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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 16:03

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Oh bordel! Presque 20 ans ont passé depuis ce fameux festival complètement fou de Reading en 1992...

Et le devoir de mémoire collective demanderont certains ?

Il y avait bien entre autres PJ Havey, Public Enemy, Therapy?, Nick Cave & The Bad Seeds, les Beastie Boys, les Smashing Pumpkins, L7, et Ride ou encore Nirvana donc !

Nous allons nous attacher à  présenter brièvement deux galettes musicales disponibles en cd, qui viennent tout droit de la scène live anglaise furieusement déchaînée en cette époque (presque oubliée de nos jours par les djeuns à mèche et en slim).

 

En premier lieu le concert de Nirvana ! Un perle rare, un joyau incontournable. Le groupe est en territoire conquis devant 60000 fans hardcore et donne le meilleur de lui-même. Nirvana joue 24 morceaux avec une intensité dont on avait presque oublié la saveur exquise : l'intégralité de Nevermind en somme, plus quelques pépites dont seul ce groupe légendaire connait la recette. Rien à dire côté enregistrement, c'est du tout bon. L'essence même du concert a été captée avec brio, on palpe la rage de la fosse et plus encore celle d'un Kurt Cobain au sommet de son art. En écoutant ce live on comprend déjà mieux pourquoi le Reading est entré dans la légende des festivals : tout y est parfait ! Comme ils ont du apprécier les chanceux qui y étaient !

 

Et ça continue avec Ride, dont la performance fut enregistrée la veille. Et là encore une grosse claque dans la gueule ébahie de musicophages que nous sommes. Mais comment Ride a pu passer ainsi à côté de la notoriété que ce groupe méritait ? Pourquoi a-t-il fallu qu'Andy Bell se casse chez Oasis pour policer son son et devenir célèbre ? Une véritable injustice pour Ride qui envoya en cette année 1992 (assez magique pour le coup) un concert solide. On n'est pas encore dans la sphère explosive de Nirvana, mais la bande à Bell & Gardener sait elle aussi se mettre le public dans la poche avec un set planant et énergique. Ils puisent majoritairement dans leurs albums Nowhere et Smile. Les versions live de Vapour Trail, Close My Eyes ou Seagull donnent la chair de poule ! Dommage que l'enregistrement soit de bonne qualité mais un poil loin du public. Ceci dit ce concert est un très bon cru, idéal pour découvrir l'univers shoegaze.

 

Nirvana live at Reading, 2009, Universal Records

Ride live Reading Festival 1992, 2001, Ignition Records

 

En écoute :

 


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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 08:50

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Th' Faith Healers est entré dans l'histoire comme le premier groupe signé par le label anglais Too Pure (Pj Harvey, Electrelane, Stereolab, Mouse On Mars,...).

Composé de Roxanne Stephen (chant), Tom Cullinan (guitare, chant), Ben Hopkin (basse) et Joe Dilworth (batterie) Th' Faith Healers aura enregistré une tripotée de singles entre 1990 et 1993, ainsi que deux albums.

Ce groupe propose un son saturé et nerveux qui l'a propulsé régulièrement dans le Top 20 du rock indie anglais pendant sa période d'existence. Pourtant son succès est considéré comme moyen ce qui est tout simplement incompréhensible tant les sonorités déployées sont accrocheuses,

Influencés par le Krautrock, aussi innovants et perturbateurs que l'ont été les Sonic Youth, les membres du band décident malheureusement de se séparer en 1994 après une tournée au Etats-Unis.

Certains retourneront à leurs études alors que Tom Cullinan fondera le groupe Quickspace.

 

En 2006 le groupe se reforme pour quelques concerts aux Usa, en Allemagne et en Angleterre, cependant une véritable renaissance n'est pas à l'ordre du jour et c'est bien dommage !

 

On pourra également noter les affinités de Th' Faith Healers avec des groupes comme Can, My Bloody Valentine, ou les Breeders.

 

Albums:

1992, LIDO (Too Pure)

1993, IMAGINARY FRIEND (Too Pure)

 

Compilations:

1992, L' (Too Pure)

2005, THE PEEL SESSIONS (Ba Da Ding)

 

 

 


 

 


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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:49

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Artiste : Karen Elson

Titre : The Ghost Who Walks

Genre : Indie-Country

Sortie : 25/05/2010

Label : XL Recordings

 

On peut être top modèle, mariée à un homme célèbre et être une chanteuse de talent.

