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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 23:58
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Label : Makasound
Date de sortie : 09/11/2009
Genre : Reggae

Il est enfin là ! L'album de reggae qui devait montrer aux Etats-Unis, et à la côte ouest plus précisément, qu'une nouvelle musique posée, planante et pleine de spiritualité arrivait des îles pour tout emporter sur son passage !

Le label Makasound, toujours à la recherche de petites perles reggae oubliées, réédite l'album des Rastafarians vingt-huit ans après son enregistrement ! Et l'attente en vaut largement la chandelle ! Merci donc à ce petit label français qui mérite plus de reconnaissance.

Merci aussi à Mikey Ras Star qui fut le principal instigateur de la création des Rastafarians dans le courant des années soixante-dix. Pas étonnant, à l'écoute de ce seul album du groupe, que la Californie ait succombé aux charmes de la musique envoûtante de ces fumeurs de ganjah aux dreadlocks interminables. Tout transpire l'authenticité sur ce "Orthodox" qui rappellera d'ailleurs aux nostalgiques le vrai son du reggae original. Un poil de ska, quelques influences blues, un soupçon de musique africaine et puis cette basse surpuissante à contre temps, ces choeurs mystiques, ces guitares aux riffs acérés ou au skank tranquille : du bon gros reggae des familles quoi !

A lui seul le morceau "Jah Greatest Blessings" vaudrait le détour pour une après midi entière, rien à jeter, que du bon à prendre : on pense en vrac aux Zap Pow, à Cultural Roots ou à Burning Spear, en mieux parce qu'encore plus psychédélique...c'est tout dire !

Puis on évoquera ce "Rasta Theme" qui pourrait passer en boucle lors de soirées de commémoration de la mort de Bob Marley en 1981 justement, tellement ce morceau est intense et entraînant. Le track "Orthodox" pourra séduire quant à lui grâce à son fort penchant afrobeat, une influence majeure qui s'est perdue depuis au plus grand dam des puristes...

Le reste de l'album est du même accabit, incontournable donc. Tant qu'à revisiter l'histoire du reggae faisons le avec les meilleurs, et les Rastafarians en font partie, assurément.   

Tracklisting :

1 Rasta Theme
2 Seek H.I.M
3 Orthodox
4 Occupation
5 This Ya Music
6 A Love We Deal Wit
7 Jah Greatest Blessings
8 Roll Call
9 Words Of Wisdom
10 Hold On Jah Jah Children

Musiciens :
Lead vocals: Haile Maskel on Roll Call, Orthodox, Love We A Deal Wit, Hold on Jah Children, Words Of Wisdom, Rastafarian Theme,Woldé Manfesskiddus on Jah Greatest Blessing, Occupation, Seek Him
Binghi on This Ya Musik
Background vocals: Haile Maskel, Woldé Manfesskiddus, Binghi, Herb Daly, Vision, Tony Moses
Synthesizers: Elias Negash, Haile Maskel, Binghi
Organ and Piano: Binghi
Clavinet: Elias Negash, Haile Maskel
Solo Guitar: Herb Daly
Pick Guitar: Haile Maskel, Vision
Rhythm Guitar: Haile Maskel
Bass: Haile Maskel
Drums: Woldé Manfesskiddus
Percussions: Haile Maskel, Woldé Manfesskiddus
Harmonica: Gary Smith




Ici : un lien pour vous procurer "Orthodox" en cd ou en téléchargement, non ce n'est pas gratuit !




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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 13:46
tarrus riley




Date : 26/01/2010
Style : Reggae, new roots, dancehall
Salle : Bikini, Ramonville
Tarif annoncé : n.c

Ah ! Dès le mois de janvier c'est la super salle du Bikini qui va permettre à tous les rastas en herbe du sud de la France de venir réchauffer leurs dreadlocks sur du bon son reggae.
Le grand Tarrus Riley débarque en France pour deux dates, une à Paris, une autre proche de Toulouse donc.

Fort d'un succès mérité pour son dernier album ("Contagious", 31/08/2009, Vp Records) Tarrus va débarquer dans la ville rose pour un show qui sera à n'en pas douter mémorable !

On sait aussi que le saxophoniste Dean Fraser accompagne Tarrus tout au long de sa tournée et qu'il pourrait bien monter sur scène afin de déposer quelques notes bien planantes !

