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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 08:46

 

Titre : The Wolf Among Us

Genre : Aventure/Point&Click

Testé sur : PS3 (existe aussi sur PC/Mac, XB360, XBONE, PS4, Vita)

Sortie : Dernier épisode le 09/07/2014

Développeur : Telltale Games

Editeur : -

(Jeu uniquement disponible en téléchargement.)

 

PRESENTATION

Le jeu de Telltale, qui succède à l'adapatation du comic book The Walking Dead, est lui aussi un titre d'aventure en cell-shading de toute beauté où une 'illusion' de liberté de choix est offerte au joueur par un système d'embranchements scénaristiques.. C'est également l'adaptation d'une série venue du papier imprimé : Fables. Dans cette version numérique le joueur incarne un flic dur à cuire du nom de Bigby qui va être amené à enquêter durant cinq épisodes sur les meurtres de deux prostituées dont on a retrouvé les têtes...détachées de leurs corps. Mais ici le champ des possibles est encore plus vaste que dans notre réalité puisque les protagonistes de cette enquête sont tous des personnages issus des contes les plus anciens, qui ont trouvé refuge dans un quartier glauque de New York.

 

LE POSITIF

 - Le graphisme : Un des (nombreux) points  forts de la série. Certes tout n'est pas ultra détaillé mais le rendu général est un véritable hommage à la culture du comics. Les couleurs, l'atmosphère, la direction artistique, tout est fait pour plonger le joueur au coeur d'un monde à part. Influencé par la bd et par le cinéma ce Wolf Among Us est une franche réussite pour les yeux.

 

- La bande son : Des excellents doublages (en anglais, avec sous-titres activables en anglais également) aux compositions urbaines étranges en passant par les musiques d'illustration de scènes (course poursuite, ballade en  taxi, phase de réflexion, etc), la globalité de la production sonore est exempte de défaut. Très rarement le mixage audio s'emballe un peu, mais il semblerait que les patchs existants aient corrigé ces aléas.

 

- L'atmosphère : Un pur polar qui se déroule dans un monde surréaliste et bien glauque. L'univers de WAU est vraiment sale, hostile et décadent. Incarner un justicier bourru en manque d'action est jouissif, surtout que TellTale offre de nombreux rebondissements lors de l'enquête. L'immense majorité des joueurs (avertis) saura profiter des sensations que procure le titre dès les premières minutes du premier épisode. Pour ne plus le lâcher par la suite.

 

- La durée de vie : 5x2 heures environ. C'est plutôt bien pour un titre qui devrait maintenant se négocier autour des 20 euros dans sa globalité. Surtout que malgré quelques chutes dans le rythme narratif, on n'a pas le temps de s'ennuyer une fois aux manettes.

- Les choix multiples : C'est un peu la marque de fabrique des jeux TellTale du moment. Si la trame principale connaîtra des moments identiques malgré des parcours de jeu différents, il n'en reste pas moins vrai que de nombreuses possibilités existent à chaque chapitre. Et qu'elles permettent de vivre tout de même des aventures légèrement (voire un peu plus) différentes en fonction des réponses que l'on sélectionnera ou des actes que l'on choisira de commettre. L'illusion est parfaite : on a l'impression de décider quelles voies le jeu va emprunter.

 

LE NÉGATIF

- La Vost only : C'est déjà bien que l'on ait droit aux doublages d'origines tant ils sont bons (et c'est souvent le cas si on les compare à ceux enregistrés en français), et également à des sous-titres lisibles (donc assez gros pour les lire de son canapé). Dommage quand même qu'une vostfr n'ait pas vu le jour car les anglophobes ne pourront pas profiter de cet excellent Wolf Among Us.

 

- Instabilité : Sur console il arrive encore très rarement que le jeu connaisse du lag, des petits sauts dans le mix audio, où carrément des mini plantages durant les chargements. Les patchs et correctifs ont amélioré l'ensemble, mais tout n'est pas encore parfait.

 

 

 

AU FINAL

Ne faisons pas dans le détail : The Wolf Among Us m'apparait comme un must have pour tous les adorateurs du comic Fables, pour tous les amoureux de polars, pour tous les joueurs qui souhaitent tomber dans un monde noir totalement assumé. Si quelques défauts persistent dans la dernière création du studio TellTale, comme chez ses ainées, il n'en restent pas moins mineurs par rapport à la somme des qualités du jeu. Long, immersif, rythmé, proposant de nombreux choix, surprenant, bref....je m'arrête avant de passer pour un fan inconditionnel. Trop tard ? Bon ok, j'ai adoré ce Wolf Among Us : peut-être même un peu plus que les deux volets de The Walking Dead. C'est comme si TellTale avait su tirer la quintessence de ses expériences passées pour nous proposer un point&click encore plus abouti. J'adhère.

 

UNE NOTE ?

18/20

 

DES IMAGES

 

Pousse toi de là mon cochon

 

Difficile de regarder certains protagonistes dans les yeux

 

Incline toi devant ton mehhhhh-tre

 

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 11:47

 

 

Titre : Doki Doki Universe

Genre : Aventure/Test de personnalité

Testé sur : PS3 (existe aussi sur Vita & PS4)

Sortie : 11 / 12 / 2013

Développeur : HumaNature Studios

Editeur : Sony

(Jeu uniquement disponible en téléchargement.)

 

PRESENTATION

Voici un titre étrange où l'on incarne un robot de compagnie (vous comprendrez) abandonné sur un astéroïde par sa famille humaine depuis plus de 30 ans. Finalement il est récupéré par une créature alien un peu bizarre qui va le mettre au défi de comprendre la psychologie humaine. Dès lors l'androïde va silloner la galaxie sur une monture loufoque, puis explorer les planètes qu'il croise afin d'en aider les habitants. Sans oublier les sages qu'il rencontrera sur de petits corps célèstes, qui le mettront à l'épreuve à leur manière.

 

LE POSITIF

 - Le graphisme : Une 2D façon dessin animé minimaliste qui fait mouche. Le graphisme est chatoyant, vif, coloré, et le tout est bourré d'humour. Le titre va certainement diviser la communauté des joueurs, cependant ces japoniaiseries assumées m'ont clairement plu.