Je pense à ? Non, non, et non : pas à Carlita c'est certain !

 

Karen Elson, née un beau jour de janvier 1979, a en effet connu le succès dans l'univers de la mode et ce n'est point une surprise tant cette rousse sensuelle focalise sur elle les regards.

Cependant elle est aussi une chanteuse reconnue par la critique depuis quelques années, notamment grâce à des reprises du Velvet Underground, Serge Gainsbourg, Leonard Cohen.

 

Sa rencontre, amoureuse et artistique, avec le chanteur des White Stripes (Jack White) sera déterminante quant à sa carrière musicale. C'est lui en effet qui produit le premier album de Karen, le sobre et réussi The Ghost Who Walks.

 

Le folk et la country se disputent le monopole au sein de cette production efficace, d'où se détachent les très réussis Stolen Roses, The Truth Is In The Dirt ou encore Cruel Summer.

La voix de Karen se pose en douceur sur des instrumentaux qui rappelleront bien évidemment la présence du leader des White Stripes. Touchante, planante, cette voix évoquera à certains Alela Diane ou Mariee Sioux dans un registre moins indie tout de même.

 

On vogue d'atmosphères dignes des plaines américaines (The Last Laugh) à d'autres plus foldingues évoquant les cabarets d'une autre époque (100 Years From Now) avec une simplicité déconcertante, on partage ainsi ces petits instantanés intemporels avec délice.

 

The Ghost Who Walks est donc un premier album réussi, léger et qui donnera certainement à Karen Elson l'impulsion nécessaire pour débuter une carrière de chanteuse plus que séduisante.

On attendra cependant sa seconde production en espérant y déceler un léger grain de folie supplémentaire qui lui permettra de s'émanciper plus clairement des autres chanteuses folk de sa génération.

 

Un joli album donc, pour une conteuse moderne qui n'est pas en reste.

 

Affaire à suivre...

 

Tracklisting :


1/ The Ghost Who Walks

2/ The Truth Is In The Dirt

3/ Pretty Babies

4/ Lunasa

5/ 100 Years From Now

6/ Stolen Roses

7/ Cruel Summer

8/ Garden

9/ The Birds They Circle

10/ A Thief At My Door

11/ The Last Laugh

12/ Mouths To Feed

 

Liens Artiste :

 

Myspace de Karen Elson !

 

Vidéo :

 


 

 

Reprise :

 

 


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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 12:28

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The Brian Jonestown Massacre est un groupe de rock indépendant d'origine américaine qui doit son nom à un hommage au membre des Rolling Stones disparu trop tôt (Brian Jones) ainsi qu'à un suicide collectif ayant eu lieu à Jonestown à Guyana.


Le fondateur du groupe, Anton newcombe, est un fan avéré de Brian Jones qui sut apporter des influences mystiques au rock en son temps mais le BJM s'inspire également du Velvet underground, de My Bloody Valentine, ou encore des Spacemen 3.


Le groupe est connu pour avoir collaboré étroitement avec les Dandy Warhols, et certains de ses membres se sont projetés au sein d'autres formations de grande qualité comme le Black Rebel Motocycle Club ou The Warlocks.


En 2004 le groupe a été au coeur d'un documentaire qui mettait en parallèle l'ascension du Brian Jonestown Massacre et celle de leurs amis des Dandy Warhols, puis leurs différences lorsque le choix du succès commercial ou de la continuité dans l'indépendance s'est offert à eux.

 

 

Discographie sélective :


1995 : Methodrone

1996 : Take it From The Man

1996 : Their Satanic Majesties 2nd Request

1999 : Bring It All Back Home-Again

2008 : My Bloody Underground


Le titre Anemone en live :

 

 

 

 

 


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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 16:06

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Attention à la perle rare !

 

Swan Lake est un groupe de rock indie canadien dont les membres sont Cary Mercer (Frog Eyes, Blackout Beach), Daniel Bejar (Destroyer), et Spencer Krug (Frog Eyes, Wolf Parade).

Le trio voulait s'appeler Thunder Cloud mais comme le nom était déjà utilisé ce fut finalement Swan Lake qui s'imposa le plus simplement du monde.