La première partie sera quant à elle assurée par  I-Octane et Duane Stephenson.

Check it out !!!!

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 09:42



http://www.yardrecords.com/images/artists/luciano.jpg



Découvrez la playlist Luciano avec Beenie Man (feat. Luciano)


Luciano est né le 20 octobre 1974 dans une famille nombreuse et très pratiquante. Comme de nombreux enfants de son âge il commence à chanter à l'église du quartier au sein de la chorale. L'histoire veut qu'il ait perdu son père assez jeune, et qu'après avoir avancé un peu musicalement en restant dans son quartier il se décida à partir tenter sa chance à Kingston, et ce au tout début des années 90. C'est avec Freddie McGregor, sur le label Big Ship, qu'il fourbit ses premières armes dans le monde pro' de la musique.

Mais c'est un homme bien particulier, séduit par le côté mystique de Luciano ainsi que par sa faculté à toucher à d'autres registres que le reggae, qui va le produire et lui amener le succès : Philipp "Fatis" Burell le fera jouer en studio notamment aux côtés de Sly & Robbie ou encore Dean Fraser.

S'éloignant de Freddie McGregor Luciano peaufine un style roots très chanté et résolument moderne. En 1994 il sort un album excellent intitulé "One Way Ticket".

Commencent alors des tournées à travers la planète, où l'on apercevra un certain Sizzla en première partie du bonhomme. Un duo qui fait beaucoup couler d'encre tant les prestations des deux chanteurs rénovent une musique reggae qui commençait légèrement à s'essouffler.

Et c'est ainsi que Luciano est petit à petit devenu une référence de la scène roots. Ses performances avec Capleton et d'autres rastas tout aussi reconnus l'ont élevé au rang d'un des meilleurs ambassadeurs du reggae, il peut se permettre de défendre ses albums avec des tournées mondiales où les foules se pressent pour profiter des good vibes.

Qui n'a jamais fredonné le tube "The Messenger" sans même savoir qu'il le devait d'ailleurs à ce cher Luciano ?

Vous voulez en savoir plus ? Lien vers le Myspace de Luciano !

Luciano dans toute sa splendeur :


Et le clip de "Give Praise", un must :



Vous respectez Luciano, vous aimez sa musique ? Go check Cedric 'Congo' Myton, Zap Pow, et Omar Perry !!!
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 09:56


Découvrez la playlist King Tubby's avec King Tubby


Difficile de parler de la musique dub sans évoquer son maestro, celui qui fut l'instigateur d'un style musical extraordinairement riche : King Tubby !

Né le 28 janvier 1941 dans la célèbre ville de Kingston le roi du dub commence à travailler en tant que réparateur de radios. Entre la fin des années cinquante et le début de la décennie suivante il commence à côtoyer les sounds systems locaux, les groupes reggae, les producteurs roots.

L'année charnière serait 1964 : King Tubby aurait alors incorporé pour la première fois une réverb' et plusieurs effets 'cosmiques' à l'un de ses amplificateurs ! Commence alors tout un travail de remix des morceaux cultes de l'époque, les effets ajoutés par Tubby leur donnant un aspect beaucoup étrange et moderne.

L'un des atouts de Tubby à ce moment là c'est qu'il peut à loisir suspendre les voix dans les morceaux, et laisser ainsi les toasters de l'époque s'exprimer en live sur ses propres remixes ! La classe ultime !

La compétition commencera bientôt à faire rage entre les différents créateurs dub, surtout avec l'une des autres figures en la personne de Lee Perry ! Chacun a son propre groupe et ses chanteurs attitrés : une vraie guerre musicale à la recherche de talents toujours plus confirmés. Tubby aura pour backing band les solides Aggrovators, puis il collaborera avec Linval Thompson, John Holt, Horace Andy...

Mais parfois les producteurs collaborent, on verra ainsi Lee Perry et Tubby se conseiller des artistes excellents afin de pousser un peu plus loin encore les expérimentations.

King Tubby prendra aussi des disciples clairement influencés par ses démarches. King Jammy, Scientist : ces ingénieurs du son passeront par le studio du maître et en ressortiront capables de rivaliser avec les meilleurs dub artists du moment !