 

- La bande son : Les musiques du jeu sonnent toujours juste. Qu'on évoque un univers tribal, futuriste, funky (oui oui) ou hip hop, et bien les compositions restent fraiches et amusantes. Du bon boulot pour nos oreilles. Si on y rajoute des sonorités bien marrantes lors des dialogues, alors il n'y a vraiment pas grand chose à critiquer si ce n'est la répétition de certains thèmes.

 

- L'atmosphère : Doki Doki Universe nous sort du stress quotidien et nous plonge dans un monde très peace, bourré de bonnes intentions et d'ondes positives. Le karma se renforce, grandit, puis explose dans une danse de couleurs psychédéliques absorbées finalement dans une danse joyeuse où Ying et Yang s'embrassent en noir et blanc. Vous n'avez rien compris ? Moi non plus, mais c'est génial. Sinon, les dialogues sont également réussis.

 

- La durée de vie : Plutôt pas mal puisque le titre se boucle en une dizaine d'heures si l'on prend son temps. Seul bémol à cette durée de vie : si certains aspects du titres poussent véritablement à avancer (cf. le point positif suivant), d'autres freineront le joueur (redondance, bugs, limites du gameplay, mais j'y reviens plus tard).

 

- Les quizz de personnalité : D'apparence anodins avec leurs questions futiles les quizz sont en fait, si on joue le jeu et que l'on répond vite et instinctivement, très bien pensés. Ils permettent de brosser le portrait psychologique du joueur de manière étonnamment précise. Si certains de vos amis jouent également à Doki Doki Universe vous pourrez alors avoir accès à certaines de ces données : amusant de confronter son ressenti sur une personne avec celui du titre d'HumaNature Studios.

 

LE NÉGATIF

- Les bugs : Malgré une technique assez simple qui rappelle avec joie les Parrapa The Rapper de l'époque, il faut bien signaler que le jeu ici présenté freeze régulièrement, que les collisions ne sont absolument pas bien gérées, et que les temps de chargement sont plus que longuets. Bizarre d'avoir affaire à cette technique foireuse alors que le design général est très réussi. Heureusement que le titre sauvegarde assez régulièrement, ce qui permet d'éviter de trop grosses catastrophes lors d'un plantage.

 

- La répétitivité : Les quêtes (c'est un bien grand mot) que vous devrez accomplir tout au long de Doki Doki se résument à parler avec des pnj, puis à leur apporter un objet. Et voilà... L'exploration est limitée à chercher des cadeaux derrière certains pans du décors. Voilà, voilà.

 

- Les dlc : Là c'est franchement du foutage de gueule. Le mode Quizz Party entre amis est à acheter, des planètes à dévérouiller (mais donc déjà présentes dans le jeu) également, et des avatars inutiles aussi.

 

AU FINAL

Définitivement original, totalement déjanté, et plutôt intelligent dans le propos le bébé d'HumanNature Studios n'en est pas pour autant un incontournable. Ses soucis d'optimisations, sa politique de dlc détestable, et son manque de profondeur en tant que jeu vidéo (parce que, je le répète, les tests de personnalité sont très bons) font qu'il risque de décevoir pas mal de joueurs. Ceux qui sauront passer outre des points négatifs tout de même assez importants découvriront un titre attanchant et franchement différent. Un jeu semble-t-il destiné à celles et ceux qui ont développé leur cerveau droit plus que de raison, faisaint preuve de romantisme et d'un attrait naturel pour la science-fiction. Mais je m'égare :)

 

UNE NOTE ?

14/20

 

DES IMAGES

 

Les gauchers ! Tout s'explique !

 

 

Faites votre choix, soyez rapide !

 

 

Certaines situations confinent au burlesque

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 11:52

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Call of Duty Ghosts

 

(tested by BATKILL)

 

Titre : Call of Duty Ghosts

Genre : First Person Shooter

Testé sur : PS3 (existe également sur XB360, WiiU, PS4, XBONE, PC)

Sortie : 26/09/2013

Développeur : Infinity Ward

Editeur : Activision

 

PRESENTATION

Chaque année, à la même période, ils reviennent. A peine plus évolués que leurs ainés ils parviennent tout de même à séduire les gamers en masse. Les FPS militaires, puisque c’est d’eux dont il s’agit, bénéficient d’un engouement terrible à chaque sortie surtout lorsque l’on parle des deux séries phares du genre : Call Of Duty et Battlefield. On sait que la licence d’Activision, CoD donc, est développée alternativement par deux studios. Après un Black Ops 2 pondu par Treyarch c’est au tour d’Infinity Ward de nous présenter son bébé en treillis. Mais au final on attend quoi d’un Call Of puisque chaque année c’est la même rengaine ? Un solo explosif méga scripté à qui l’on pardonne ses défauts grâce à son côté grand spectacle, mais surtout un mode multi riche et varié où l’on pourra perdre des heures de sa vie réelle. Voyons-voir si cette mouture Ghosts remplit le cahier des charges.

 

LE POSITIF

 - Un solo convaincant : alors bien sûr on ne criera pas au génie une fois l’histoire terminée (entre 5 et 6 heures). Néanmoins le spectacle est bien au rendez-vous. On traverse des décors très variés (de la jungle urbaine à la jungle tropicale en passant par l’espace) à des époques différentes afin de mieux comprendre le lien qui unit deux frangins militaires à leur père qui est quant à lui un de ces fameux Ghosts. Entre une technique simple mais maitrisée et une superposition de scènes hollywoodiennes le titre d’Infinity Ward s’en tire vraiment pas mal.


- Une richesse en multi : tant la customisation de son avatar militaire que la mise à disposition de modes de jeux variés permettent un renouvellement et un amusement de tous les instants. Monter en grade peut paraître longuet mais le jeu en vaut la chandelle puisque comme d’habitude c’est en avançant que l’on débloque les points nécessaires à la customisation (fatale) de ses accessoires, aptitudes, capacités. Les modes classiques (domination, capture, vs, vs en teams) sont toujours là avec quelques surprises en plus qui forcent les joueurs à s’affirmer différemment. Si l’on y ajoute un mode coopératif à 4 où il faut annihiler une invasion alien et bien on peut dire que le contenu en ligne est assez conséquent.