 

En 2006 sortit l'album Beast Moans sur le label Jagjaguwar, et c'est avec cette compilation de superbes compositions éthérées mêlant pop-rock nostalgique et folk un peu barré que le groupe imposa son style. On appréciera particulièrement le morceau All Fires aux envolées légèrement dépressives, capables d'emporter tout un chacun dans un tourbillon d'émotions douces et amères.

 

Début 2009 c'est avec Enemy Mine que le groupe se rappelle à nos bons souvenirs. Les neufs titres de ce nouvel album ont été enregistrés à Victoria (British Columbia) début 2008. Les membres de Swan Lake assurent que lors de cet enregistrement le travail fut plus porté sur l'écriture et une collaboration plus intense que lors de Beast Moans, premier album qu'ils estiment plus être un mélange improvisé de toutes leurs influences.

 

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers la fiche artiste du label Jagjaguwar !

 

Le titre All Fires :

 


Un autre titre tiré de l'album Beast Moans :
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 12:26

http://podcasts.portlandmercury.com/files/2007/10/clash~~~~~~_clash~~~~_101b.jpg

 

 


Les Clash ont été un groupe de rock anglais formé en 1976, ils ont été aux origines du mouvement punk en Grande-Bretagne. Le groupe a aussi été l'un des premiers à métisser sa musique avec des influences ska, reggae, dub mais aussi rockabilly.


Le lineup principal du groupe était composé de Mick Jones (guitare, chant), Joe Strummer (guitare rythmique, chant), Nicky "Topper" Headon (batterie, percussions) et Paul Simonon (basse, chant, backing).

 

En 1982 Headon quitte le groupe, suivi de Mick Jones dans le courant de l'année suivante.

Le groupe continue alors avec de nouveaux musiciens mais se sépare définitivement en 1986.

 

Les Clash ont connu le succès en Angleterre dès la sortie de leur premier album (The Clash, 1977, Columbia).

Leur troisième album, London Calling, enregistré en décembre 1979 en Angleterre leur permet de connaître le succès aux USA à sa sortie au début de l'année 1980.

Le magasine Rolling Stone propulsera London Calling au rang de meilleur album des années quatre-vingt.

 

Depuis le groupe est entré dans le Rock and Roll Hall Of Fame, et s'est classé en trentième position du classement des 100 meilleurs artistes de tous les temps du magasine Rolling Stone.

 

Les Clash resteront pour toujours un des groupes d'extrême gauche les plus écoutés et les plus reconnus. Leurs textes engagés, leur musique innovante, leurs déboires : tout est réuni pour en faire une légende musicale incontournable.

 

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le site officiel du groupe !

 

Magnificent Seven :

 

 

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:45




Ah l'Irlande ! Tendons lui la main !

Et oui point de sport ici, encore moins de foot, mais un groupe mythique du rock 'made in nineties' issu de la scène Dublinoise.

My Bloody Valentine est considéré comme le précurseur du style shoegaze. Des musiciens qui ne bougent pas sur scène, qui regardent leur pieds en balançant du son saturé et très mélodique : on pourrait résumer le shoegaze en ces termes mais mieux vaut quand même y jeter une oreille, c'est beaucoup plus efficace !
Inspiré par  Sonic Youth ou Jesus & Mary Chain le groupe offre des compositions où l'espace sonore est rempli jusqu'à ras bord : les guitares saturées s'imposent tout le temps, les choeurs sont perchés et souvent remixés, la rythmique fluctue entre puissance et quasi absence, le chant est très lointain... une marque déposée depuis et reconnaissable entre mille !

Les concerts de My Bloody Valentine ont d'ailleurs acquis la réputation d'être trop puissants, certains y auront perdu un tympan à l'occasion, et beaucoup d'autres se souviendront longtemps des guitares balançant la même note pendant près d'un quart d'heure dans un bouillon sonore qui poussait presque à la tétanie !

My Bloody Valentine a inspiré bon nombre de groupes dans les années suivirent leur envol (Ride, Slowdive) et encore aujourd'hui avec le superbe duo danois des Raveonettes ou l'autre duo américano-japonais d' Asobi Seksu !

Le clip de You Made Me Realise :



Si vous aimez My Bloody Valentine vous aimerez également The December Sound, RIDE, et The Pains Of Being Pure At Heart !!!