Le 06 février 1989 King Tubby est froidement abattu dans la rue par un inconnu : encore une victime morte par balles sur l'île de la Jamaïque...


Vous adhérez à la musique de King Tubby ? Vous aimerez Rico Rodriguez, Jah Thomas, ou Ranking Toyan !!!

Une big tune de Tubby en collaboration avec Augustus Pablo :



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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:32



Et la version des Clash :


"Mmmm yes

Police and thieves in the street (oh yeah)
Fighting the nation with their guns and ammunition
Police and thieves in the street (oh yeah)
Scaring the nation with their guns and ammunition

From Genesis to Revelation yeah
And next generation will be hear me

All the crimes committed day by day
No one try to stop it in any way
All the peacemakers turn war officers
Hear what I say

Hehehehehehehey

Police and thieves in the street (oh yeah)
Fighting the nation with their guns and ammunition
Police and thieves in the street (oh yeah)
Scaring the nation with their guns and ammunition

Oh yeah

All the crimes committed day by day
No one try to stop it in any way
All the peacemakers turn war officers
Hear what I say

Hehehehehehehey

Police and thieves in the street (oh yeah)
Fighting the nation with their guns and ammunition
Police and thieves in the street (oh yeah)
Scaring the nation with their guns and ammunition

Police and thieves
Police... "

Titre extrait de l'album "Police & Thieves", 1977, Island Records.
                                         "The Clash", 1977, Sony Music/Columbia
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 11:54



Triston Palma, ou Triston Palmer, est un chanteur de reggae originaire de Kingston où il naquit en 1962. Sa vocation pour le monde de la musique lui est apparue très tôt, et c'est à l'âge de huit ans qu'il pose sa voix sur le titre "Love Is A Message" sur une production du grand Bunny Lee.

Quelques années plus tard c'est le singer/producer Jah Thomas qui le repère alors qu'il n'a que 14 ans. C'est à cette époque, et lors de cette collaboration, que naît le hit "Entertainment". Un vrai tube qui le fera reconnaître en Jamaïque, surtout qu'en 1979 c'est au côté de Bob Marley qu'il se retrouve pour un concert détonnant au General Penitenciary Memorial.

Le succès arrivant Triston se retrouve dans les petits papiers de nombreux chanteurs et producteurs locaux, notamment Linval Thompson ! On retrouve d'ailleurs à cette époque, début des années 80', neuf chansons de Triston dans le top 40 jamaïcain : rien que ça ! Puis c'est sur scène avec Steel Pulse, Sugar Minott, Third World, ou Gregory Isaacs qu'il s'illustre.

Dommage que Triston Palma soit quasi inconnu dans nos contrées parce qu'il est une voix du reggae de très haut niveau, capable de se poser en douceur sur du reggae mais aussi sur du early dancehall plus dub et plus enjoué.

Les albums de Triston Palma :

  • Presenting Triston Palma (1981) Black Roots
  • Fancyness (1982) Gorgon
  • Joker Lover (1982) Jah Guidance
  • Showcase In A Roots Radics Drum & Bass (1982) Midnight Rock/Vista Sounds/Gorgon
  • Joker Smoker (1982) Greensleeves/Clocktower
  • Touch Me, Take Me (1982) Midnight Rock/Vista Sounds
  • Nice Time (1982) Jam Rock (with Toyan)
  • Entertainment (1982) Midnight Rock
  • Settle Down Girl (1983) Trojan
  • The Big Showdown (1984) Black Solidarity (Trison Palma and Phillip Frazer)
  • Triston Palma Meets Early B The Doctor (198?) Fantastique (Triston Palma and Early B)
  • I and I and Inity (198?) Drum & Bass (with Philip Frazer)
  • Wounded (1989) Bungem
  • The Best of (198?) Rohit
  • Three Against War (1995) VP (with Dennis Brown and Beenie Man)
  • Triston Palmer Meets Jah Thomas Inna Disco Style (1996) Munich/Majestic
  • Born Naked (1997) I&I Foundation
  • On The Attack Blue Mountain
  • Wounded Bungem
  • Spliff Tail Black Solidarity
  • Triston Palma Meets Michael Palmer Midnight Rock (with Michael Palmer)
  • Two Roads (2000) Easy Star

Lien vers le Myspace officiel de Triston Palma !