- Lisibilité et fluidité : un des gros reproches que l’on pouvait faire aux derniers FPS console (dont BF3) c’était un aliasing omniprésent allié à des chutes de framerate qui gâchaient clairement le plaisir de jeu. Si ce CoD Ghosts n’est pas un monstre graphiquement il a le mérite d’être fluide en toutes circonstances, même online, et d’être tout à fait lisible. Pas la peine de plisser vos paupières pour voir ce qu’il se passe au coin de la rue en face : c’est assez joli mais surtout terriblement efficace.


- Wouah wouah : une des nouveautés de cet épisode, dont tout le monde se moquait avant même la sortie du titre, c’est la présence d’un chien que l’on jouera parfois en solo et qui nous accompagnera furtivement en mode multi. Si l’idée pouvait prêter à sourire et bien au final c’est fun à jouer et cool à voir sur une map. Bon chien chien Riley !

 

LE NÉGATIF


- Les environnements : on a quand même l’impression que la série stagne sur ce point précis. Les décors ne sont pas moches mais juste corrects. Question level design c’est quand même là aussi du vu et revu, même si comme d’habitude c’est assez efficace pour aller à la chasse au soldat adverse.


- Le c*l entre deux chaises : que les choses soient claires je trouve les parties en multi agréables, nerveuses, stimulantes. Cependant on peut reprocher à CoD Ghosts d’avoir trop peu de joueurs connectés (de 8 à 12 au total) pour des cartes assez grandes finalement. Parfois on a l’impression que c’est le vide stellaire qui nous entoure, et pourtant il ne s’agit pas des missions spatiales du solo.


- Les dégâts sur l’environnement : avoir choisi de ne toujours pas incorporer de véhicules est un choix compréhensible dans l’identité de la série, mais là où véritablement Battlefield met une grosse tartine à Call Of c’est bien dans la destruction des décors. Dommage que chez Infinity Ward on n’ait pas progressé d’un chouïa là-dessus.


- La durée du solo : entre 5 et 6 heures c’est quand même très court. Nous savons bien qu’un titre comme celui-ci s’appréciera d’abord en compagnie d’autres humains lors d’affrontements épiques mais deux ou trois heures de plus n’auraient certainement pas fait de mal.

 

AU FINAL


Pas grand-chose à reprocher à ce CoD Ghosts. En tout cas rien de fondamental. Si les amateurs de stratégie et de coop’ se tourneront plus facilement vers Battlefield, les joueurs plus orientés ‘arcade’ qui veulent se rappeler les frissons d’un 007 en multi ou plus récemment d’un Bad Company II trouveront largement de quoi se satisfaire dans le dernier titre d’Activision. Le solo est un amuse bouche satisfaisant alors que le contenu en ligne garantit de très nombreuses heures d’amusement. Sur un champ de bataille nous pourrions donc dire que les objectifs principaux ont été bien remplis mais que question objectifs secondaires on n’a pas encore sauvé le soldat Ryan.

 

UNE NOTE ?


15/20

 

 

DES IMAGES     

 

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Loup y-es-tu ? M'entends-tu ?

 

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Plus dure sera la chute...

 

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Les maps sont un poil trop grandes pour le nombre de joueurs

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 17:40

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Shadow Warrior 

(tested by Jewi)

 

Titre : Shadow Warrior 

Genre : First Person Shooter

Testé sur : PC (uniquement en téléchargement)

Sortie : 26/09/2013

Développeur : Flying Wild Hog

Editeur : Devolver Digital

 

PRESENTATION

En 1997 et après l'indétrônable Duke Nukem 3D, 3D Realms sortait du chapeau sa nouvelle licence FPS Shadow Warrior. Loin d'avoir emporté tous les suffrages à l'époque, cette licence revient sous la main de Flying Wild Hog pour un reboot de l'histoire de Lo Wang, l'occasion de replonger dans un Japon infesté de démons. Le joueur incarne l'impétueux yakuza Lo Wang qui a pour mission de récupérer le Nobitsura Kage, un katana légendaire. Or cette arme antique issue des forges démoniaques cache en elle une malédiction qui va ouvrir la voie à des hordes de démons. Lo Wang va devoir trouver les trois parties du Nobitsura Kage et résoudre cette crise d'outre-monde. Pour l'aider dans sa quête il va s'allier à Hoji, un démon tête-à-claque banni de son monde et matérialisé dans le notre par un masque.

 

LE POSITIF

 - Les combats : ne cherchez pas la subtilité ou la finesse, ici tout est question de démembrement, décapitation et carnage. Les combats constituent clairement le principal intérêt du titre en s'appuyant sur un rythme très nerveux avec l'alternance entre pouvoirs/dégâts des armes à distance et le cœur du combat au katana. Le bestiaire démoniaque est suffisamment étoffé pour assurer une relative variété de situations. Ajoutez à cela quelques séquences de rail shooting et de boss et vous obtiendrez le tableau complet. Si les évolutions majeures de Lo Wang offrent de multiples possibilités de survie, mieux vaudra garder un niveau d'agressivité démoniaque pour ne pas se retrouver cerné de toute part et s'offrir en pâture à ces créatures hostiles qui n'en demandaient pas tant.

 

- Le rythme soutenu : si l'aventure alterne entre phases de combat et phases d'explorations, le cheminement s'articule sur un level design simpliste et des mécaniques old-school. Le résultat, c'est Lo Wang qui en parle le mieux « c'est comme un road movie, je vais d'un endroit à l'autre en tuant tout le monde sur ma route ». Pas de temps mort ! L'aventure s'avale d'un trait entre les moments d'extase punitive de ces démons déchiquetés au katana et l'humour pas toujours très fin de nos deux protagonistes.

