intro
02. The Ride
03. The Backflip
04. Nag Champa Prelude
05. Nag Champa
06. Run Away
07. Tales Of Men (feat. African Footprint)
08. The World Is Listening
09. The Wound (feat. Blitz The Ambassador)
10. The Block
11. Mo(U)Rning
12. The Flame (Narulude)
13. The Jones (feat. Mic Donet)
14. Poetry: How Does It Feel?
15. Find Yourself
16. The Journey
17. Rhyme-Writer’s High

 

En écoute:

 

 

 

 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:47

http://mmcdn3.hosting-media.net/jpg343/u0602527851198.jpg

 

 

Sortie : 03/10/2011

Genre : Hip Hop

Label : Island

 

S'il existe un dj dont chaque album est en soi un vrai évènement à sa sortie c'est bel et bien monsieur Shadow.

Peu prolixe, sa dernière galette date de 2006, cet artiste qui déchaîne les passions avait déçu avec The Outsider qui reçut à l'époque un accueil plus que mitigé de la part de la presse et des fans. C'est donc avec un peu d'appréhension qu'on se met à écouter The Less You Know, The Better.

 

Alors qu'en est-il de cet enregistrement ?

Et bien on a l'impression que Shadow revient aux sources, que le virtuose de la platine s'est décidé à renouer avec les meilleures recettes musicales qui ont fait son succès. Une multitude de genres musicaux sont abordés (hip hop, rock, électro, funk, soul) pour le meilleur tout simplement.

Les arrangements sont d'une propreté hallucinante, des beats variés s'enchaînent avec une facilité déconcertante.

Shadow nous trimballe dans une ballade urbaine réjouissante, pleine de vie, où le mot d'ordre est l'éclectisme.

Entre deux inspirations enjouées et dansantes notre pionnier de l'abstract hip hop n'hésite pas à nous forcer à atterrir tout en douceur avec des pauses délicates.

Quel talent !

Incroyable de voir avec quelle maitrise le dj explore tous ces styles.

Entre les riffs acérés de guitare, les beats construits de manière explosive, les scratchs dont on reconnaît la patte immédiatement, les samples fabuleux et les invités de luxe (Talib Kweli, Tom Vek) on nage vraiment en plein bonheur.

 

Moins rap, plus moderne et inspiré que son précédent opus, ce The Less You Know, The Better est donc un vrai bon album.

Et la tâche s'annonçait d'autant plus ardue qu'il n'est jamais facile de donner vie à un album touche à tout sans essuyer les critiques acerbes des fans absolus.

Mais justement Shadow nous donnait l'impression de tourner en rond, de ne plus trop savoir quoi faire. Et la réponse est là, devant nos petites oreilles avides de nouvelles mélodies : Dj Shadow est bel et bien de retour, et il va tout déchirer sur son passage !

 

Tracklisting:

01. Back To Front (Circular Logic)

02. Border Crossing

03. Stay The Course (Feat. PosdNUOS & Talib Kweli)

04. I've Been Trying

05. Sad And Lonely

06. Warning Call (Feat. Tom Vek)

07. Tedium

08. Enemy Lines

09. Going Nowhere

10. Redeemed

11. Run For Your Life

12. Give Me Back The Nights

13. I Gotta Rokk

14. Scale It Back (Feat. Little Dragon)

15. Circular Logic (Front To Back)

16. (Not So) Sad And Lonely


 

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 18:12

http://www.jarringeffects.net/riddimcollision/wp-content/uploads/2009/07/k-the-i___.jpg


 

 

K-The-I ??? nous arrive tout droit de Los Angeles où il participe activement à l'élaboration d'un hip hop underground un peu barré qui fait le plus grand bien.


Alors bien sûr il y a tout un tas de producteurs de talent avec qui il collabore et afin de ne pas brouiller trop les pistes nous évoquerons ici ses performances sur les beats de Thavius Beck ou de Meaty Ogre.

 

Aux côtés de Thavius Beck notre bonhomme gravite au sein du label Mush Records (Busdriver, cLOUDDEAD, Aesop Rock). Il peut dès lors s'enorgueillir de faire partie d'une bande d'artistes reconnus, d'aventuriers sonores qui mêlent avec brio l'électronique et le hip hop.