Triston en live sur deux sets différents :




 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 12:11


Sortie : 09/2008
Label : Import/Coffyrecords

La musique espagnole est souvent cantonnée chez nous aux rayons électro/club ou world. Le formatage façon Ibiza ou flamenco a réussi à dissimuler bien d'autres cultures qui se développent au sein de la péninsule Ibérique. Souvent considérés comme des forces mineures en Espagne le hip hop et le reggae sont en train d'y gagner petit à petit plus de respectabilité, les messages sociaux et revendicatifs trouvent de plus en plus de retours positifs, le public sollicite de plus en plus les membres de différents crews. Toulouse avait pu découvrir il y a de cela quelques années, juste avant la performance d'Alton Ellis au Rio Loco, les Ranking Soldiers (un backing band reggae très efficace) aux côtés de différents toasters espagnols dont Hermano L. Ce dernier avait percuté 30.000 personnes aux anges grâce à son flow bondissant, son allure tranquille, et son énergie débordante. Pas étonnant puisque le bonhomme est l'un des pionniers du reggae-hip hop en Espagne avec le groupe "La Puta Opepé" depuis le début des années 90'.

"Malo Hasta El Hueso" est le dernier album en date de Hermano L, disponible en import sous quelques jours seulement. A travers 14 pistes le Mc espagnol explore divers styles avec talent. Qu'il aborde le roots (Todo Cuenta), le dancehall (Drogadict Youth)  ou le hip hop (Punaleros) c'est toujours avec efficacité ! Les riddims savent se montrer pêchus, rentre dedans, mais aussi beaucoup plus posés de temps en temps. Et lorsqu'il nous emmène dans des consonances plus dub (Que Mundo) c'est avec délice que l'on se laisse emporter loin du sol.
Les thèmes abordés sont certes classiques (racisme, galères, hypocrisie, trahison, ravages du capitalisme) mais ils font toujours mouche : tant que les problèmes ne sont pas résolus, pourquoi ne plus en parler ? D'autant plus que l'humour et le second degré s'invitent souvent dans les textes tout au long de l'album.

El Hermano L propose donc toute une panoplie de genres sur cet album solo, tous les univers au sein desquels il aime graviter sont bel et bien représentés. Certes rien d'hyper original non plus, mais tout y est réalisé de manière assez solide et assez variée pour passer un très bon moment : l'Espagne a bien plus à proposer à nos tympans que ce que les médias généralistes veulent nous imposer, profitons en !

Tracklisting :





 
 

















Un titre extrait de l'album :



Le fameux live à Toulouse en juin 2007 :



Lien vers le Myspace de Hermano L !!!
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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 11:39

















"Row fisherman row
keep on rowing your bouat
lots of hungry belly pickney they a shore, millions of
them

living in a bumbo hut
in a little hole sea-port town
three kids on the floor
and another one to come make four

day by day i man step it
along the sea shore
hail brother John, have you got any wenchman
yes brother Peter, wenchman, sprat and mackaba

row fisherman row keep on rowing your boat
brotherman brotherman
row fisherman row
we've got to reach on higher grounds

Simon, Peter, James and John come a shore
to feed the hungry belly ones
so, row fisherman row
keep on rowing your boat
lots of hungry belly pickney they a-shore, millions of
them

Quaju Peg the collie-man
sell the best collie in sea port town
Quaju Peg the collie man
ha the best collie weed in town

row fisherman row
keep on rowing your boat
we've got to reach on higher grounds
rain is falling
we've got to reach on higher grounds"


Titre extrait de l'album "Heart of The Congos", paru en 1977.



Un live des Congos :



"Fisherman" inna di Yard :












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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 11:18



On l'attendait depuis quelques temps cette soirée dub près de Toulouse ! Le reggae était un peu en berne dans la région et ce ne sont pas les affiches annoncées au Phare, à Tournefeuille, qui attiraient notre attention tant la sono de cette salle est vraiment déplorable !
Cependant une Dub Station au Bikini, avec son acoustique incroyable et sa capacité à attirer les foules, dont les guests Kanka et monsieur King Shiloh sont des références de dub qu'il soit électro ou roots : ça faisait saliver d'avance !