 

- Le soucis du détail : de la présentation aux menus d'amélioration, un soin particulier a été donné à l'ensemble de l'interface afin de restituer l'ambiance japonisante. Mention spéciale aux améliorations de Lo Wang matérialisées par des tatouages qui finiront par lui recouvrir la quasi totalité de son corps.

 

- L'ambiance sonore : niveau audio, rien à redire. Les doublages sont excellents bien qu'on regrettera l'absence de voix japonaise. Des ambiances traditionnelles aux thèmes de combat, les musiques soutiennent les oscillations entre instants de répit et carnage. Le travail réalisé sur les bruitages d'armes demeure convaincant avec mention spéciale au tranchant du katana.

 

- Durée de vie : il faut compter autour d'une quinzaine d'heures pour compléter l'histoire en difficulté normale. Ce temps de jeu très honnête, compte tenu des standards actuels, peut se voir augmenter avec une replay value honorable : 4 niveaux de difficulté, l'ajout d'un new game+ et d'un mode héroïque.

 

LE NÉGATIF

 

- Les environnements : dans l'ensemble, on prend plus ou moins de plaisir à évoluer dans ce Japon assez cliché, aux décors parfois peu soignés et qui manquent surtout de variété. Passé un bon tiers de l'histoire, Lo Wang s'aventure dans de nouveaux environnements mais qui souffrent encore de cet aspect quelque peu répétitif et générique.

 

- Les graphismes : techniquement, le jeu n'est pas très spectaculaire surtout si on le compare aux standards des FPS AAA actuels. Les finitions ne sont pas flatteuses et les modélisations parfois grossières. Le niveau de détail, certes intermédiaire, n’entache toutefois en rien le plaisir d'évoluer et de combattre, le jeu paraissant bien optimisé.

 

AU FINAL

En opérant un retour à ce qui faisait le succès des First Person Shooter de la fin des années 90, Flying Wild Hog a vu juste en pariant sur la fibre nostalgique du gamer frustré par les FPS à grand spectacle où le gameplay passe finalement à l'arrière-plan.

Lo Wang est comme nous, un geek qui prend un malin plaisir à découper tout ce qui bouge ; j'en veux pour preuve sa collection personnelle de bornes d'arcade avec Hotline Miami, Hard Reset et... Shadow Warrior premier du nom. Bien sûr ce sont des jeux du même éditeur ou du même studio de développement mais cette idée résume bien en substance l'esprit du titre : ne pas se prendre la tête et se faire plaisir, ça n'est que du jeu-vidéo après tout.

Bien sûr certains reprocheront au jeu son manque de renouvellement ou l'absence d'un mode multijoueur mais si vous vous sentez floués par les AAA de cette génération et que vous recherchez un FPS solo au gameplay original et bien pêchu malgré certaines lacunes, nul doute que vous saurez apprécier ce jeu à sa juste valeur.

 

UNE NOTE ?

15/20

 

 

 

DES IMAGES     

 

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"Coucou ! Tu veux voir ma lame ?"

 

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"Je crois qu'on tient le bambou..."

 

shadow-warrior-pc-48672-1382712173-114.jpgL'univers du titre a quand même la classe, nan ?

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 10:38

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Titre : Lone Survivor

Genre : Survival Horror

Testé sur : PS3

Sortie : 25/09/2013

Développeur : Curve Studios

Editeur : Sony

(Jeu uniquement disponible en téléchargement.)

 

PRESENTATION

Voici venir un ovni du jeu vidéo, un titre étrange aux relents de putréfaction et de maladies mentales. D'abord sorti sur PC le titre de Curve Studios, crée de toutes pièces par un seul homme (Jasper Byrne), arrive sur le Psn dans une version enfin traduite en français. On y incarne un jeune homme enfermé dans une zone mise en quarantaine alors que des créatures bizarres arpentent la ville. Il va falloir fouiller les alentours, trouver de quoi se nourrir ou se défendre, et puis se reposer de temps à autre histoire de ne pas finir complètement tarré. Que peuvent attendre les amoureux de Silent Hill, Resident Evil ou The Suffering d'une oeuvre certes proche de leurs univers mais réalisée à l'ancienne ?

 

LE POSITIF

 - Le graphisme : la 2D façon pixelart rend vraiment très bien. Certes on ne peut pas se décrocher la machoire devant des textures ou des animations incroyables MAIS le rendu colle parfaitement à l'ambiance malsaine dont on a voulu enrober le joueur. En plus d'être parfaitement lisible, Lone Survivor possède sa propre identité tout à fait cohérente.


- L'exploration : pour se sortir d'une situation vraiment mal engagée le joueur va devoir se servir très régulièrement de sa carte et être méthodique. Il s'agit de découvrir des outils, de la nourriture, des personnages, qui sont primordiaux dans l'approche survie du titre. De plus c'est au gamer d'utiliser ses méninges afin d'utiliser son environnement a bon escient. 

 

- La bande son : une tuerie ! Incroyable atmosphère musicale + bruitages angoissants = immersion facilitée. Cette simple équation est totalement vérifiée au point même que le message de Jasper Byrne au début de l'aventure, qui nous conseille fortement de monter le son très fort et de jouer dans le noir, prend toute sa sinification dès les premières secondes où l'on se plonge dans Lone Survivor.

 

- Le champ des possibles : on peut terminer le bébé de Curve Studios en y jouant de manière fort différentes. Le résultat c'est que le déroulement de l'aventure ne sera plus totalement identique, et que les différentes fins prendront tout leur sens.

 

- Démerde-toi : ici vous serez livrés à vous même. Les indications sont rares, très rares même. Il s'agit donc de prendre le temps de la réflection afin de bien comprendre les mécanismes qui font tourner l'univers du jeu. Et c'est justement ceci qui donne une forte replay value à lone Survivor : plus on joue, mieux on y joue !

 

LE NÉGATIF

- C'est chelou : il faut bien reconnaître que si vous avez l'habitude que les développeurs vous prennent par la main et vous facilitent le travail (qui a parlé de Beyond?) comme cela devient la mode alors le jeu n'est clairement pas fait pour vous. Ce côté old-school qui en ravira beaucoup pourrait tout de même en refroidir d'autres.