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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 22:28




"I remember we used to sit out back and drink until the morning light
Always bummin' smokes and talking trash about the pleasure we had
Summers come and gone
And the winter needs a song
And I guess I keep movin' along in a rhyme that I have in my head
Rhyme that I have in my head

Oh we used to drop some pills and sing til we lose our voice
Chasing our dreams, we tried to put em' in a bag and save em' for another day yeah
Oh I feel,these memories are real
Times you can't steal
For the love that I have for my friends
Love that I have for my friends

I just can pretend I need you
You aint' no other love I never had
Soon you will find my log
Its a beat that will never stop
Its the loneliest time apart

Love that I have for my friends
Love that I have for my friends
Love that I have for my friends
Love that I have for my friends"

Titre extrait de l'album "For My Friends", sorti le 22 avril 2008.

Et la vidéo énormissime de la version acoustique :

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 08:13


Sortie : 09/2009
Label : XL Recordings/ Young Turks
Myspace : The xx sur Myspace Music !


Quatre minots au look de punks qui balancent un son digne de Jesus & Mary Chain passé à la sauce trip hop : il n'y avait que Londres pour nous proposer encore un groupe de rock aussi talentueux !!!!

"The xx" c'est la rencontre de Romy Madley (guitare, chant) et Oliver Sim (basse, chant) au primaire, auxquels se sont greffés Jamie Smith (machines, programmation) et Baria Qureshi (claviers, guitare) pendant que ces messieurs s'amusaient au lycée. Fondé en 2005 le groupe se produit dans tout plein de petites salles londoniennes où leur musique faite de nappes électroniques envoûtantes, de guitares aux montées légèrement saturées et de chant sensuel et vibrant , est un carton plein.

Il n'en fallait pas plus pour créer un mini buzz autour de la sortie d'un album. Et avec "XX" on peut dire que le pari est réussi : les fans ou autres auditeurs sont pris dans la douce tornade produite par ce quatuor rock, impossible de ne pas se laisser aller à l'écoute des onze pistes qui jalonnent cette production.
On pense en vrac à Jesus & Mary Chain, aux Raveonettes (en moins saturé) et aussi à tous ces groupes issus de la scène anglaise qui sont capables de nous balancer à la figure une mélancolie si cotonneuse qu'elle nous emmène sans ménagement vers les hautes sphères. Les voix s'entremêlent de manière sulfureuse, les guitares balancent des riffs super basiques mais super efficaces et entêtants, la basse et les machines soutiennent le tout en virevoltant avec grâce.
Il suffit d'écouter le single "Crystalised" (dont le clip se situe tout en bas de cette page) pour être séduit et en demander encore plus. On pourrait même penser en écoutant "The xx" à une version électro et plus moderne du groupe pop entré dans la légende : les "Papas Fritas". Les compositions ont une faculté à rester en tête une fois l'album écouté, difficile de ne pas relancer la lecture alors que l'on arrive à la fin de ce voyage tellement agréable.

Mélange subtil de sensualité, d'énergie brute, de teintes électro planantes, "XX" est un album tout simplement magique qui provoque une sorte d'euphorie fatale. C'est le coeur serré qu'on reste planté là en écoutant les pistes défiler, en se disant que quand même le talent brut c'est quelque chose dont on aura bien du mal à se passer.


Le clip de "Crystalised" :



Le clip de "Basic Space" :


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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 10:08





"Holly came from Miami, F.L.A.
Hitch-hiked her way across the USA
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her legs and then he was a she
She says, Hey babe
Take a walk on the wild side
Hey honey
Take a walk on the wild side

Candy came from out on the Island
In the backroom she was everybody's darlin'
But she never lost her head
Even when she was giving head
She says, Hey babe
Take a walk on the wild side
I Said, Hey baby
Take a walk on the wild side
And the coloured girls go
Doo do doo do doo do do doo..

Little Joe never once gave it away
Everybody had to pay and pay
A hustle here and a hustle there
New York City's the place where they say,
Hey babe, take a walk on the wild side
I said, Hey Joe
Take a walk on the wild side

Sugar Plum Fairy came and hit the streets
Lookin' for soul food and a place to eat
Went to the Apollo
You should've seen em go go go
They said, Hey shuga Take a walk on the wild side
I Said, Hey babe
Take a walk on the wild side
All right, huh

Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
Valium would have helped that bash
Said, Hey babe,
Take a walk on the wild side
I said, Hey honey,
Take a walk on the wild side
And the coloured girls say,
Doo do doo do doo do do doo"

Titre extrait de l'album "Transformer", Lou Reed, 1972, RCA Records.
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