Arriver au Bikini et trouver le parking rempli, des gens partout en train de balancer du son en attendant que la soirée ne débute vraiment c'est déjà un plaisir. Du monde, ahhhhh ça oui il y en avait hier soir inna di Dub Station !
Une fois rentré, après avoir croisé quelques visages familiers, on rentre dans la salle où un mur, que dis-je une montagne, d'enceintes nous attendent ! King Shiloh, qui clôturera la soirée, a amené son matos et ça ne rigole pas du tout ! Serious times en perspective !

En guise de première partie le ton est donné par "WebCam Hi Fi", un sound system qui s'inscrit dans la grande tradition des recettes qui fonctionnent : un selectah efficace, un toaster rub a dub à l'ancienne et un sax bourré d'effets.
Les riddims s'enchainent avec plaisir, la tension monte doucement, on a même droit à quelques envolées vraiment plus que sympathiques qui rappelent, entre autre, les sons de Junior Cony lorsqu'il se produit avec Mister Irie !
Mission accomplie pour "Web Cam Hi Fi" puisque le public est bouillant lorsque se présente Kanka : on sent les basses vibrer jusqu'à Kingston ou quoi ?!

Kanka débarque donc avec sa panoplie de sons variés : dub électro pour commencer ! Inspiration puisée dans la tech et la jungle pour le plus grand plaisir d'une fosse joyeuse et enfumée, dont certains membres restent perchés devant les enceintes pour vibrer au son de ces basses énormes. Jolies filles, bonne ambiance, sourires, jumps de partout, tout se déroule pour le mieux sur la sélection de Kanka ! Et petit à petit on nous emmène vers un son plus roots, avec des flows ragga qui viennent s'écraser sur des instrumentaux dub super classes. Morceaux alléchants, ambiance de feu, show visuel planant : tout va pour le mieux et on sent même que la température commence à grimper sévère au fur et à mesure que les tracks défilent ! Saluons la prestation hyper efficace de Kanka qui sait fédérer autour de lui les rastas, les teufeurs, mais aussi un public beaucoup plus large attiré par les basses surpuissantes qu'il nous balance à la face !

Et tout d'un coup un énorme "Jah Rastafari" se répercute dans le mur d'enceintes, la vibe devient tout de suite beaucoup plus roots, le grand King Shiloh est arrivé sans faire de bruit et s'apprête à enchaîner les murderer tunes jusqu'à très tard dans la nuit. Une prestation danstesque avec une sélection de riddims toujours plus efficaces et dansants, où le flow de son toaster vient écraser la foule avec son énergie et son timbre rauque qui en ferait trembler plus d'un. Les murs tremblent justement, la salle s'enfume, la fosse ondule comme jamais, les corps et les esprits se laissent emporter au loin par l'efficacité du set interminable de King Shiloh. Quel bonheur de retrouver le Bikini surtout avec une prestation aussi big que celle de ce soir !

Un peu plus de six heures de son pour une Dub Station maitrisée, voilà qui met du baume au coeur en ce début d'hiver. Hier c'était un peu la Jamaïque à Toulouse, et franchement qui viendrait s'en plaindre à part ceux qui rêvent d'un débat sur l'identité nationale ?! 

Yahhhhhhh Man !

Un petit aperçu du King Shiloh Sound System :



Et maintenant place aux WebCam Hi Fi :
















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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 11:06




"Ah! Ya too rude
Oh what a rat race
Oh what a rat race
This is the rat race

Some a lawful, some a bastard, some a jacket
Oh what a rat race, rat race

Some a gorgan, some a hooligan, some a guine-gog
In this rat race, yeah!
Rat race
I'm singing
When the cats away
The mice will play
Political voilence fill ya city
Yea-ah!
Don't involve Rasta in your say say
Rasta don't work for no C.I.A.
Rat race, rat race, rat race
When you think is peace and safety
A sudden destruction
Collective security for surety
Yeah!

Don't forget your history
Know your destiny
In the abundance of water
The fool is thirsty
Rat race, rat race, rat race

Oh it's a disgrace to see the
Human-race in a rat race, rat race
You got the horse race
You got the dog race
You got the human-race
But this is a rat race, rat race"

Extrait de l'album "Rastaman Vibration", sorti en 1976 sur le label Tuff Gong.
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