 

AU FINAL

Je ne suis pas du tout un adepte du genre Survival Horror. En règle générale j'abandonne en cours de route, surtout depuis que l'action prend le pas sur la réflexion ou que la violence supplante la peur dans les sorties les plus récentes. C'est donc avec une grande joie que je peux annoncer à quel point Lone Survivor est un jeu tout à fait réussi. Doté d'une réalisation logique et parfaitement assumée, d'une patte artistique indéniable, d'une identité forte, ce petit jeu qui ne coûte pas cher arrive en France dans une version superbement optimisée. Ceux qui aiment se faire peur, qui apprécient l'originalité, et qui kiffent qu'on ne les prenne pas pour des moutons en auront pour leur argent. Pendant un peu plus de 5 heures ils vivront une expérience qu'ils ne seront pas prêts d'oublier.

 

UNE NOTE ?

18/20

 

 

 

DES IMAGES     

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"Snake, il est trop petit ce carton..."

 

lone-survivor-playstation-3-ps3-1363205837-002.jpg

L'antre de la bête immonde.

 

lone-survivor-playstation-3-ps3-1363205837-005.jpg"Ca ne s'appelle plus Ammu-Nation ici ?"

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:05

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Titre : Beyond : Two Souls

Genre : Aventure/Film Interactif

Testé sur : PS3

Sortie : 09.10.2013

Développeur : Quantic Dream

Editeur : Sony

 

PRESENTATION

Après avoir posé son style narratif et cinématographique avec Fahrenheit sur PS2, puis avec Heavy Rain sur PS3, voilà que revient le studio français de David Cage afin de nous proposer une nouvelle aventure au casting attrayant : Ellen Page et Willem Dafoe se partagent en effet l’affiche de cette superproduction. A la frontière du jeu vidéo et du cinéma ce Beyond : Two Souls nous promet d’aborder des thèmes adultes, en nous faisant participer aux moments les plus intenses de la vie d’une jeune fille pas comme les autres. Jodie, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, possède en effet ce petit quelque chose en plus qui l’aurait fait passer pour une sorcière à une autre époque. Une entité étrange l’accompagne depuis sa plus tendre enfance : or ce lien avec le paranormal va lui faire vivre des aventures hors du commun. Pour le meilleur du jeu vidéo ?

 

LE POSITIF

 - Le graphisme et l’animation : on reste bouche bée devant le travail de modélisation accompli par nos petits frenchies. Les visages sont criants de vérité, les personnages bougent incroyablement bien, les environnements sont souvent magnifiques. C’est coloré, net, sans bavure : si tous les jeux pouvaient bénéficier de cette technique les joueurs en seraient les grands bénéficiaires.

 

- Jodie : la protagoniste du jeu est assez attachante. Souvent les intentions des développeurs qui visent à nous faire partager les émotions de cette héroïne à plusieurs époques de sa vie font mouche. En gros on peut saluer l’interprétation presque sans faille d’Ellen Page, et ça c’est déjà pas mal.

 

- La bande son : elle est soignée elle aussi. Les thèmes sont prenants et rythment bien l’aventure, alors que les dialogues (privilégiez la vostfr) restent convaincants tout du long eux-aussi. On se croirait au cinéma !

 

- Quelques passages : en toute franchise les chapitres que constituent ces 15 années passées aux côtés de Jodie ne sont pas toujours passionnants, loin s’en faut. Mais il faut reconnaître que le dernier tiers de l’aventure reste très réussi, et que certains passages (désert Navajo, Afrique) resteront dans les souvenirs du joueur pour pas mal de temps.

 

LE NÉGATIF

- Le gameplay : mais y-en-a-t-il vraiment un ? Ultra répétitif (les situations reviennent souvent) le système basé sur les QTE, ou les mouvements du stick similaires à l’action se déroulant à l’écran, régresse par rapport à celui d’Heavy Rain déjà peu exigeant. On a quand même l’impression au final de subir le déroulement d’un film ou l’on a très peu d’emprise sur les embranchements. Si une scène ou deux viennent sauver Beyond : Two Souls de l’ennui total  c’est vraiment très décevant de voir cette simplification à l’extrême ne pas proposer une difficulté minime. Aucune technique, pas d’innovation. Ici Quantic Dream a fait un faux pas évident…

 

- La narration : basée sur le flash-back elle devient trop répétitive elle aussi pendant la dizaine d’heures que propose le jeu/film. Dommage qu’on n’incarne pas d’autres personnages qui auraient pu donner un autre point de vue au scénario, dommage que les retours permanents en arrière cassent le rythme de certains chapitres, dommage qu’Aiden (l’entité qui accompagne Jodie) ne jouisse pas d’un développement plus prononcé.

 

- Hollywood style : celles et ceux qui ont aimé le côté film de genre (polar) d’Heavy Rain seront très certainement décontenancés face au monde des « Bisounours » que traverse l’héroïne de Beyond. Si des évènements tragiques sont bien racontés, leur traitement reste tout de même très superficiel et cliché. Tout ceci manque de chien, de charisme, de personnalité. On a droit à une superproduction qui en met parfois plein la vue mais qui oublie en route tout plein de petits détails qu’on aurait aimé voir soignés justement.

 

- L’ennui : manette en main on se surprend parfois à penser : « ils auraient mieux fait d’en faire une série de ce jeu ». C’est grave : on a le sentiment de se trouver face à une jolie démo technique, à une film d’animation sympa, mais presque jamais face à un jeu vidéo. Dur dur de resté concentré parfois, mais ça n’est pas si grave parce que même en ratant tous vos QTE le jeu continuera tout de même. 