 

Quant à Meaty Ogre il est lui aussi un beatmaker de talent (on se souviendra longtemps de l'album Freezer Burner enregistré avec le Mc Qwel) et il propose de temps à autre des sons à K-The-I ???. Pour avoir vu poser le gonze sur un de ses instrus on est en droit de se dire qu'à eux deux ils vont en faire du bruit !

 

Il faut également savoir que K-The-I ??? a fait des apparitions remarquées sur les labels Big Dada (branche hip hop de Ninja Tune), et Anticon (Serengeti & Polyphonic, Alias, Dosh, etc...).

 

Bref les amateurs de downtempo, de zique destructurée, d'envolées poétiques et de performances live étonnantes se doivent de se pencher encore plus sérieusement sur la carrière de ce rappeur US !

 

Albums :


03/2008 : Broken Love Letter

11/2008 : Yesterday, Today, Tomorrow

 

 

En savoir plus :


Lien vers le Myspace de K-The-I ???

 


Vidéos :

 

 

 


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:26
numerisation0001-copie-2.jpg
Artiste : Rhymester
Titre : Egotopia
Genre : Hip Hop
Origine : Japon
Sortie : 25 juin 1995
Label : File Records Inc.
Lien pour achat : HMV JAPAN

numerisation0002-copie-2.jpgVoici l'album majeur du groupe japonais qui a porté la vague hip hop au Japon dès le début des années quatre-vingt dix. Et oui rien que ça !
Clairement influencés par le hip hop ricain de la même époque on découvre dans ce disque des instrumentaux très jazzy, aux sonorités claires qui rappelleront aux puristes des groupes comme  Cypress Hill, Gangstarr, House Of Pain ou encore les éclairs géniaux de monsieur Jamalski.
Le hip hop crée par Rhymester est limpide, prenant, et groovy. La basse bien ronde nous caresse les tympans pendant que les Mcs' se démènent au micro pour poser des flows excellents.
On retrouve sur certaines pistes des influences soul, funk et ragga énormes.
Cet amalgame de cultures variées, dédiées uniquement à un hip hop sobre et efficace, étonne par sa vigueur et sa fraîcheur.
On se demande encore comment personne n'a pu se décider à distribuer cet Egotopia dans nos contrées depuis sa sortie au Japon un beau jour d'été 1995.

Un peu comme une molécule musicale ultra puissante cet album peut réveiller en vous le démon du hip hop qui sommeillait depuis quelques années du fait de l'appauvrissement généralisé de ce courant coupé de sa source de par sa course effrénée vers la rentabilité.

Tracklisting :
1/
Intro
2/
20世紀 ~ 開け心
3/ 悪趣味節
4/ 知らない女
5/ 口から出まかせ
6/ 知らない男
7/ あしたのショー
8/
エゴトピア
9/ the GOD / the MAD
10/ 君の瞳に映るオレに乾杯
11/
Return of Funky Grammar
12/ And You Don't Stop

Lien artiste :
La page de Rhymester, vous lisez le japonais ? Tant mieux !


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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:00
numerisation0001-copie-1.jpg
 



House Of Pain est un groupe de hip hop made in Usa carrément incontournable, à l'époque des Cypress Hill et autres Wu-Tang Clan il semblait difficile de se faire un nom tout en haut de l'affiche et pourtant les Irish boys l'ont bien fait.

House Of Pain c'est surtout la rencontre entre Everlast, Dj Lethal et Danny Boy. Les trois compères signent sur le label Tommy Boy, et sortent un album sobrement intitulé "House Of Pain" en 1992. Produit par Dj Muggs (Cypress Hill) le tube "Jump Around" va carrément entrer dans la légende : le titre se classe 3ème des singles Us, 6ème en Irlande, et 8ème en Angleterre.

B-Real de Cypress Hill vient régulièrement poser avec le crew 'irlandais', et en 1993 pour la bande originale inoubliable du film "Judgment Night" House Of Pain joue aux côtés du groupe Helmet.

Le second album du groupe ("Same As it Ever Was", 1994) ne connaît pas le même succès que l'opus précédent même si les ventes restent conséquentes. Cette mini contre performance semble s'expliquer par l'absence de véritable hit comme le fut "Jump Around" deux années plus tôt. Pourtant le côté underground de la production et sa qualité irréprochable en font un album réputé dans les cercles des initiés du hip hop.