 

AU FINAL

J’avais adoré Fahrenheit et Heavy Rain. On sentait une progression chez Quantic Dream avec une meilleure narration, de plus gros moyens techniques, en plus d’une sacrée envie de faire vivre au joueur/spectateur une aventure dont il ne sortirait pas indemne. Ici, malgré une envie de bien faire évidente notamment au niveau technique, ça fait flop : pas de profondeur, pas de gameplay, trop peu d’émotions brutes. Comme si Quantic Dream s’était mis en tête de faire une aventure très (trop) grand public qui aborderait des thèmes à priori intéressants s’ils avaient été un peu plus fouillés. On reste en surface, on peine à prendre du plaisir, alors on fait cette aventure sans regarder en arrière et on se dépêche de passer à autre chose. A du jeu vidéo à part entière. Pour se rassurer. Beyond reste le cul entre deux chaises : pas assez jeu pour séduire les consoleux, film trop lisse pour satisfaire les cinéphiles. Finalement on est plus proche de l’échec flagrant que de la réussite a minima.

 

UNE NOTE ?

09/20

 

 

 

DES IMAGES     

 

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"Z'auriez pas une p'tite pièce m'sieurs dames ?"

 

 

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"Chérie ! Tu as bien fermé les volets ?"

 

 

beyond-two-souls-playstation-3-ps3-1381242948-226.jpgL'Afrique, c'est chic !

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 09:15

http://izitech.ma/assets/xboxone.jpeg

 

20/06/2013

 

Le coup de gueule international (joueurs, presse spécialisée, presse grand public) contre la politique restrictive de Microsoft en matière de jeu vidéo a très vite porté ses fruits.

 

Une semaine à peine après avoir perdu la bataille de l'E3 à Los Angeles la firme américaine fait machine arrière : chose impensable, du moins dans un laps de temps aussi court.

 

Finalement les évènements se sont précipités : pas de connexion obligatoire toutes les 24 heures afin de pouvoir jouer, console non zonée, jeux non bloqués pour le prêt ou la revente !

Le modèle actuel va perdurer, et c'est tant mieux pour la communauté des gamers.

 

Pas si étonnant quand on voit la ferveur qui a accompagné les déclarations de Sony pendant le dernier tiers de sa conférence.

 

Ce geste fort, symbolique d'un mea culpa de dernière minute, réussira-t-il à redorer l'image désastreuse qu'a donné la communication jusque là arrogante de la firme de Redmond ?

 

Les semaines qui viennent seront déterminantes mais d'ores et déjà on ne peut que se réjouir de se retournement de veste.

 

On attend maintenant plus de précisions sur le sujet, et il faudra être attentif aux futures déclarations des deux constructeurs.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 11:19

http://www.leblogdeflo.fr/wp-content/uploads/e3-logo.jpg

 

C'est avec plaisir que j'ai observé le duel à distance entre les deux constructeurs de consoles de salon les plus attendus du moment. Si le premier round a finalement été en faveur de Sony à cause d'une précédente conférence trop grand public de l'ennemi américain, l'E3 est le moment idéal pour voir ce que vont nous proposer les deux favoris en cette fin d'année 2013.

 

MICROSOFT RASSURE

 

Mon Dieu que ce fut dur d'attendre cette conférence du constructeur américain. Depuis près de trois semaines l'orientation big brother et le vide en matière de jeu vidéo proposés par Microsoft ont plombé le moral de nombreux joueurs. On rappellera rapidement que la Xbox One en a dans le ventre techniquement mais que plusieurs sujets qui fâchent ont mis la communauté jv en ébullition : restriction sur l'occasion, connexion internet obligatoire toutes les 24H pour pouvoir jouer, kinect 2.0 obligatoire, design étrange, zonage de la console, frustration des développeurs indépendants...Mais où est donc l'esprit gamer si représentatif des machines précédentes portant le nom de Xbox ?


Et bien cet E3 2013 a été consacré principalement aux futurs jeux à venir sur la next gen : du jeu, du jeu, du jeu !

Ceci est très rassurant. Finalement on ne peut que penser que la firme de Redmond a délibérément choisi d'évacuer les sujets difficiles avec la conférence précédente, dans l'unique but de pouvoir nous en mettre plein la rétine pendant une heure cette fois-ci. Une licence gamer (Killer Instinct*), du soldat romain massacreur (Ryse), du FPS de dingue (Titanfall), du jeu japonais (Metal Gear V, Dead Rising III), un nouvel Halo à venir : voilà pour ma part des jeux au potentiel technique et ludique puissant. Ces titres seront semble-t-il réussis, et bénéficieront d'une réalisation clairement supérieure à ce qui ce fait sur la génération actuelle de machines (Wii U comprise).

Avec un tout petit bémol pour l'aspect QTE de Ryse qui pourrait lasser le joueur en cours de route, mais attendons d'en savoir plus avant de nous prononcer.

Très grosse impression également avec le titre d'Ubisoft intitulé The Division qui s'annonce comme un mmo façon tps à la réalisation tout simplement magnifique et au terrain de jeu gigantesque.

 

Pas grand chose à redire donc puisque on a eu de nouvelles licences, une vraie démonstration technique, et pas de kinect ou de tv à chaque fin de phrase : l'esprit gamer a été respecté. Rassurant mais pas non plus suffisant pour nous faire oublier toutes les faiblesses évoquées plus tôt dans l'article.

 

Reste la question du prix. A 499 euros/dollars la nouvelle venue sera accessible, ce tarif n'est pas choquant quand on voit les composants embarqués : on râle un peu quand même quand on pense que le nouveau kinect imposé aux acheteurs participe clairement à ce tarif un peu élevé", ceux qui n'en ont cure auraient souhaité avoir le choix. Dès lors peut-être qu'ils lorgneront du côté du Japon...

 

 

 


 

 


 

 

 

 

SONY ASSURE

 

De trois heures à cinq heures (horaire français) Sony a pu répondre à son principal concurrent. L'entreprise japonaise devait quant à elle montrer enfin sa nouvelle créature, préciser son orientation globale, et démontrer la puissance d'une PS4 très attendue.

La question de la PS3 évacuée rapidement, mais très respectueuse des possesseurs actuels, fut un passage intéressant alors que la Vita a semblé mourir trop vite.

Un passage dédié au cinéma et à la musique (branches de Sony) un peu longuet mais obligatoire.

Et puis le bébé : un joli monolithe noir qui rappelle la PS2 Slim, un design qui reste dans l'esprit console.

Restent les jeux et les choix stratégiques à développer.

Et là c'est : wow !