1996 verra la fin d'House Of Pain. Alors que viennent se greffer des artistes plus métissés à ce projet (Guru, Sadat X, Scheme Team) pour y insuffler des vibrations clairement ragga-hip hop Everlast décide de quitter le groupe et de se consacrer avec plus de conviction à sa nouvelle religion, l'Islam. "Truth Crushed To Earth Shall Rise Again" ne marchera vraiment pas et se contentera d'un succès d'estime.

Dès lors Everlast se consacrera à sa carrière solo faite d'albums très prenants où il mélangera hip hop, blues, country, rock, et un soupçon de reggae.

Dj Lethal fera lui partie de l'aventure Limp Bizkit.

En 2006 Danny Boy avance un nouveau projet appelé "La Coka Nostra" qui verra se réunir Everlast et Dj Lethal, plus tout un tas d'autres artistes.


Le retour des enfants terribles du hip hop :



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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:59
http://www.blindiforthekids.com/wp-content/uploads/2009/07/nas.jpg


Nas est un rappeur né à Long Island le 14 septembre 1973, il grandit ensuite dans le quartier du Queens où il deviendra une des figures du mouvement hip hop.

Nas gravite dans une famille de musiciens tous inspirés par le jazz. Il commence d'ailleurs son initiation à la musique sous les ordres de son père qui lui fait essayer la trompette. A quatre ans Nas joue parfois dans la rue...afin de récolter quelque argent supplémentaire.

Il quittera le milieu scolaire très tôt et participera activement à l'émergence du phénomène hip hop avec d'autres artistes eux aussi originaires du Queens comme Mobb Deep, Marley Marl ou Capone.

En 1994 Nas sort un premier album intitulé "Illmatic". La plupart des morceaux sont alors produits par des artistes reconnus comme Large Professor, Pete Rock, ou Dj Premier.

Deux ans plus tard son nouvel album lui fait vraiment prendre de l'ampleur. C'est surtout sa collaboration avec Lauryn Hill sur le titre "If I Ruled The World" qui marque les esprits, mais aussi le superbe "Street Dreams".

Le début des années 2000 verra Nas affronter Jay-Z afin de savoir quel Mc domine la Côte Est américaine. Les deux rappeurs balanceront pas mal l'un sur l'autre, mais les auditeurs radiophoniques New Yorkais soutiendront en masse leur prodige Nas et en feront le vainqueur absolu. Ce qui n'empêchera pas les deux artistes de se réconcilier plus tard, Jay-Z s'invitant sur le "Hip Hop Is Dead" de Nas et Nas sur l'album "American Gangster" de Jay-Z.

La carrière de Nas continue encore de fort belle manière aujourd'hui. On pourra souligner ses invités de marque qu'ont été KoRn, Alicia Keys, Eminem ou encore les Beastie Boys et Dr Dre.

Vous voulez en savoir plus ? LIEN VERS LE MYSPACE DE NAS

La collaboration entre Nas et Ntm :





 
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 13:16
terradactyl.jpg

Sortie : Août 2009
Label : Import/Anticon
Genre : Abstract Hip-Hop


Ah la célèbre petite fourmi qui symbolise à elle seule l'un des meilleurs labels de hip hop expérimental aux Etats-Unis est de retour ! Quel plaisir de chiner dans les bacs puis d'entrapercevoir ce petit signe de ralliement qui pincera légèrement le coeur de tous les fans d'Alias et d'autres artistes un peu fous lancés par Anticon.

Serengeti & Polyphonic débarquent donc sur le label Anticon afin de présenter leur deuxième album. Ce "Terradactyl" n'a vraiment rien de préhistorique et c'est même plutôt vers le futur qu'il lorgne. Le duo confirme son talent à proposer des univers décalés et étranges, puisant dans le hip hop mais également dans le folk, le rock indé et l'électro minimaliste. On navigue donc entre des atmosphères feutrées, où technologie et acoustique se mêlent avec brio ("Playing In Subway Stations", avec le chant et la guitare de Renee Louise Carafice), et des titres plus bizarres comme ce "Bon Voyage" qui ouvre l'album de manière décalée, froide, et pourtant hypnotisante.

Serengeti & Polyphonic offrent des compositions surprenantes où les instruments (harpe, guitare, accordéon, violon, contrebasse) viennent contrebalancer le côté mystique des envolées électroniques choisies par le duo. Et sur ces instru' que certains pourront mettre un peu de temps à assimiler (mais pas à apprécier) se posent des flows extraordinairement planants. Entre slam et rap rien n'est définitif. Les titres jonglent entre différents styles avec brio, mais toujours avec cette fidélité aux atmosphères prônées par Anticon. Des atmosphères résolument urbaines, carrément obscures, toujours surprenantes où l'on retrouve avec plaisir des invités comme Buck 65 ("La La Lala") ou Doseone ("Steroids").