Au menu un FFXV incroyable de beauté, une démo technique de Quantic Dream bluffante (Dark Sorcerer) et marrante, du Assassin's Creed IV en live (oups le freeze) assez impressionnant mais pas encore bien optimisé, enfin du gameplay de Destiny (made in Bungie et Activision) très intéressant, un peu plus de Watch Dogs avec du in game fort joli, sans oublier The Elder Scroll Online (studio Bethesda) qui sera donc bel et bien jouable sur console !

La démonstration est réussie, et tape dans le même registre qualitatif que ce que l'on a aperçu chez Microsoft quelques heures plus tôt.

Mais là où Sony va faire très mal c'est quand l'esprit d'origine du jv est assuré de perdurer : pas de restriction sur l'occasion, pas de connexion obligatoire pour jouer (on pourra donc profiter de sa PS4 même quand les serveurs auront fermé), pas de zonage de la console, possibilité de se prêter les jeux... La salle commence à frémir de plaisir... Et hurle de bonheur quand le tarif de lancement de 399 euros/dollars est annoncé !

Une console plus puissante, moins bridée, et moins chère ?!?

Des jeux qui s'annoncent superbes !?!

L'esprit gamer au centre des préoccupations du constructeur ?!?

Sony frappe fort, frappe juste, et clôture une soirée très réussie en assommant Microsoft qui jouait pourtant sur ses terres.

 

 


 

 


 

 


 

 

LE BILAN

 

Quelle soirée !

Entre une vraie conférence de la part de Microsoft qui a su réveiller les joueurs et les rassurer quant à l'avenir en matière de jeu vidéo sur leur future XBox One, et puis Sony qui a écrasé la concurrence et qui a su provoquer un vrai enthousiasme quant à sa future machine tout a été presque parfait lors de cette nuit la plus longue du jv.

Sony semble prendre de l'avance et risque de faire très mal tant à Nintendo qu'à Microsoft dans les années à venir.

Accessible, réussie, orientée gamer, la petite (au sens figuré) dernière de chez Sony semble bien avoir tous les atouts pour s'imposer et remettre le Japon au premier rang.

Le seul bémol du côté de chez Sony reste la perte du jeu online gratuit puisque un abonnement PS+ sera nécessaire (entre 3 et 5 euros/mois) : pas bien grave ceci dit puisque c'est la XBox360 qui a légitimé ce procédé et que sa soeur poursuivra elle aussi sur ce chemin.

Pour Microsoft le prix, les soucis en matière de liberté du joueur, ou la puissance légèrement moindre seront des freins difficiles à faire sauter.

Restent deux bécannes qui feront bientôt passer nos PS360 pour des antiquités, d'ici un an et demi dirons nous.

 

* Killer Instinct sera finalement un free to play avec un seul personnage jouable (les autres à acheter) ce qui refroidit un peu...

 

VAINQUEUR

 

SONY

 

 

 


 

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 09:51

http://www.journaldugeek.com/files/2013/05/New-XBOX-ONE-016.jpg

 

 

Le monde du jeu vidéo est en ébullition : après une conférence somme toute assez moyenne réalisée par Sony concernant sa future PS4, c'est au tour de Microsoft de s'offrir au public afin de dévoiler sa future "console".

Il s'agit donc de la XBOX ONE, nom que personne n'avait vu venir, et qui colle parfaitement à l'objet all-in-one (tout en un) que la firme américaine va tenter de nous refourguer comme prévu d'ici la fin d'année.

 

Exit l'approche traditionnelle de console de jeu, finies les approches du gamer international avec les XBOX et XBOX360 du passé : la box conceptualisée à Redmond sera cette fois-ci une interface globale de salon, dédiée à la télévision, aux réseaux sociaux, à l'interconnection multimédia, et aussi au jeu vidéo. Si ce dernier était le moteur des générations précédentes il ne devient maintenant qu'un simple produit d'accroche, un peu comme dans une grande surface où les marges principales se font sur d'autres produits mais où le jv reste un premier achat essentiel.

 

Une conférence bien triste pour les joueurs donc, car si l'on s'en tient aux bonnes nouvelles c'est l'heure des vaches maigres :

- 15 exclusivités promises en première année

- un hardware solide et puissant (même si inférieur à celui du concurrent principal)

- une manette qui a l'air agréable où l'on nous promet des gâchettes avec retour de force localisé

 

Pour le reste c'est avec rage que l'on a pu écouter parler à n'en plus finir de télévision, de technologie kinect servant notamment à jongler entre tv, internet et jv, de séries tv (la série Halo pilotée par S. Spielberg), de transferts mobile-console-pc, et de réseaux sociaux...

 

Mais alors qu'en est-il du jeu vidéo ? Déjà il s'agira d'attendre le prochain E3 pour se faire un avis plus objectif, mais au cours de cette conférence nous avons eu droit à du Call Of Duty Ghosts (comme c'est original), des trailers d'Electronic Arts sans intérêt aucun (EA prête ainsi allégeance à son confrère américain et tentera de mettre un terme au marché de l'occasion et au prêt entre joueurs...sic), ainsi qu'à une seule exclusivité du studio Remedy qui met malheureusement elle aussi l'accent sur l'interconnection tv-jv.

 

Microsoft a fait une conférence pour la ménagère américaine avant tout, provocant la déception d'un grand nombre de spectateurs. Surtout qu'après cette conférence des informations (rumeurs ou infos?) ont circulé sur internet concernant des connections internet obligatoires pour jouer, la mainmise par la firme sur le marché de l'occasion en le rendant quasi obsolète, l'observation des moindres faits et gestes des utilisateurs de la console via le kinect (si si vous savez cette caméra qui filme votre salon 24/24, même la nuit maintenant), ou encore la possibilité de faire gagner des trophées avec des publicités de partenaires, voire une optimisation technique des jeux pour ceux qui jouent en ligne (osef des joueurs offline?) : les démentis ou précisions se succèdent depuis dans la presse mais le mal est fait.