Deux perles rares viennent soutenir le projet. "My Negativity" fait penser au meilleur du label à ses débuts avec des effets qui rappellent "The Other Side Of The Looking Glass" d'Alias, un morceau parfait. Puis "Dawn Under The Bridge", toujours avec Renee Louise Carafice, d'une douceur inégalée depuis longtemps, et d'une inventivité qui fait du bien tout simplement.  

"Terradactyl" est un ovni du monde hip hop mais on n'en attendait pas moins de la part de Serengeti & Polyphonic surtout sur le label à la petite fourmi. Inclassable, pas forcément accessible, il n'empêche que cet album saura se faire une place bien au chaud parmi les meilleures productions récentes. Une production à découvrir et à écouter pour très longtemps.

Tracklisting :
01 Bon Voyage
02 Playing In Subway Stations
03 Move!
04 My Negativity
05 Cleveland
06 Steroids (ft. Doseone)
07 Patiently
08 Call the Law
09 La La Lala (ft. Buck 65)
10 My Patriotism
11 Dawn Under The Bridge
12 Calliope


Extraits de l'album :

"My Patriotism" :



"My Negativity" :





Vous voulez en savoir plus ? LIEN VERS LE MYSPACE DE SERENGETI & POLYPHONIC
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 12:01
http://c2.ac-images.myspacecdn.com/images01/7/l_7646b68da8f4aafc848e3a2505c948a9.jpg



Natural Elements est  à l'origine un collectif d'artistes évoluant en solo qui se sont regroupés sous les couleurs du producteur Charlemagne en 1993.

Le line-up original comprenait Mr Voodoo, L-Swift, KA, G-Blass, Howie Smalls et The InTimidator. En 1995 Natural Elements devient un groupe à part entière, et voit l'arrivée d'un nouveau Mc en la personne de A-Butta.

Finalement l'ossature du groupe s'articulera autour de A-Butta, L-Swift et Mr Vodoo, et balancera pour commencer les deux singles accrocheurs que sont "Livin It Up" et "Bust Mine". Quelques maxis et mixtapes plus tard Natural Elements commence à faire des vagues et à se construire un socle de fans assez solide.

Le nombre incalculable de prestations de haut niveau du trio New Yorkais au sein du mouvement hip hop underground pousse le Label Tommy Boy Black à enregistrer et à diffuser le single "2 Tons" en 1999. 
Et c'est là que tout part en vrille...
Des différents entre le groupe et le label plombent le projet, pour finalement voir tous les concepts d'album tomber à l'eau les uns après les autres...jusqu'à il y a peu.

Après une décennie à prendre la poussière l'album des Natural Elements a enfin pu voir le jour. Et oui on peut dès à présent profiter des Natural Elements avec l'album "1999 : Ten Year Anniversary".

Un freestyle des Natural Elements :


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 11:03
http://b1.ac-images.myspacecdn.com/01135/15/43/1135783451_l.jpg


Formé en 2002 "les Gourmets" est un groupe de rap français aux recettes bien originales et épicées.
Assez proches d'un TTC à ses débuts les Gourmets lorgnent vers un rap aux teintes électroniques sur lesquelles sont distillées des paroles acerbes sur le monde d'aujourd'hui.
Mais il y a comme une lueur d'espoir dans les chansons du groupe, grâce à un humour décapant et des jeux de mots en veux tu en voilà qui pourront rappeler également à certains un autre groupe issu de la scène francophone : les Svinkels !

Krimen, Bonetrips, Liqid, Tcheep, et Morbac ont sorti un premier album vraiment excellent en 2006. "Trop jeunes pour mûrir" permet d'apercevoir toutes les facettes des Gourmets à travers un menu digeste, parfaitement équilibré, plein de saveurs politiquement incorrectes. Titres engagés et auto-parodiques s'enchaînent avec délice.

Leur dernier projet est disponible gratuitement et s'intitule "Tout doit disparaître".

Vous pouvez télécharger librement le dernier projet des Gourmets en suivant simplement ce lien !

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace du groupe.


Un clip des Gourmets rien que pour vous :


"Fait tourner la weed" en live :





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