 

Si SONY suit ce mouvement avec sa PS4 (ce que nous saurons très bientôt) on ne pourra qu'être triste et malheureux face à ce que sera devenu l'industrie du jeu vidéo. Quand on a connu l'évolution de ce média ludique à travers les époques on ne peut qu'être fondamentalement choqué par l'orientation qu'a choisi Microsoft pour sa machine. Certes la multinationale est cohérente avec son projet de mettre à mal les japonais, en entrant de prime abord dans le monde des consoles de jeu, en s'y incrustant solidement, et en les faisant passer maintenant pour quelque chose d'obsolète face à des box all-in-one.

 

Au risque de passer pour un "vieux con" je regrette l'époque des Dreamcast, PSII, Saturn, PSONE, Game Boys, Game Cube, XBOX (première du nom) : des machines où le jeu restait le moteur, dotant les développeurs d'une orientation gamer propice à l'imaginaire et au dépassement de soi.

 

Quand on voit qu'EA, un développeur qui salit ses licences fortes en en faisant des objets commerciaux sans saveur (Crysis, Army Of Two, Dead Space) est un fervent défenseur de la XBOX ONE et que ces messieurs crachent sur la WiiU de Nintendo on comprend mieux leur stratégie globale : faire débrancher le cerveau aux joueurs, provoquer une dépendance à un seul objet multimédia, et verrouiller un marché qui ne leur appartient pas mais qu'ils convoitent.

 

J'ai moi même abandonné la XB360 depuis l'avènement du kinect, la casualisation des jeux, le peu de sorties de titres originaux, la mise à mal des studios indépendants.

 

L'orientation que prend l'univers du jeu vidéo me déplaît fortement à l'heure actuelle, je reste un fervent défenseur des consoles contre les box tv améliorées : ça n'est pas le même monde, ça ne relève pas des mêmes attentes !

 

Attendons l'E3 afin d'en savoir plus sur les stratégies définitives de Microsoft et Sony mais restons vigilants : le jv est un loisir convivial à la base et à l'heure d'aujourd'hui chez les grands constructeurs seul Nintendo semble avoir gardé ce cap avec sa WiiU sur laquelle les titres se font trop rares aujourd'hui pour faire décoller les ventes.

 

Wait & see !

 

BATKILL


 

 

 


 


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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 18:08

jaquette-fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3-.jpg

 

Titre : Fist Of The North Star : Ken's Rage 2

Genre : Beat Them All

Testé sur : PS3 (existe également sur XB360, Wii U)

Sortie : 08.02.2013

Développeur : Tecmo Koei

Editeur : Tecmo Koei

 

 

PRESENTATION

 

Plus connu sous nos latitudes sous le doux nom de "Ken le survivant" voici venir une série japonaise violente et sanguinolente sous la forme d'un jeu vidéo d'action. Cest le développeur de Dynasty Warriors qui s'y colle et qui devra effacer la déception énorme du premier volume sorti sur console un an auparavant.

La recette est éprouvée : un chemin balisé, des ennemis par centaines, et des héros quasi invincibles à manier.

On reprochait au premier Ken's Rage sa laideur, sa rigidité, son manque de charisme (un comble), et l'on s'attendrait presque au pire en allant découvrir sa suite. Pourtant c'est le coeur du fan qui parle et qui attend un vrai jeu vidéo cette fois-ci. Le désert façon Mad Max made in Japan où Kenshiro de l'école du Hokuto roule sa bosse (avec les autres protagonistes dont le terrible Rei)  s'ouvre enfin à nous !

 

LE POSITIF

 - La trame principale : très fidèle au manga (mise en scène, développement scénaristique) le titre de Koei possède un atout majeur. L'univers de Ken's Rage 2 est fabuleux : apocalyptique, violent, sadique, désespéré. Or c'est grâce à Ken que certains pourront entrevoir une lueur d'espoir dans ce tourbillon de sable et de sang.

- L'amélioration globale : en résumé tout est ici mieux réalisé que dans l'opus précédent. Du coup même si cela reste parfois insuffisant (cf. Le Négatif) au moins le joueur ne se sent pas totalement floué par son achat. Les païens idolâtres comme moi y trouveront même leur compte.

- La durée de vie : Avec son mode principal conséquent, ses missions annexes (qui permettent d'incarner certains méchants), et sa coop' en ligne voilà un point sur lequel les adeptes du Nanto ne pourront pas attaquer gratuitement les concepteurs de Fist Of The North Star.

 

LE NÉGATIF

  - Les graphismes : le genre ne se permet que rarement une beauté à toute épreuve. Ici c'est même un sommet qui est atteint tant on sent que les développeurs ont privilégié la quantité sur la qualité visuelle. Décors vides, personnages moyennement modélisés, modèles uniques multipliés à l'infini... Heureusement le tout sait rester ultra fidèle à l'ambiance du manga et de l'anime. Pour les fans cela sera suffisant, pour les autres les yeux vont saigner.

- Le gameplay : bourrin et répétitif à souhait. Les combos sont peu nombreux, les protagonistes sont assez rigides. On matraque sa manette comme un demeuré afin d'occire ses assaillants par vagues entières. L'esquive ou la défense fonctionnent très (trop) facilement mais n'apportent aucun sens tactique supplémentaire à des affrontements bourrés d'hémoglobine. Là encore seuls les fans pardonneront cet écart, les autres retourneront jouer à Sengoku Basara.

- L'IA : Mêêêêêêh...ou quand le syndrome du mouton suicidaire frappe vos ennemis.

 

 

AU FINAL

"Hatatatatatatatatatatatatata Hataaaaaaaaaaaaa"

Si cette expression philosophique vous dit quelque chose vous pourriez bien apprécier cette seconde rage de Ken.

En y jouant avec parcimonie vous ne vous en écoeurerez point, et le plaisir sera au rendez-vous.

Pour tous les autres il y a l'abstinence, tout simplement.

 

 

UNE NOTE ?

 

11/20

 

DES IMAGES

 

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Il a tué le Sergent Pepper !

 

fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3--copie-1.jpgOeil pour oeil...

 

fist-of-the-north-star-ken-s-rage-2-playstation-3--copie-2.jpgMon corps n'est pas un cendrier.

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